Tiens Volte s'est fait un petit camarade trotskyste.
A deux vous allez pouvoir créer une cellule pour lutter pour la révolution prolétarienne.
Le débat sur l'enseignement privé a eu lieu il y a environ 35 ans, vous pouvez toujours essayer de souffler sur les braises mais elles doivent être bien froides.
En restant pragmatique, comme je l'ai déjà dit l'enseignement privé coûte moins cher à la collectivité que le public déjà rien qu'en frais de scolarité; et si on prend en compte la partie immobilière (qu'on résumera en "investissement") la différence est flagrante. Ajoutez à cela les coûts de cantine et d'internat qui sont TRES subventionnés pour le public et peu ou pas pour le privé on fait le grand écart.
Pour mémoire à STAN sur les 11000 € de frais annuels pour un garçon en prépa et en internat environ 3000 sont des frais de scolarité, les 8000 restant concernent la cantine et l'internat, beaucoup moins (ou pas ?) subventionnés que dans les prépas publiques..
D'ailleurs concernant les prépas scientifiques très peu sont privées même si parmi les 6 considérées comme les meilleures, trois le sont (celles-là ont d'ailleurs bien plus de places d'internat que dans le public (100% pour la BJ !)), ce qui rend ce débat déjà inepte inutile.
Un petit truc trouvé rapidement sur le net mais qui semble dater un peu (début de la décennie):
http://www.ifrap.org/education-et-cultu ... ublicprive
Et ça ne parle que des frais de scolarité et non des frais immobiliers (et frais y attenant).
J'y ai appris un truc: 40% des lycées d'enseignement secondaire sont privés (du moins en 2010); imaginez le budget nécessaire à l'éducation nationale si notre système était entièrement public.
Et si on veut rester dans le dogme, comme le criait un grand nombre de nos ascendants en 1984: "Le choix de l'école, une liberté". La liberté de choisir est un des grands principes de la démocratie.