Tu m'as vraiment mal compris. Tout ce que je dis me vient de plein d'étudiants de CPGE qui ont réussi divers Concours qui m'ont témoigné de leurs 2 ans de CPGE. Oui c'est une bonne idée de contacter les responsables du magistère.Benjamain a écrit : ↑25 août 2018 15:28Ce qui est assez énervant Nathan22 c'est qu'au lieu de reconnaître que tu ne sais pas de quoi tu parles. Tu n'as qu'à énoncer les avantages et désavantages de la fac selon toi. Personnellement j'ai dit ce que je savais sur la prépa et le magistère et j'ai conseillé pour le reste à l'auteur de contacter des étudiants/le service des admissions, et j'ajoute c'est une très bonne idée de contacter le professeur de physique de cette année qui lui a fait aimer cette matière je pense.
Et donc c'est inutile d'essayer de communiquer mais je réponds pour toutes les personnes qui liront ce fil et se posent des questions sur leur orientation.
Non il n'y a pas d'apprentissage bête et méchant en prépa. L'apprentissage par cœur cette année c'était simplement les développement limités, les primitives, et les formules trigos (qui sont également à savoir retrouver, comme certains DLs). Ce sont des points techniques nécessaires pour aborder certains chapitres qui représentent une partie minuscule du programme.
On apprend pas par cœur des exercices, ni des résultats, ni des astuces. Le nombre d'exercices "à astuces" vus cette année se compte sur les doigts d'une main, et le nombre de résultats vus cette année entre le cours, le TD, les colles, les Dms et les DS se compte en centaines donc, encore une fois, non, on ne les apprend pas par cœur.
Je ne dis pas que les notes n'ont pas de sens en CPGE (bien qu'elles ne veuillent pas tout dire, loin de là) mais que "bonne note", en revanche, c'est discutable. Il y a différentes exigences, différentes prépas, des classes étoilées ou non.
Je m'avance peut être, c'est ce que j'ai entendu, mais il *semblerait* qu'une bonne maîtrise du cours permette d'être admissible aux CCP. À confirmer *par des gens ayant effectivement passé les concours*.
Oui je suis d'accord avec toi sur les notes mais un élève qui a que des 2 et aucunes admissibilités ça sera difficile pour être pris. Encore faut-il apprendre le cours. Oui "bonnes" notes dépend de la prépa, du niveau de la classe etc. On est d'accord sur ça. Mais si ça ne lui plait vraiment pas, et qu'il ne tient pas le rythme, etc et qu'il y a de très mauvaises notes,il ne sera pas bien pour travailler.
Je vais copier des messages de membres d'un ancien sujet (2014) sur ce forum pour que tu comprennes mieux ce que je voulais dire
"Alors, pour répondre, je pense tout le problème réside dans le fait que, justement, il s'agit d'une préparation à des concours et pas seulement des études de maths pour la beauté de l'art.
1) Pour le Gourdon, je suis assez d'accord avec toi mais, d'un autre côté, il faut voir que, d'une part, toutes les classes ne sont pas à égalité sur le plan du cours: Ce qui est du cours pour certains (vraisemblablement toi en spé, vu où tu vas ) sera vu en exercice ou en DS, voire pas du tout, dans d'autres classes. D'où l'utilité du Gourdon pour compenser un manque dans le cours.
D'autre part, il faut voir que les exercices permettent d'acquérir un répertoire de techniques : Par exemple, je pense que quand tu allais aux Olympiades, tu avais un peu plus dans ta besace que Bezout et Pythagore De même, même en connaissant le cours, il est bon d'avoir en tête de nombreux exemples de mise en oeuvre du cours.
Pour les questions classiques, il y a aussi le problème du dosage de la difficulté. Si personne ne peut avancer dans le sujet, il est difficile de classer (cf. le problème de Koszul tenant sur une page où aucun candidat n'a dépassé la question 1a. ), d'où la nécessité d'introduire des questions "classiques" (attention, ça veut souvent dire classique pour un élève de MP* bien entraîné, pas immédiat). Et puis... il faut bien introduire le sujet par quelque chose
3) Encore une fois, le problème est que les préparationnaires sont par définition là pour... se préparer aux concours Entre les DM et les polys d'exercices interminables, il est difficile de trouver beaucoup de temps à consacrer au TIPE. Mais je conviens que c'est regrettable car, à ce niveau, le TIPE est probablement ce qui se rapproche plus d'un travail de recherche personnel."
