Sens de "tenir lieu de"

MacKaloey

Sens de "tenir lieu de"

Message par MacKaloey » 27 janv. 2007 19:02

Bonjour.

Je suis en terminale et j'ai un sujet de dissrtation : "la morale peut elle tenir lieu de philosophie."

J'ai un problème sur le "tenir lieu", ca peut vouloir dire remplacver, mais ca peut aussi vouloir dire autre chose.

J'ai fait pas mal de recherche, mais j'ai rien trouvé.

Quelqu'un pourrait m'aider ?

Plidon

Message par Plidon » 27 janv. 2007 21:39

Ben, pour ma part ( je dis bien pour ma part :wink: ), je pense que celà signifie remplacer, ou encore suffire ( la morale peut elle être une philosophie suffisante ... ). Après, je suis aussi en TS et je suis pas extraordinairement bon en philo ...
Bon courage quand même ( vive les dissert :? ) en espérant t'avoir ( un peu ) éclairé.

Tbotw69

Message par Tbotw69 » 27 janv. 2007 23:20

Oui, je verrais bien "remplacer" pour synonyme (assez brutalement). Dans un sens plus développer, ça serait plutot "la morale peut être tenir le rôle de la philosophie" ? Il faut placer derrière ça les objectifs de la philosophie, et en quoi ceux ci peuvent avoir un point commun avec la morale.

Je pense que c'est un sujet du type : oui /non/peut être parce qu'il doit être facile de trouver des limites à une telle affirmation (tout en trouvant des points qui se relient).

RP1700

Message par RP1700 » 28 janv. 2007 10:15

Tu peux remplacer "tenir lieu" par "faire office", qui n'a pas tout à fait le même sens que remplacer, remplacer c'est "purement physique", alors que "faire office" signifie qu'on l'accepte comme telle.

Ensuite, plan classique : thèse / montrer les limites de la thèse / reformulation de la question, et réponse au problème en conclusion.

Pour la reformulation de la question, tu peux par exemple partir, après avoir montré les limites de l'énoncé du sujet, sur "la philosophie peut-elle tenir lieu de morale ?".

Bon après, j'ai pas réfléchi sur le sujet, une fois que tu auras vu "les pour et les contres", tu seras plus à même de trouver une meilleur question.

EDIT : les plans oui/non/peut être agacent les profs (et encore plus les correcteurs aux concours), car ça peut leur faire croire que soit l'élève s'en fiche, soit qu'il a bien peu de personnalité. Il faut toujours répondre à la question, et pas par "peut être".

Tbotw69

Message par Tbotw69 » 28 janv. 2007 12:16

RP1700 a écrit :EDIT : les plans oui/non/peut être agacent les profs (et encore plus les correcteurs aux concours), car ça peut leur faire croire que soit l'élève s'en fiche, soit qu'il a bien peu de personnalité. Il faut toujours répondre à la question, et pas par "peut être".
M'enfin, ça ressemble quand même aussi un petit peu au même truc de faire thèse (oui)/limite de la thèse (peut être/non) ...

Il y a pas à dire, les maths, c'est plus clair :D

MacKaloey

Message par MacKaloey » 28 janv. 2007 12:36

Merci beaucoup à tous de votre aide.

Pour le plan, ca ira, je sais pas encore ce que je vais faire, mais c'est vrai que j'aime pas trop les oui/non/peut etre.

D'habitude je fait plutot : sans trop reflechir, on peut penser ca/ Mais si on définit bien les concepts, en fait cest ca/ et en troisieme partie, j'essaye d'aller plus loins que la question.

Non mais mon gros probleme c'était le tenir lieu de. Mais avec les quelques définitions que vous m'avait donné, ca devrait aller.

Encore un grand merci.

RP1700

Message par RP1700 » 28 janv. 2007 13:40

Tbotw69 a écrit : M'enfin, ça ressemble quand même aussi un petit peu au même truc de faire thèse (oui)/limite de la thèse (peut être/non) ...

Il y a pas à dire, les maths, c'est plus clair :D
Le principe du plan "oui non peut être", c'est de dire en premier lieu qu'on est d'accord, puis de dire qu'on est pas d'accord, et enfin dire que c'est un peu des deux (on se mouille pas quoi).

L'autre technique à (en carricaturant) : dire qu'on est d'accord / dire qu'on est pas d'accord / aboutir à une redéfinition de la problématique ET Y REPONDRE / répondre clairement à la question du début.

En gros, à la fin, tu as dans ta conclusion : "oui on peut faire ci", "non on peut pas faire ça", simplement tu dis qu'en gros c'est pas vraiment le problème, car ça amène à quelque chose de plus large (la redéfinition de la problématique), et là tu exprimes également ton point de vue.

Bref, ce n'est pas une réponse de normand :wink:

PS : entièrement d'accord : les maths et la physique / chimie c'est mieux :lol:

Leg

Message par Leg » 28 janv. 2007 13:53

RP1700 a écrit :PS : entièrement d'accord : les maths et la physique / chimie c'est mieux :lol:
Dois-je rappeler que c'est parce que c'est un exercice purement scolaire que la dissertation est relativement chiante ?

Ne pas confondre le philosophe avec celui qui s'est faire des dissertations, même si en général, celui qui sait faire d'excellentes (le mot est pesé) dissertations est aussi bon philosophe (ce que ne veut pas dire que c'est un des meilleurs philosophes, mais juste qu'il sait philosopher).

[Edit car Coquille]
Dernière modification par Leg le 28 janv. 2007 14:25, modifié 1 fois.

Eti-N

Message par Eti-N » 28 janv. 2007 14:50

RP1700 a écrit :EDIT : les plans oui/non/peut être agacent les profs (et encore plus les correcteurs aux concours), car ça peut leur faire croire que soit l'élève s'en fiche, soit qu'il a bien peu de personnalité. Il faut toujours répondre à la question, et pas par "peut être".
Et puis, il n'y a pas à dire ce type de plan est fort peu "philosophique". L'intérêt d'une dissertation n'est théoriquement pas de replacer un nombre de références incommensurables, mais de réflechir un minimum aux problèmes, à la manière dont ils s'agencent, ce qu'ils supposent, etc.

Sinon, sur le plan thèse/antithèse/synthèse, une de mes profs de français de lycée avait un exemple assez frappant pour montrer l'absurdité de la chose.

Thèse : Je suis un homme.
Antithèse : Je suis une femme.
Synthèse : Je cours chez mon psy.
:mrgreen:

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