Et le problème vient, bien sûr, en grande partie de là.gilles furelaud a écrit :Je vais dire mon avis de manière claire : il s'agit d'une conséquence nette d'un choix politique. En effet, il a été plus ou moins imposé aux concours Agro-Véto la gratuité des frais d'inscription pour les boursiers. Depuis cette gratuité, l'équilibre financier du concours parait difficile à maintenir...
Alors qu'on aurait pu échelonner, étirer au maximum, pour que chacun paie le moins possible.
Et bah non. Je prends mon exemple perso, et il reflète la situation de bien des étudiants : je ne suis pas boursier pour 54€/an (revenu parental).
Donc, si comme l'an dernier je voulais passer Agro+Véto+G2E, je paierais cette année 780€.
Quelqu'un dont les parents gagnent 54€/an (donc 4€50 PAR MOIS) de moins que les miens paie 0€ pour agro/véto, et 40 pour G2E.
Il est bien évident qu'avec 4€50 par mois en plus, on devient insolemment riche, et donc tout à fait capable d'assumer de telles dépenses. Avec la même scène qui se répète pour les logements étudiants, pour les abonnements de train, les frais d'inscription dans les écoles, etc.
Je ne vous ferai pas l'offense de vous demander si vous trouvez ça juste.
La discrimination financière aura bien lieu cette année au concours A, pour en revenir à lui. Et ce ne seront pas ceux pour qui on craignait, et pour qui on a mis en place ces mesures, qui trinqueront. Ce seront les 'moyens'. Comme d'habitude, ai-je envie de dire.
Je suis sincèrement bouleversé pour tous ceux qui devront faire un choix quant aux concours présentés, pour raisons financières, en cette année qui l'impose plus encore que les autres. Six de mes amis, restés dans ma prépa, m'ont déjà annoncé être dans cette situation. C'est 6 de plus qu'il y a 2 ans, quand j'ai passé les concours pour la première fois.
Bien joué, l'égalité.