Beaucoup d'inexactitudes (une fois de plus) dans l'article de N. Brafman dans Le Monde, en particulier sur les passerelles qu'elle fait dater de 1998, alors qu'elles existaient bien avant ...
Le sujet était aussi traité hier matin à la radio, j'ai entendu le lien qu'ils faisaient entre le taux d'apprentissage élevé et l'absence de chomage chez les jeunes (avec en corrélation (ou pas), un taux de chomage plus élevé dans le canton de Genève par exemple où l'apprentissage est moins développé (en même temps, il n'y a plus d'industrie ... ou presque).
Interessant aussi cet extrait (qui peut aussi expliquer qu'à Genève, il y a moins d'apprentis)
Le Monde a écrit :
"Tous les Suisses adhèrent-ils à la culture de l’apprentissage ?
Ceux qui n’y adhèrent pas sont les étrangers installés en Suisse. Pour tous les autres, le calcul économique est bon. Une fois sorti de son apprentissage, le jeune trouve rapidement un emploi à un salaire tout à fait enviable. La Suisse est le pays au monde où l’adéquation entre la formation professionnelle et les besoins du marché est la plus forte"
C'est déjà ancien, à une époque, les Suisses manquaient d'informaticiens qualifiés. Les SSCi françaises (aux filiales suisses créées juste avant mai 81, comme c'est bizzare) essayaient de refiler leurs jeunes pousses, plus diplomées et déjà formées. Etant dans ce cas, en Suisse Romande, une de mes plus grosses surprises avait été de rencontrer ces jeunes apprentis qui étaient premiers de leur classe au collège, mais préféraient un apprentissage au gymnase, avec de très grosses ambitions. C'était un gros choc culturel ...
parent d'étudiants, à vrai dire il n'y en a plus qu'une, etudiante ...