"J'ai bachoté au sens où j'ai abattu un nombre incalculable d'exos d'oraux à partir d'un mois avant les écrits. On finit par assimiler des méthodes, et pour les exos Mines Ponts/Centrale/X j'étais capable de dire "ah ouais c'est un exo qui se résout en utilisant telle méthode" un tiers du temps.
Pour l'écrit, connaitre du "hors programme de cours" est super utile pour les Mines (rien que cette année : théorème du point fixe de Banach Picard et réduction de Jordan). Les Gourdon sont donc super utiles, je n'en avait pas mais ma prof soulignait bien les exos tellement classiques qu'il fallait les connaitre comme du cours et je l'en remercie."
Ça me rappelle quelqu'un qui disait que les prépas devraient être ce que leur nom indique, des classes préparatoires aux grandes écoles et non des classes préparatoires aux concours d'entrée aux grandes écoles.
"Par contre je suis d'accord avec Downham. Il y a des trucs qu'il faut avoir vu pour bien réussir. On a beau être brillant, si on a pas vu un truc que quelqu'un d'autre a déjà vu ou qu'on ne connaît pas les méthodes utiles aux exos d'un concours en particulier on aura du mal à intégrer. Dans toutes les matières je n'ai pas eu un seul exo que j'avais déjà fait, mais les méthodes revenaient et pour faire ca vite en une heure pour les oraux il fallait connaître des méthodes. Idem pour les écrits, il faut aller vite et écrire des trucs qui ont du sens.
Et puis comment ne pas bachoter, surtout pour Centrale qui a un concours d'entrée composé de calculs bourrins? Comment ne pas bachoter pour leurs exos de géométrie... Quand on a 10 dérivées partielles à calculer de suite on est content d'être devenu une bête à calcul en prépa.
J'en conviens que c'est pas l'idéal pour une formation scientifique, on devient des bêtes de calcul plus qu'autre chose."
Ce que je disais Benjamin c'est que justement quand tu fais des DS, des DM, des Kholles ,tu vois justement d'autres façons de démontrer les choses, d'autres théorèmes etc. Et toutes les CPGE ne sont pas égales.
Je ne dis pas que vous ne comprenez pas ce que vous faites. Mais il y a une part de par cœur (avec compréhension ou non) et de méthodes.
C'est le cas en Math et c'est le cas énormément en Physique. Pour résoudre plus facilement tels problèmes en méca, en élec...
Ce n'est pas pour rien qu'il y a tellement de livres méthodes et exercices en Math/Physique ( Recette de Sup, savoir faire en prépa, méthode et exercice) et des exercices "incontournables" du programme qu'il faut "maîtriser" sinon on ne peut pas continuer etc ...
Dans le recette de Sup en Math MPSI et les autres livres de méthode vous apprenez 3 ou 4 façons différentes de résoudre un même problème, de répondre à une même question.
C'est un constat c'est tout. Je ne dis rien de faux.
Bref j'ai terminé. Je ne répondrai plus.
J'ai répondu pour être plus clair. Nos avis ont été donnés.
Bonne après-midi
[EDIT] : Le PIRE c'est qu'il était déjà en CPGE (un peu plus d'un moins) et il est allé en fac. Il a réussi en fac et il aime la fac. Et en fac il peut tout aussi intégré un Magistère de Physique après 2 années de Licences de Physique. Après sa L1 Physique il pourra intégrer une L1 Physique plus approfondie si il en a envie.
Donc retourner en CPGE alors qu'il en est partie et qu'il est bien en fac c'est stupide.
Avant il ne savait pas qu'il pouvait aller en Magistère de Physique en se réorientant en L1 Physique. Mais il le peut.
Il prendra sa décision.