Je me sens mal en prépa MPSI

Pourquoi faire une prépa, quelle prépa choisir, et toute autre question du même genre.

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Re: Je me sens mal en prépa MPSI

Message par siro » 20 nov. 2017 17:26

Un miracle, mieux que les gélules :
* dormir assez
* boire assez
* bien manger le matin (quitte à prendre des biscuits en classe)
* faire une sieste à la pause de midi
* ne pas discuter avec tes camarades
* éteindre ton téléphone en cours

Testé et approuvé.
Chaque vénérable chêne a commencé par être un modeste gland. Si on a pensé à lui pisser dessus.

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Re: Je me sens mal en prépa MPSI

Message par Lisa~ » 20 nov. 2017 20:14

siro a écrit :
20 nov. 2017 17:26
* faire une sieste à la pause de midi
OUI :D Profite d'être à l'internat, la sieste entre midi et deux c'est juste le top !
2015-2017: PCSI/PC* à Champo
ISAE-ENSMA
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Re: Je me sens mal en prépa MPSI

Message par Basket97 » 20 nov. 2017 21:07

Merci pour les conseils, la sieste du midi j’ai encore jamais testé mdr :) . Le midi soit j’ai kholle, soit je revois mes cours

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Re: Je me sens mal en prépa MPSI

Message par Paige » 21 nov. 2017 08:40

Basket97 a écrit :
20 nov. 2017 21:07
Merci pour les conseils, la sieste du midi j’ai encore jamais testé mdr :) . Le midi soit j’ai kholle, soit je revois mes cours
et bien je crois avoir compris qu'on te propose de DORMIR plutôt que ce 2ème "soit" ;)
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Re: Je me sens mal en prépa MPSI

Message par LaMouette » 21 nov. 2017 08:45

siro a écrit :
17 nov. 2017 16:36
Je laisse LaMouette compléter. :mrgreen:
Aaha merci siro :mrgreen: .

On parle souvent bien de ce que l'on connaît : il se trouve que la phase complètement noire de la toussaint aux vacances de février pendant la sup, j'ai connu.

J'ai versé des litres et des litres de larmes, je me suis dit des centaines de fois que j'allais abandonner, j'en faisais des malaises pendant les khôlles (oui oui), j'ai passé des heures et des heures à dormir à l'internat pendant que les autres travaillaient...

Et tu sais quoi ?

J'y suis arrivée. Et en plus j'ai fait une fin d'année scolaire plus qu'honorable et pleine de bonne humeur.

La spé a été parfois "un peu difficile" mais rien du niveau de ce que j'avais vécu en sup.



Bref, je reviendrai plus longuement sur tout ce bazar si tu en as envie, mais si tu veux la version longue, tu peux aller lire mon blog ("journal d'une taupine" sur canalblog, ça existe encore je crois, faudrait que j'aille faire du nettoyage).

Sinon, en version extra-courte, il faut savoir que la période dans laquelle tu es maintenant, c'est la pire que tu auras à vivre de toute ta prépa. De la Toussaint à fin Février, en sup, c'est le plus dur.
Si tu parviens à passer outre et à t'accrocher (je ne parle même pas de bons résultats scolaires, je te parle de t'accrocher au train et de continuer à essayer de le suivre, même en marchant quand les autres courent), tu en sortiras avec la certitude pour le reste de ta vie que tu disposes de réserves de forces et de résilience particulièrement élevées. Une grande source de fierté :wink: .


Spoiler avant d'écrire un grand grand roman (si ça t'intéresse ! Je n'écris pas dans le vide) : j'ai sauvé ma sup en travaillant moins.
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Re: Je me sens mal en prépa MPSI

Message par siro » 21 nov. 2017 09:54

LaMouette a écrit :
21 nov. 2017 08:45
j'ai sauvé ma sup en travaillant moins.
Personne me croit quand j'explique ça. T_T
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Re: Je me sens mal en prépa MPSI

Message par Basket97 » 21 nov. 2017 13:01

LaMouette a écrit :
21 nov. 2017 08:45
siro a écrit :
17 nov. 2017 16:36
Je laisse LaMouette compléter. :mrgreen:
Aaha merci siro :mrgreen: .

On parle souvent bien de ce que l'on connaît : il se trouve que la phase complètement noire de la toussaint aux vacances de février pendant la sup, j'ai connu.

J'ai versé des litres et des litres de larmes, je me suis dit des centaines de fois que j'allais abandonner, j'en faisais des malaises pendant les khôlles (oui oui), j'ai passé des heures et des heures à dormir à l'internat pendant que les autres travaillaient...

Et tu sais quoi ?

