BAC 2008

Pour toutes les questions sur une discipline non présente au dessus.
Roch

Message par Roch » 16 juin 2008 19:04

gerfaut17 a écrit :Et Roch tu as le temps de caser tout ça en 4 heures :shock:
C'est vrai que c'est assez court 4h ! Pourtant je n'ai fait que 7 pages... j'ai peut-être un peu trop simplifié de temps en temps, ne mettant que les idées principales...

Sinon dans un cadre hors-examen je pense que ce sujet aurait bien mérité plus de temps, genre 6 heures... il y a énormément de concepts et d'idées et d'exemples à utiliser ! Mais c'est vrai qu'il y a le temps qui joue beaucoup... c'est bien dommage !

Roch

moreau1612

Message par moreau1612 » 16 juin 2008 19:07

Le corrigé : voici pour vous une problématique et un plan, proposés par Laurence Hansen-Love, prof de philo.

Programme : Désir, Bonheur, Morale.
Points à figurer : bonheur et illusion, stoïcisme
Textes : Gorgias (Platon), Manuel (Epictète)

Problématique : Désirer, c'est manquer. Manquer, c'est être insatisfait. Donc souffrir, plus ou moins. Mais ne préfère-t-on pas souffrir ainsi que de ne plus désirer ?

Plan :
I. La souffrance est inhérente au désir.
II. Cependant, cette souffrance ne va pas sans plaisir (cf. le dialogue du Gorgias entre Calliclès et Socrate sur les tonneaux pleins et vides).
III. On ne peut désirer sans souffrir (cf Rousseau "L'illusion cesse où commence la jouissance"). Cependant, une vie sans désir n'est pas attractive (cf. le texte de Rousseau : "Malheur à qui n'a plus rien à désirer", La Nouvelle Héloïse).

Conclusion : Etre heureux, est-ce éviter toute souffrance, comme le pensent les stoïciens ? On voit, à partir de là, la difficulté de comprendre en quoi consiste le bonheur (texte de Kant : Le bonheur, idéal de l'imagination)

Pour en savoir plus, consultez les fiches suivantes :
Le bonheur : http://lewebpedagogique.com/philosophie-bac/le-bonheur/
Le désir : http://lewebpedagogique.com/philosophie ... -le-desir/
Texte de Kant sur le bonheur : http://lewebpedagogique.com/philosophie ... e-de-kant/
Texte de Rousseau, ”Malheur à qui n’a plus rien à désirer” : http://lewebpedagogique.com/philosophie ... a-desirer/




OUfffff je suis content ça y ressemble à peu près,mais seulemetn en 6 pages...

heavenhel

Message par heavenhel » 16 juin 2008 19:12

moreau1612 a écrit : Conclusion : Etre heureux, est-ce éviter toute souffrance, comme le pensent les stoïciens ?
:shock: :shock: :shock: :shock: T'es sûr de ta source ????

moreau1612

Message par moreau1612 » 16 juin 2008 19:20

proposés par Laurence Hansen-Love

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Message par -L-C- » 16 juin 2008 19:24

Peut être les souffrances morales mais physiques je ne pense pas du tout ... C'est plutôt s'en foutre des souffrances. Car certaines sont inévitables, étant donné que une part des actions sont régies par le destin. Donc le bonheur pour les stoiciens, c'est plus apprendre à être heureux malgré la souffrance. En tout cas c'est ce que j'ai compris de la logique stoicienne.
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Message par Dodor » 16 juin 2008 19:50

J'ai pris le sujet 3, même si j'avais un gros trou sur le contexte de sa vie (mais bon, normalement, on est sensé pouvoir faire ça sans connaître l'auteur, même si j'ai mis à un moment "de son temps" ou "de son pays", en compléments du nom, bien sûr). Je dois être le seul (ou pas ?) dans tout le pays à avoir partager le texte en 4 (si, si, ça se fait, j'ai vu une copie à 18/20 comme ça je sais plus où) en discutant le texte dans une autre partie (oui, ça fait 5 parties ! :S ), car ma prof ne voyait apparemment jamais que je discutais le texte, donc là, j'ai mis les moyens avec une belle citation de Montaigne sur les lois, auteur qu'on a jamais vu cet année avec notre prof. Mais j'ai pas mis la citation de Rousseau sur les dieux et les lois car je trouvais que là ça sortait trop du sujet.
Je serai content si j'ai 10.


