Blinis a écrit :Vlastilin a écrit :En revanche, va intégrer un grand M2 droit des affaires de paris I en venant d'une fac dont ils n'ont jamais entendu parler. T'auras beau avoir mention Très bien ...
Tiens, un vieux sujet.
Pour la sélection en M2, ça dépend vraiment. À l'ENSAE, pour avoir siégé à la commission des études, le critère de sélection pour les facs inconnues et l'admission directe c'est 1) le classement. Si l'élève n'est pas dans les trois premiers de sa promo, c'est cuit. 2) les notes, faut claquer le 16-17. 3) les recommandations. Ce n'est pas impossible, mais c'est très difficile. (Ce sont exactement les mêmes critères pour l'admission d'élèves de Dauphine, par exemple.)
C'est du coup une méthode toute aussi vicieuse, mais dans l'autre sens : il y a des facs dans lesquelles il est beaucoup plus aisé d'avoir 17 que dans d'autres. De même que je parie qu'il est beaucoup plus facile d'être premier de sa promo en maths dans l'université bretagne-sud que dans la promo de maths de Dauphine (normal).
Du coup le problème est renversé, et les étudiants des facs plus exigeantes et plus renommées seront les désavantagés.
Evidemment, entre le droit et les maths, les situations ne sont pas les mêmes : la majorité des gens forts en science en TS vont en prépa. Alors qu'en Droit, et bien c'est la fac la référence, pas un système alternatifs de prépa-école. Sans compter qu'avoir 17 en droit et 17 en maths à la fac c'est pas tout à fait la même difficulté...
Pour moi c'est le problème de la fac, ça. Et encore à l'ENSAE vous avez une commission qui décide et tout...Quid des masters où il y a un directeur du master qui choisit seul les élèves qu'il va accepter ? Il peut les choisir complètement à la tête du client, et s'il ne veut que des gens de Paris I parce qu'il peut se le permettre, on lui dira rien...
C'est aussi l'avantage de la prépa que d'avoir des examens nationaux.