Ils n'ont pas reçu en complémentaire de dossiers d'élèves qui ont eu 14, 15 ou 16 en maths? Et qui auraient pu envisager d'intégrer deux ans plus tard une école d'ingénieur, certes probablement pas parmi les plus sélectives mais une école d'ingénieur quand même. De tels élèves ne seraient pas abimés par la prépa. Ils ont raison de refuser en phase complémentaire des élèves qu'ils pensent ne vont pas réussir à passer en spé. Mais je ne vois pas comment ils ont pu ne recevoir en phase complémentaire que des dossiers d'élèves sans aucune chance de passer en spé, et aucun dossier d'élève correct.Et, à Janson, ****** ******* n’a pris aucun retardataire.
"Nous refusons de céder à la démagogie. Le rectorat nous envoie des dossiers avec des moyennes de 10 en maths alors que nous recrutons à minimum 17. Quel sens y aurait-il à prendre ces jeunes pour les mettre par terre et les abîmer ?"
Supposons qu'une prépa reçoive 2000 dossiers. Elle en écarte 500. Et rapidement trie les dossiers en trois tas de 500. Elle décide de classer les deux premiers tas et donc classe 1000 élèves. Elle estime qu'elle n'aura probablement pas besoin d'aller au delà de la 1000e place donc pour gagner du temps ne classe pas individuellement le 3e tas. Mais elle pourrait avoir mal calculé et regretter de ne pas avoir classé le 3e tas. Il faudrait sûrement laisser la possibilité aux formations de reporter le classement individuel du 3e tas à plus tard, quand la liste d'attente se rapporche de la 1000e place.Une grosse bévue, c'est d'avoir écarté pour la phase complémentaire tout plein de possibilités légitimes: principalement celles de celles et ceux qui regrettent d'avoir refusé ou renoncé à un voeu, celles de celles et ceux qui ont été refusés de la listes d'attente initiale (il s'en trouve nécessairement qui n'étaient pas si loin).
Je propose pour parcoursup que les formations puissent répondre:
- refusé
- classé à tel rang
- susceptible d'être classé du xieme rang du yieme rang.