Mamaninkiet a écrit : ↑26 mars 2018 23:00
mon mari a eu des expériences un peu moins "soft" quand il s'agissait d'obtenir une place en spé prime. Et après certaines khôles, il avait l'impression que des répétiteurs donnaient qd même libre cours à leurs penchants sadiques.
Enfin, bon je voulais juste prendre la température, rien de grave
Rien de grave en effet, et si vous êtes inquiète vous avez raison de vous renseigner.
Heureusement, avec la multiplication des prépas et des publics, l'expérience est beaucoup plus soft aujourd'hui.
On peut croiser certains khôlleurs pas bien pédagogues, un peu secs, voir franchement pas bien finis. Ca arrive. Mais on croise aussi des trésors de pédagogie, des professeurs bienveillants, etc.
En prépa la majorité des profs sont "justes". N'enfoncent pas les élèves, mais ne les glorifient pas non plus pour avoir réussi à écrire leur nom.
La chute des notes peut parfois faire mal, mais cela n'empêche pas le corps professoral de relever les progrès ou les efforts, et cette chute est très rarement accompagnée de sadisme.
Mamaninkiet a écrit : ↑27 mars 2018 20:35
Après enquête, qqes souvenirs : bizuthage toléré du moment qu'il n'était pas voyant, pas de bol un matin les femmes de ménage se sont plaintes de lits en vrac à l'internat, annales non diffusées ou "édulcorées", radiateurs sabotés en hiver la veille de l'exam classant du samedi, petites vannes lorsqu'il était fier d'avoir compris une notion ardue "ah bon t'as trouvé ça tout seul ?". Le plus souvent de la part du ventre mou de la sup autour de la 10ème place fatidique ...
L'internat, c'est facilement plus potache, parce que le soir la pression se relâche.
Par contre, malgré toutes les bêtises que j'ai pu voir, j'ai toujours pu noter que
ceux qui participaient étaient dans le "délire", dans le sens où ça fait plus bande de copains qui se fait des blagues que bizutage. Si on était en train de bosser ou de faire autre chose quand les c*nneries se fomentaient, on n'était jamais inclus "de force", et choisir de ne pas participer à la blague n'empêchait en aucun cas la bonne intégration dans le groupe.
En revanche, gâcher le sommeil, le temps de travail ou même le bien-être de quelqu'un, si cela devait arriver, n'était pas du tout toléré par les maîtres d'internats et la CPE, ni par le corps professoral.
En classe et à l'internat, l'heure était plutôt aux révisions et au travail de groupe qu'autre chose. Autres temps, autre mœurs...
Tout le monde sort de terminale, tout le monde est autant paumé en arrivant, tout le monde a besoin d'avoir des amis pour aller bien. Et on comprend vite qu'il y a de la concurrence à l'extérieur de la prépa, alors autant se serrer les coudes en dedans !
Linotte a écrit : ↑28 mars 2018 15:53
Les quelques remarques sexistes avaient commencé lorsque j'ai eu de meilleurs résultats que certains d'entre eux, qui ne supportaient pas cette idée - et le reconnaissaient ouvertement. Ils avaient comme point commun d'avoir effectué une bonne partie de leur scolarité dans des établissement non mixtes.
[...]
Bref, sachant que le bizutage est passé de mode quand même quasiment partout, je ne m'inquiéterais pas plus pour votre fille !
(j'ai moi aussi une fille qui demande prépa pour la rentrée prochaine, certes elle n'a dans sa liste de choix parisiens ni Stan, ni mon ancien lycée - loin de notre domicile de toute façon - mais je ne me fais aucune inquiétude à ce sujet
)
Pour appuyer un peu, j'ai du vivre 50 fois plus de situations sexistes désagréables depuis que ma vie professionnelle a commencé (3 ans) que durant ma prépa (le monde des bisounours à côté).