Le "surnotage" existe-il en prepa ?

vous avez des questions sur la vie en prépa ?

Messages : 2

Inscription : 12 avr. 2014 23:26

Profil de l'utilisateur : Élève de lycée

Re: Le "surnotage" existe-il en prepa ?

Message par Der RHDJ » 25 sept. 2018 12:30

Volte a écrit :
25 sept. 2018 10:37
Et toi aussi tu alternes entre le désespoir et l'envie de l'étrangler ?
Je signale aux autorités compétentes.
2012-2013 : 1/2 insouciante
2013-2014 : 3/2 arrogante
2014-2015 : 5/2 aigrie ET arrogante
X2015
Coët en GU - Médaille du Mythe échelon Platine - Vaneau d'Or

Messages : 0

Inscription : 23 janv. 2017 14:27

Profil de l'utilisateur : Élève de lycée

Re: Le "surnotage" existe-il en prepa ?

Message par framboise2 » 25 sept. 2018 14:03

A voir si ce n’est pas tout simplement une demande d’autonomIe- qu’on le laisse sur son territoire, tranquille, et qu’on ne l’embête pas avec des questions qui lui paraissent intrusives.
:P Parent

Messages : 0

Inscription : 16 janv. 2016 15:51

Profil de l'utilisateur : Élève de lycée

Re: Le "surnotage" existe-il en prepa ?

Message par Syl20 » 26 sept. 2018 21:34

Il n'y a pas de "surnotage" en colle à mon avis: si on a 16, cela veut simplement dire que la prestation qu'on a livré correspond aux attentes du colleur : on connait très bien son cours (plus facile une semaine après qu'aux concours) et on a été réactif aux indications tout en livrant une réflexion de bonne qualité. Après comme tout le temps en prépa, la note est relative et non absolu : si on fait la même colle aux concours qu'en début de sup, même si elle valait 16 en sup, elle vaudra 6 aux concours :). Donc s'il y a une forme de surnotage, c'est plutôt à chercher par là.

Après il y a un autre "surnotage" à l'écrit : quand on fait un DS sur 30 et que la note sur 30 devient une note sur 20 par exemple... De même, mes profs de spé remontaient nos moyennes sur les bulletins, pour faciliter les échanges avec des universités étrangères : si l'élève X avait 8/20 en maths à Ginette, les facs verront 8/20 indépendamment de Ginette et se diront "il est nul". Donc en effet, pour cela et pour le moral des troupes, il y a du surnotage à l'écrit.
2016-2018 : Louis-le-Grand MPSI-MP*
X2018

Yoz

Messages : 0

Inscription : 25 juin 2016 14:34

Profil de l'utilisateur : Élève de lycée

Re: Le "surnotage" existe-il en prepa ?

Message par Yoz » 26 sept. 2018 23:54

Les notes de colle, on s'en fout (à part à la limite pour une très mauvaise note qui peut signaler une profonde incompréhension du cours, et encore, ça peut être dû à un coup de mou ou autre).
De mon expérience de colleur, les notes veulent rarement dire grand chose. Une colle valant 17 peut finir à 14 parce que le colleur se focalise sur une erreur dont il se souvient au moment de mettre la note, et inversement je sais que j'ai tendance à plutôt noter sur ce que les élèves font à la fin de la colle. Genre un élève qui fait n erreurs de calcul (n arbitrairement grand) mais qui à la fin me sort des commentaires très futés sur un résultat se retrouve souvent avec une bonne note. Comme les colleurs savent que les notent ne veulent pas dire grand chose, ils ne passent pas des heures sur chaque demi-point.
Par ailleurs on peut très bien réussir en ayant l'impression de rater. Il m'arrive de poser des exos un peu étranges : certains élèves pensent patauger alors qu'en fait ils font des trucs intelligents (ou alors ils s'en sortent dignement là où ceux d'avant se sont plantés magistralement), et se retrouvent avec un 16 en pensant n'avoir rien fait.

Quoiqu'il en soit, s'il a 16, c'est que le prof considère que ça s'est bien passé. Et indépendamment, il faut arriver à se "vacciner" contre le stress des notes.
PCSI/PC* LLG 2014-2016
ENS Ulm
Colleur en PCSI/PC*.

Messages : 62

Inscription : 18 juil. 2017 16:50

Profil de l'utilisateur : Professionnel

Re: Le "surnotage" existe-il en prepa ?

Message par Puffin » 28 sept. 2018 10:43

Le but des colles c'est de s'entraîner pour les oraux. La note, à la limite, on s'en fout.
À l'écrit idem, il est quasi impossible de noter objectivement (sauf avec un QCM à la limite), il y a des tonnes d'études là-dessus, et ce n'est pas valable que pour la philo.

Le seul intérêt est bien de pouvoir s'évaluer par rapport à sa classe, qui a eu les mêmes cours et les mêmes examens.
Perso quand je note j'utilise d'abord un barême plus ou moins objectif (toutes les questions sur 5, ça donne assez de finesse mais pas trop) puis je revois les coefficients des questions et je ré-échelonne les notes. Il m'arrive de donner des examens trop faciles ou trop difficiles, ça n'a que peu d'impact sur les notes finales.

Répondre