J'y suis arrivée. Et en plus j'ai fait une fin d'année scolaire plus qu'honorable et pleine de bonne humeur.

La spé a été parfois "un peu difficile" mais rien du niveau de ce que j'avais vécu en sup.



Bref, je reviendrai plus longuement sur tout ce bazar si tu en as envie, mais si tu veux la version longue, tu peux aller lire mon blog ("journal d'une taupine" sur canalblog, ça existe encore je crois, faudrait que j'aille faire du nettoyage).

Sinon, en version extra-courte, il faut savoir que la période dans laquelle tu es maintenant, c'est la pire que tu auras à vivre de toute ta prépa. De la Toussaint à fin Février, en sup, c'est le plus dur.
Si tu parviens à passer outre et à t'accrocher (je ne parle même pas de bons résultats scolaires, je te parle de t'accrocher au train et de continuer à essayer de le suivre, même en marchant quand les autres courent), tu en sortiras avec la certitude pour le reste de ta vie que tu disposes de réserves de forces et de résilience particulièrement élevées. Une grande source de fierté :wink: .


Spoiler avant d'écrire un grand grand roman (si ça t'intéresse ! Je n'écris pas dans le vide) : j'ai sauvé ma sup en travaillant moins.
Ah donc c’est normal.. parce que les filles avec qui je passe mes journées ou même les autres personnes, ont l’air de mieux vivre la situation que moi. Bon après elles ont de bonnes notes et tout donc ça aide pour le moral quand même. Mais bon moi je sais pas j’ai du mal à bien le vivre tout ça mais je vais essayer de relativiser,de positiver. En plus je vais bientôt aller vivre avec ma sœur jumelle donc ça devrait aller mieux au niveau du moral du moins je l’espere.
Merci pour ta réponse, je me sens moins seule alors.. enfin pour moi j’etais faible sachant que je pleure tout le temps, j’ai le moral à 0 et tout mais bon

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Re: Je me sens mal en prépa MPSI

Message par siro » 21 nov. 2017 13:24

Le monde est rempli de gens qui montrent un bonheur de façade. Tu ne sais jamais vraiment ce qui se passe dans leur tête, et pour certains ils sont très très malheureux.

Pleurer et vivre des moments difficiles c'est tout sauf de la faiblesse. C'est une composante de ta vie, d'accepter que des fois ça va mal. (Et de pouvoir le reconnaître.)
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Re: Je me sens mal en prépa MPSI

Message par LaMouette » 21 nov. 2017 14:14

Allez, en complément de tout ce qui a été dit je vais commencer mon roman :mrgreen: .

Tu déprimes depuis le début de l'année : quelle est la source de cette déprime ? Eloignement avec ta famille, difficulté scolaire, "perte de sens" de ce que tu fais ? Ca t'intéresse un peu ce que tu étudies ou pas du tout ?



Les mauvais moments en colle : ma "technique" a été de donner beaucoup moins d'importance aux colles et de les considérer différemment. Si je ramassais un 5, bah au fond ce n'était pas bien grave, ça ne m'empêcherai pas de terminer l'année (ni même de passer en spé, ni même d'avoir une école). Si je me faisais engueuler par un prof énervé par mon incompétence, et bah ça n'allait pas durer indéfiniment. L'avantage des colles, c'est que ça ne dure qu'une heure. Tu entres nerveuse, tu passes un moment (qu'il soit bon ou mauvais), et une heure après c'est terminé, tu peux passer à autre chose (bon parfois tu tombes sur des passionnés qui font durer le plaisir 1h05). Cette prise de distance et ce "bon, ce n'est qu'une heure, il ne se passera rien de grave" a eu plusieurs conséquences :

0) j'ai recommencé à bien dormir !

1) mes notes en colle ont d'abord baissé (bah oui, "je m'en foutisme" => "j'arrête d'apprendre désespérément des trucs par cœur qui vont me sauver des points"), mais comme j'avais décidé que ça n'avait pas d'importance, c'était "moins grave".

2) mes notes ont ensuite augmenté dans la matière que j'aimais le plus (les maths), j'ai pris du recul sur cette matière et ça m'a libéré du temps, de l'énergie et du cerveau pour aller réviser une autre matière (la physique).

3) mes notes ont augmenté en physique (j'y consacrais plus de temps, j'étais moins fatiguée, moins stressée...).

4) en chimie, j'étais un cas désespéré :mrgreen: . Avec le recul, je sais aujourd'hui pourquoi ça n'a pas marché mais au fond ce n'est pas grave, je me consacrais à deux des trois matières importantes et voilà. Mais bon, l'idée n'est pas là : la colle de chimie, j'y allais au mieux pour rigoler ou pour me faire expliquer ce que je n'avais pas compris (selon le colleur), au pire en me disant que la tempête ne durerai qu'une heure.

