3 articles du Monde sur les doceurs et les entreprises

Pour témoigner ou appeler à témoignage ceux qui sont sortis depuis peu ou depuis longtemps de leurs écoles.

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3 articles du Monde sur les doceurs et les entreprises

Message par piroud » 14 oct. 2015 16:30

Les doctorants n’ont pas la cote dans les grandes entreprises
LE MONDE | 14.10.2015 à 11h24 • Mis à jour le 14.10.2015 à 15h28 | Par Benoît Floc'h

Il y a celles qui ne répondent pas, celles qui ne savent pas et celles qui y croient. Le Monde a demandé aux entreprises du CAC 40 si elles employaient des docteurs. Onze d’entre elles n’ont pas répondu ; quatorze ont dit ignorer combien elles en salarient ; six indiquent qu’elles en ont très peu. Enfin, neuf en comptent un nombre significatif et affirment croire en ces diplômés. Ils sont par exemple 600 chez EDF, 150 chez Orange, 1 136 chez Saint-Gobain ou encore 530 chez Renault. Un paysage extrêmement contrasté où les entreprises les plus enthousiastes envers les titulaires d’un doctorat (bac + 8) demeurent minoritaires.
Certains groupes le disent franchement : ils n’ont pas besoin de ces profils. « LVMH n’est pas le meilleur terreau pour faire pousser les docteurs, admet Hugues Schmitt, chargé de la communication du groupe de luxe. Aucune de nos soixante-dix maisons n’a d’équipe de recherche structurée, les parfums Christian Dior mis à part. » Chez Unibail, on explique  : «  La nature des activités est telle que nous recherchons avant tout des profils opérationnels, aux compétences multidisciplinaires, et donc moins de ceux tournés vers la recherche dans un domaine spécialisé. »
Au-delà de ces cas, le sort réservé par le CAC 40 aux docteurs en dit long sur la manière dont la France reconnaît ses élites. Partout dans le monde, le doctorat est la référence la plus prestigieuse de l’enseignement supérieur. La France, elle, privilégie les grandes écoles. Certains recruteurs considèrent que les docteurs « ne pourront pas s’adapter à l’entreprise », s’insurge Emeline Assémat, vice-présidente de l’Association nationale des docteurs (ANDès). « Les entreprises connaissent mal le doctorat, regrette Sandrine Javelaud, directrice de la mission « formation initiale » au Medef. Et les stéréotypes ont la vie dure : les docteurs sont parfois perçus comme des “rats de laboratoire” ou des chercheurs trop spécialisés. Quand elles veulent recruter des collaborateurs opérationnels, les entreprises ont tendance à se tourner vers les écoles d’ingénieurs, qu’elles connaissent déjà. »
Méconnaissance « mutuelle »
Mais la méconnaissance est « mutuelle », reconnaît Juliette Guérin, porte-parole de la Confédération des jeunes chercheurs. Les docteurs, dont les deux tiers souhaitent travailler dans la recherche publique, selon une étude ANDès-Association pour l’emploi des cadres (APEC), n’ont pas toujours une image positive de l’entreprise. Ils appréhendent souvent un manque de liberté de recherche ou la pression subie de la part de la hiérarchie, par exemple.

