Encore faudrait-il définir ce que l'on entend par solution de masse : l'IMT, Grenoble INP, Paris-Saclay ou Paristech diffèrent tant par leurs objectifs, que leur statut, leur organisation ou le niveau d'intégration recherché. Et on est bien loin, in fine, de véritables fusions. Et, en retenant une telle définition, même les Ponts s'inscrivent dans ce mouvement : l'Université Paris-Est ou même l'Ecole d'économie de Paris.Hamrock a écrit : ↑23 juil. 2017 11:44Mitigés ? Euh non, vraiment non... Il n'y a pas que Paris-Saclay ou feu ParisTech dans la vie, hein... IMT, Grenoble INP sont deux exemples de solutions de "masse" qui marchent... Il y a aussi PSL qui commence à fonctionner.
Les Ponts sont au courant de leur "fragilité" puisqu'ils ont, par le passé, cherché à fusionner avec d'autres établissements.
Le fait que les Ponts aient pu chercher à s'associer d'établissements ne traduit pas forcément l'existence d'une fragilité : au contraire le fait que l'Ecole ait su globalement maintenir sa place malgré ces rapprochements inaboutis (en fait, un seul véritable projet de fusion, avec les Mines) montre que la fusion n'est pas la seule voie qui s'offre aux écoles. D'autant plus que, ces structures restant mouvantes, ne pas avoir rejoint l'une d'entre elles, pour le moment, ne ferme pas nécessairement de porte pour l'avenir et peut même s'avérer judicieux à moyen terme. On peut prendre l'exemple des Mines qui, après avoir semblé s'intégrer à Saclay dans un premier temps, ont finalement misé sur PSL, ce qui s'avère plus payant.