5) Ca m'a aidé à comprendre le véritable sens des colles (sisi, il y en a un) : la khôlle, c'est un cours presque particulier. Un prof pour trois élèves. Le rêve ! A toi d'en profiter pour exploiter ce temps (techniquement donc, 20 minutes te sont exclusivement consacrées). On s'en fiche de la note, ce qui compte au fond c'est de sortir en ayant progressé. Une khôlle où tu arrives pour faire une démonstration de tes incroyables capacités et où tu ressors avec un 20 enthousiasmé du khôlleur n'a aucun, mais vraiment aucun intérêt et ne t'aidera pas mieux pour les concours. Une khôlle très laborieuse où tu te rends compte que tu n'avais rien compris à ton cours et où le khôlleur parvient à t'en expliquer la moitié avant de te mettre un 8 te fait faire des bonds de géant vers une réussite à ton DS.

Dis toi que quand j'étais dans la phase 3), j'avais un peu commencé à comprendre la phase 5) : pendant plusieurs semaines, je suis arrivée en khôlle avec des listes de questions à poser au prof...
Je suis passée pour une folle aux yeux de certains, n'empêche que j'ai profité à fond des compétences pédagogiques des khôlleurs et que j'ai rarement progressé aussi rapidement dans ma vie ! Et franchement, pour le moral et pour l'égo, c'est meilleur qu'une bonne note. Répondre à une question de TD, de DM ou de DS en se disant "ça, je n'aurais pas réussi à le faire il y a 3 jours, là j'y arrive parce que j'ai compris ça mercredi pendant ma khôlle avec professeur Grincheux", c'est extrêmement plaisant.

En prime, si tu appliques le 5) et décide de considérer ta khôlle comme un cours particulier, tu vas te rendre compte d'un changement d'attitude chez la plupart des khôlleurs que tu trouves désagréables : d'abord un peu interloqués et désespérés par la "bêtise" de tes questions, il vont vite être plutôt contents de voir que tu t'intéresses et cherche à progresser. Et donc adopter naturellement une attitude plus encourageante à ton égard.


Ce n'est pas la quantité de travail qui te sauvera. C'est la (re)découverte de ton estime de toi et la qualité de ton travail.


Basket97 a écrit :
17 nov. 2017 13:40
Donc je suis carrément désespérée, j’en ai parlé à mes profs mais bien sûr ils me conseillent de tenir l’année. Pas facile sachant que je pleure tout le temps et que, du coup, je suis toujours de mauvaise humeur, ce qui me rend encore moins sociable. Je parle beaucoup moins avec les filles avec lesquelles je passe mes journées. Pour les dm et tout je sais que je n’ai pas de bonnes idées du coup je ne les partage pas avec elles et j’evite de trop leur poser des questions sinon elles croiront que je copie tout le dm sur elle.
Moi, j'ai tenu le coup grâce à l'internat... Et à mes super copines qui me faisaient rire, me faisaient du thé ou me laissaient dormir quand j'en avais besoin. Et à mes super copains qui faisaient en gros la même chose :mrgreen: .
Je me répète, mais tu es dans la pire période de l'année. Ca sera encore dur jusqu'à Noël, puis tu vas rentrer des vacances de Noël fatiguée, comme tout le monde, et désespérée de n'avoir quasiment pas travaillé pendant deux semaines, mais tout le monde aura fait comme toi. Janvier ça sera dur, février tu vas avoir l'impression que tu ne verras jamais le bout du tunnel, et en mars tu commenceras à le voir.

Et moi je vais te dire d'aller les voir ces filles. Elles t'apprécient très probablement ? Ou alors d'autres personnes dans ta classe... Elles s'inquiètent sûrement, c'est pas la honte de dire à ses ami(e)s que l'on a un gros coup de mou et que l'on a besoin d'aide.
Tu partages ta chambre avec quelqu'un à l'internat ? Tu t'entends bien avec les autres internes ?
Là encore, moi c'est l'ambiance de ma chambre, de mon étage d'internat et de ma classe qui m'ont énormément aidée.
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Re: Je me sens mal en prépa MPSI

Message par siro » 21 nov. 2017 14:16

LaMouette a écrit :
21 nov. 2017 14:14
Moi, j'ai tenu le coup grâce à l'internat... Et à mes super copines qui me faisaient rire, me faisaient du thé ou me laissaient dormir quand j'en avais besoin. Et à mes super copains qui faisaient en gros la même chose :mrgreen: .
"En gros" :mrgreen: 8)
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