Cela dit (une idée en l'air dont tu me diras qu'elle est totalement infaisable en pratique...) :Tan Phi a écrit :L'analogie a quand même de sérieuses limites...Quetzalcoatl a écrit :Comme je le dis souvent, les opérateurs téléphones sont capables de décompter des millions de conversations à la seconde près chaque jour, comment ça se fait que les systèmes sociaux ne soient pas capables de compter une fois par an la proportion d'aide auquel on aurait le droit ?
Il n'est pas compliqué de voir qu'il suffit de quelques systèmes techniques pour compter les communications mobiles, alors qu'il est beaucoup plus compliqué de compter les revenus des gens. Et même en comptant ces derniers, la grande variété de revenus différents, de dépenses fiscales diverses et variées, justifiées ou non, font que la mise en place d'une bourse progressive et linéaire (pour laquelle je suis entièrement, entendons-nous bien) réduit la lisibilité du système et augmente les coûts de gestion. Or, quiconque est boursier ou souhaite avoir une résidence CROUS sait combien ces services sont totalement saturés...
Certains services de l'État sont bien censés savoir combien gagne un ménage, pour qu'il puisse s'acquitter de ses impôts sur le revenu éventuels. Je ne vois pas en quoi, une fois ces informations obtenues (par un travail qui est a priori loin d'être aisé, on est d'accord), on ne pourrait pas directement les transmettre aux autres administrations qui en ont besoin, en particulier les services du CROUS, qui n'auraient plus à se tracasser avec la grande variété de revenus différents, de dépenses fiscales diverses et variées, justifiées ou non. Et aussi, je ne vois pas en quoi la progressivité et la linéarité du système le rendrait illisible : une fonction constant par morceaux ne me semble pas infiniment plus facile à calculer qu'une fonction affine par morceaux.