Au demeurant, souligne Juliette Guérin, ils ne savent pas toujours s’y prendre pour chercher du travail dans le privé. Un sur dix arrive sur le marché du travail sans avoir réalisé de stage dans le privé. « Ils n’ont pas les codes, les repères pour s’insérer rapidement », note Pierre Lamblin de l’APEC.
Les écoles doctorales essaient de mieux les préparer. C’est aussi le cas de l’Association Bernard Gregory (ABG), qui œuvre au rapprochement des docteurs et des entreprises depuis trente-cinq ans. « Nous les aidons à comprendre le recrutement dans le privé, explique Vincent Mignotte, président de l’ABG. Le discours, le vocabulaire, la présentation sont différents. Dans l’univers académique, le CV donne une longue liste de publications. Dans le privé, il est resserré et centré sur les résultats. »
Rien d’étonnant, donc, dans un contexte d’emploi public morose, que 14 % des docteurs soient encore sans emploi quatre à six ans après la soutenance de leur thèse. C’est ce qu’indique l’étude ANDès-APEC, réalisée à partir de 892 réponses à un questionnaire mis en ligne. « Le marché de l’emploi n’est pas reparti, constate M. Lamblin. Il manque 12 000 à 15 000 recrutements de jeunes diplômés sur des postes de cadre. Nous sommes loin des 50 000 de 2000. Depuis la crise, les entreprises privilégient les cadres expérimentés et immédiatement opérationnels. Cela se fait au détriment des jeunes diplômés. »
Le tableau est sombre. Mais « la situation a beaucoup évolué depuis quelques années, se réjouit M. Mignotte. Les grands groupes manifestent de plus en plus d’appétence pour les docteurs. Dans leurs annonces, certains disent aujourd’hui clairement qu’ils veulent des docteurs et rien d’autre. Et les PME s’y mettent. »
Un cercle vertueux s’enclenche, pensent certains. La mutation de l’université n’y est pas étrangère. Surtout, la pression économique d’une société de la connaissance mondialisée pousse les entreprises à miser fortement sur l’innovation. « Les docteurs savent résoudre des problèmes complexes et mal posés, notamment quand la solution n’est pas connue », souligne Juliette Guérin. Une thèse, cela consiste à construire des connaissances, abonde M. Mignotte : « Contrairement à l’ingénieur, il sait donc repousser les frontières. »
Des profils complémentaires
Fabien Imbault, ingénieur et directeur général de la start-up Evolution Energie, recrute des docteurs. « Ils savent élaborer un protocole scientifique pour aborder des problèmes complexes et trouver des solutions innovantes, ce que les ingénieurs ne savent pas faire, justifie le chef d’entreprise. Ce sont deux profils complémentaires. » Dans un grand groupe comme Safran, on assure également avoir accru le recrutement de docteurs depuis deux ans. « Nous développons une politique très active de recherche en développement et en technologie, indique Catherine Buche-Andrieux, responsable de la politique de recrutement. Nous avons besoin de leurs compétences. »
Spécialisé dans l’insertion des docteurs, le cabinet Adoc tourne à plein régime. « Notre activité ne s’est jamais aussi bien portée, reconnaît Marc Joos, chargé d’études dans ce cabinet. Les compétences des docteurs intéressent de plus en plus les entreprises. » Le chemin sera peut-être long, cependant. Le Medef, qui incite les recruteurs à choisir des docteurs, est dubitatif. Y en a-t-il davantage dans les entreprises ? « Je ne sais pas, répond Sandrine Javelaud. La France est encore à la ramasse par rapport aux autres pays de l’OCDE. »
J.Piroud
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Re: 3 articles du Monde sur les doceurs et les entreprises

Message par piroud » 14 oct. 2015 16:31

Embaucher un bac+8 rapporte davantage à une société qu’il ne lui coûte

LE MONDE | 14.10.2015 à 11h28 • Mis à jour le 14.10.2015 à 14h20 | Par David Larousserie

Le crédit d’impôt recherche (CIR) est la deuxième niche fiscale du budget 2016, avec 5,5 milliards d’euros remboursés pour soutenir l’effort de recherche et développement (R&D) de plus de 20 400 entreprises déclarant avoir de telles activités. Environ 1,7 % de cette enveloppe cible plus spécifiquement l’emploi des jeunes docteurs. Pour l’entreprise, signer un CDI avec un docteur lui rapporte 20 % de plus qu’il ne lui coûte, depuis la dernière réforme du CIR, en 2008. Le dispositif prend, en effet, en compte le salaire, dont l’assiette de calcul est quadruplée, mais aussi les frais de fonctionnement pendant deux ans.
« Effets d’aubaine »

Pourtant, malgré cette offre, seules 1 300 entreprises recevant du CIR y recourent (en 2012), soit environ 6 % des déclarantes. « Cette proportion stagne, car si le nombre de docteurs concernés augmente, le nombre d’entreprises demandant un crédit d’impôt recherche aussi », estime François Métivier, spécialiste de géoscience à l’Institut de physique du globe de Paris et coauteur d’un rapport critique sur ce dispositif pour l’association Sciences en marche, en avril. « Le CIR ne répond pas aux problèmes de l’emploi des docteurs », conclut-il.

