ok, corrigé
PS : ordonner, c'est de-facto sélectionner puisqu'il y a un nombre limité d'élèves dans vos classes, ou bien vous ne remplissez pas toutes vos classes ?
ok, corrigé
Il y a tout de même plusieurs points très discutables dans ce passage.orphee a écrit : ↑14 avr. 2018 17:11
Une bonne prépa privilégiera sans doute le dossier d'un élève 1er de sa classe à Louise Michel à Bobigny avec un avis "très favorable" au détriment d'un 15ème/35 de LLG,Stan ou Henri IV dont le dossier ne sera pas particulièrement élogieux alors que les deux niveaux des élèves n'ont peut être rien à voir (sauf, évidemment, si l'élève de Louise Michel est particulièrement doué et a fait des exos de maths/physique plus difficile en //)
A LLG, Stan et Henri IV, on commence à aborder le programme de maths sup et les exos sont souvent très difficiles - alors qu'à Louise Michel, les profs de maths et de physique vont s'efforcer de terminer le programme et s'assurer que les bases qui permettront au plus grand nombre d' élèves d'avoir leur bac, soient assimilés (en 2017 à Louise Michel : 26% ont échoué et 2% seulement ont eu mention TB).
Tu ajoutes à cela la forte incitation de l'Education auprès les proviseurs des lycées de prépa (qui sont notés par l'Inspection) à recruter dans des lycées modestes et tu as la réponse à ta question.
Tu poses 3 questions tellement floues qu'il est impossible d'y réponde. C"est une technique de manipulation classique qui sent le sophisme ad-populum à plein nez.miejo a écrit : ↑15 avr. 2018 19:42Quelqu'un a t il une idee du
. pourcentage d'eleves (ou de leurs parents) pouvant faire le choix d''un 'lycée très exigeant', sorti des grandes villes françaises
. le pourcentage d'eleves de ces etablissements prenant des cours particuliers . J'avais lu il y a longtemps que 50 % des eleves parisiens prenaient des cours particuliers ou du soutien scolaire... je n'y crois pas, certains de mes amis si ...
. la difference de reussite en prepa entre ces eleves dopés aux cours particuliers et aux lycees les plus selectifs et 'les tres bons eleves des lycees ordinaires' ...
c'est à dire : " Existe-t-il une discrimination des lycées privés par les CPGE publiques ?"Typpex a écrit : ↑10 avr. 2018 10:46Parents d’un élève de 3ème dans un collège public parisien, nous hésitons pour l’année prochaine (2nde) entre un lycée public et un lycée privé. Le niveau des deux établissements est très voisin.
Nous nous demandons si à l’issue de la Terminale, les chances d’entrer en CPGE publique sont les mêmes pour un élève issu du privé que pour un élève issu du public?
ie : pas de troll
Peux tu definir ce que tu appelles le 'sophisme ad-populum'.
En région parisienne au sens large non, mais dans Paris intra-muros certainement et les choses ne vont pas s'arranger. L'explosion du coût du logement en est certainement une cause majeure, les classes moyennes ne pouvant plus habiter Paris, les enfants scolarisés dans les établissements de la capitale sont ( ou seront dans un avenir plus ou moins proche )soit issus de familles (très) aisées, soit de familles ( plutôt ) défavorisées ( éligibles aux HLM ).
Et au passage:Après les employés et ouvriers, qui ne représentent plus que 5,5 % des acquéreurs parisiens (contre 14 % en 2009), c’est au tour des cadres moyens d’être expulsés de la capitale. Leur proportion parmi les acheteurs chute de 16,6 % en un an. Ce sont essentiellement les cadres supérieurs et professions libérales qui tirent leur épingle du jeu, représentant désormais 47,4 % des acquéreurs (contre 15,4 % en France).
La superficie moyenne d’un logement parisien est en retrait de 2 m² en un an, à 49,6 m².
À Paris, le taux de boursiers admis en classe de seconde ne pourra plus dépasser 50 % par lycée. C’est la nouveauté 2017 d’«Affelnet», ce logiciel d’affectation des collégiens au lycée, qui suscite angoisse et hystérie chez les parents d’élèves parisiens et leurs adolescents. Ce nouveau plafonnement entend corriger un grossier biais révélé au fil des années: de nouveaux ghettos se sont construits, les boursiers ayant concentré leurs demandes sur des établissements réputés. Pourtant, en mettant en place le «bonus boursier»*, l’académie de Paris entendait œuvrer en faveur de la mixité sociale. Laquelle aurait induit une mixité scolaire. Mais la magie n’a pas opéré. Ainsi, le réputé lycée Turgot compte aujourd’hui 83 % de boursiers, tandis que Paul Valéry, peu coté, en compte moins de 6 %. À l’arrivée, une double ségrégation, sociale et scolaire.