Le sujet sur la démonstration, si classique que ça ? Il me faisait bien peur...
Le sujet sur l'art, j'étais tenté, mais en manque de références...

Et puis, prof nulle...

Théo B

Message par Théo B » 16 juin 2008 20:46

Moi j’ai orienté mon travail autour de la problématique :
L’art n’est-il qu’une transformation du réel ? (sous-entendu -> s’il n’est pas transformation du réel alors il est autre chose que le réel et peut agir sur la cs du réel).
Est-ce une mauvaise problématique ?
Le plan est le suivant :

I. L’art s’inscrit dans le réel
L’art est matière, fait par un artiste qui a lui-même une conscience du réel et une subjectivité. L’art s’inscrit donc dans le réel comme n’importe quel objet : comment pourrait-il modifier notre conscience du réel ?
L’art est même négligeable selon Platon > l’art comme dégradation du réel dont il perd l’utilité.

II. L’art “cadre” le réel
Ayant perdu son utilité, l’objet représenté par l’art peut être appréhendé par le sujet de façon objective (car le caractère subjectif de notre rapport au réel est dû à notre intéressement (>intérêt) au réel). L’art enlève l’objet de son “dispositif” (Heidegger). L’utilité est un “voile” (Bergson, Le rire), l’art l’enlève.
Un rapport plus objectif à la réalité grâce à l’art.
De même, on étudie les effets de l’art sur l’artiste qui doit apprendre à s’approprier le réel dans son objectivité.

III. L’art objectivise le réel
L’art représente des objets tels quels, le sujet peut donc prendre conscience de sa subjectivité (Ceci n’est pas une pipe de Magritte en est un bon exemple) par comparaison. Il s’extériorise donc (conscience) et peut la corriger.
Par l’art, on peut corriger sa conscience du réel et viser une conscience plus objective.
Donc, l’art nous libère de l’utilité, de l’intérêt.

Z'en pensez quoi ?
Allez, plus que 20H d'épreuves! :P
J'ai hâte d'être mercredi soir pour pouvoir faire des maths!

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Message par -L-C- » 16 juin 2008 20:54

Théo B a écrit : III. L’art objectivise le réel
L’art représente des objets tels quels, le sujet peut donc prendre conscience de sa subjectivité (Ceci n’est pas une pipe de Magritte en est un bon exemple) par comparaison.
J'aime beaucoup cet exemple :D

Par contre tu n'as pas parlé de l'art abstrait, ou de l'art qui ne représentait pas le réel. Enfin je ne sais pas s'il le fallait mais moi je l'aurais mis.
"L'enfant est le père de l'homme" (William Wordsworth)

thegugus

Message par thegugus » 16 juin 2008 21:01

Théo B a écrit :Ayant perdu son utilité, l’objet représenté par l’art peut être appréhendé par le sujet de façon objective (car le caractère subjectif de notre rapport au réel est dû à notre intéressement (>intérêt) au réel). L’art enlève l’objet de son “dispositif” (Heidegger). L’utilité est un “voile” (Bergson, Le rire), l’art l’enlève.
vraiment pas mal ça, sauf que je n'aurai pas utilisé le mot objectif car une appréhension objective ça reste une appropriation par la désignation de l'ensemble des propriétés, alors que l'art procède d'une règle indéterminée (le talent) donc objectif me semble un peu réducteur

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Message par louisclem » 16 juin 2008 22:00

J'ai pris le sujet 2 en S, et j'ai beaucoup aimé, j'étais très soulagé de voir ce sujet. Comme je suis très intéressé par les matières scientifiques j'aime bien les sujets sur la vérité, le réel, la démonstration... où je peux y mettre mes connaissances mathématiques sur Descartes, Kant, le théorême d'incomplétude de Gödel 8) . Je sais que je peux bien réussir, et ainsi j'ai fait 6 pages, et je suis sorti en avance de 40 minutes, très content de moi. Maintenant on attend encore l'histoire-géo et la SVT qui peuvent être assez chiants :roll:
Professeur de Mathématiques
BCPST1, Lycée Hoche, Versailles

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