Des députés essaient de corriger ce dispositif. Un amendement du groupe écologiste a été, par exemple, rejeté en commission des finances, mais sera défendu en séance. Il propose de conditionner l’octroi du CIR à l’embauche de docteur par tranche de 1 million d’euros de dépenses déclarées. « Il y a clairement des effets d’aubaine du CIR pour les grandes entreprises. Il faut réorienter le dispositif, car ses objectifs ne sont pas remplis », regrette Eva Sas, députée EELV.

En juin, les crispations sur cette niche fiscale s’étaient matérialisées par le rejet d’un rapport d’enquête sénatoriale sur le sujet. Sa rapporteure, la sénatrice communiste Brigitte Gonthier-Maurin, dans une synthèse mise en ligne mercredi 14 octobre, pointe aussi les défauts sur l’emploi scientifique du CIR. Ainsi, la proportion des docteurs dans la R&D des entreprises a baissé, tombant à 12 % en 2011, contre près de 15 % en 1997.

En juillet 2013, la Cour des comptes critiquait le taux de 120 % : « Un tel taux de soutien public, supérieur à la dépense engagée, n’apparaît pas justifié. » Elle attendait une évaluation plus précise du dispositif « Jeune docteur ». Celle-ci, en cours de validation au ministère, vise notamment à comparer les durées pour trouver un emploi en CDI en R&D pour différents diplômes, doctorats, ingénieurs…
J.Piroud
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Re: 3 articles du Monde sur les doceurs et les entreprises

Message par piroud » 14 oct. 2015 16:32

Le doctorat, un sujet politiquement miné

LE MONDE | 14.10.2015 à 11h30 | Par Adrien de Tricornot

Depuis qu’il est entré en fonction au mois de juin, Thierry Mandon, le secrétaire d’Etat chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche, a dit et réitéré sa volonté de promouvoir le diplôme de doctorat, une intention qui rejoint celle exprimée par la précédente titulaire du poste, Geneviève Fioraso. Ce diplôme sera-t-il un jour aussi reconnu en France que dans les autres pays européens ou aux Etats-Unis ? Le système dual grandes écoles-universités y fait en grande partie obstacle.

Le dernier étage du dispositif européen « LMD » (licence-master-doctorat) n’occupe pas, dans notre pays, la place de choix que ses voisins lui réservent. « Le doctorat donne toutes les clés pour innover dans tous les domaines, et c’est ce qui fait sa reconnaissance en Europe, alors qu’il souffre en France d’une méconnaissance culturelle », observe Monique Martinez, directrice de l’école des docteurs de l’université fédérale de Toulouse Midi-Pyrénées, soit 4 500 doctorants, à qui elle propose un accompagnement professionnel personnalisé : vers l’enseignement, la création d’entreprise ou l’emploi privé. Mais le système des grandes écoles reste prédominant en France, et son auto-recrutement bien rodé. Quelques institutions – l’X, l’ENA, HEC… –, leurs grands corps ou leurs réseaux d’anciens, sont aux commandes des grandes entreprises et des ministères.
Un plan « jeunes docteurs »

Les élites issues des grandes écoles se confrontent pourtant au marché international de l’emploi, celui des grandes institutions internationales et des multinationales européennes, où le PhD (doctorat), distinction universitaire suprême à bac + 8, est le diplôme le plus admiré. Et beaucoup voudraient obtenir ce titre. Ils poussent pour que l’accès du doctorat soit facilité par la formation continue.

Pris entre ces deux feux, le gouvernement affiche sa double volonté de valoriser le diplôme, et d’en élargir l’accès à un plus grand nombre. M. Mandon a notamment indiqué son souhait, dès sa nomination, d’ouvrir des places spécifiques aux docteurs dans les concours de la haute fonction publique. Cette perspective, aussi modeste soit-elle, n’enchante guère les hauts fonctionnaires. Dans le privé, M. Mandon a annoncé dans L’Express du 29 septembre, la mise en œuvre d’un plan « jeunes docteurs »dans le but de « doubler le nombre de docteurs embauchés par le secteur privé d’ici deux ans ». Une cinquantaine de « parrains-ambassadeurs », chefs d’entreprise à la retraite, vont être chargés de « vendre » les docteurs dans le privé. Et le nombre de doctorants dont le contrat est cofinancé par les entreprises, par le biais des conventions industrielles de formation par la recherche (Cifre), doit augmenter de 4 200 cette année à 5 000 en 2016.

Modestes, ces mesures montrent combien le sujet est sensible. La refonte du doctorat, qui devait entrer en vigueur en 2015, a été reportée à 2016. Un arrêté devait actualiser les textes réglementaires mais la fuite du projet, en avril, a provoqué son retrait : beaucoup d’acteurs du supérieur redoutaient la délivrance d’un diplôme au rabais. La validation des acquis de l’expérience (VAE) y était envisagée sans beaucoup de précaution, négligeant de préciser la nécessité de réaliser des travaux de recherche originaux… La refonte de l’arrêté est donc repoussée, sans doute à la fin du premier trimestre 2016. Comme l’actualisation du décret qui régit le contrat doctoral, notamment pour ouvrir la possibilité de ­concilier recherche doctorale et activité.

« Il faut valoriser le doctorat comme un diplôme professionnel mais sans porter atteinte à sa plus-value scientifique : les recherches doivent être dirigées et évaluées par des professeurs habilités », plaide Olivier Nay, président de la section science politique du Conseil national des universités et vice-président de sa commission permanente. Se voulant néanmoins « réaliste », M. Nay juge à terme « inévitable » de consentir à des aménagements : « L’université peut retrouver sa splendeur passée qui a été détruite par les grandes écoles, et fournir des contingents de personnes de haut niveau reconnues : il n’y a pas que l’ENA et l’X qui sont aptes à former des élites. » Pour distinguer les titulaires de doctorat, M. Nay suggère de décerner des mentions spéciales avec le diplôme, comme l’aptitude à devenir enseignant-chercheur, ou à présenter son travail à un prix de recherche. Le débat – sensible – reste ouvert.
J.Piroud
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Re: 3 articles du Monde sur les doceurs et les entreprises

Message par abouMPSI » 14 oct. 2015 16:44

Attendons la réaction de Paname :)

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Re: 3 articles du Monde sur les doceurs et les entreprises

Message par paname75 » 23 oct. 2015 12:50

La voilà.

Pour commencer, je vais exclure du propos les doctorats qui ne sont pas accessibles à partir d'une école d'ingénieur CTI (histoire de l'art par exemple)

Ma grille de lecture est un repère à n dimensions. Je distingue plusieurs axes.

La facilité à avoir le doctorat:

exemple un doctorat "céramique" à Limoge sera plus facile à avoir qu'un doctorat en physique fonda à l'ENS.
Entre le doctorat pour super-bons et le doctorat "on prend tout le monde". Les doctorats en bas (facile à avoir) où l'avenir est incertain. (dur ensuite de trouver un emploi par après , même en post doc)

La finalité réelle et de fait du doctorat, exemple:

- un doctorat CIFRE ou "céramique" pour aller en entreprise
- tel doctorat ENS pour devenir prof à la fac puis arriver au Ministère
- tel autre doctorat pour rentrer à l'ONERA ou au CNRS
- un doctorat pour gagner sa vie (toujours mieux que Pôle Emploi)

Le curseur entre R et D:

- un doctorat purement recherche
- un doctorat purement développement
- quelque part entre les deux
- la proximité un peu, beaucoup ou pas du tout avec une entreprise

L'importance de la thèse:

- par exemple, pendant 3 ans 10% du temps aura été consacré à une thèse pour faire beau, les 90% étant en fait du travail pour le labo
- par exemple 100% du temps sur la thèse avec publication et conférence

Le sujetde la thèse:

- un véritable sujet de recherche
- un sujet bidon (trop ciblé ou pas recherche ou trop développement)
- des sujets porteur (environnment) ou pas du tout (l'usinage de l'acier)

Les revenus:
- de pas grand chose
- à 36.000 à l'EPFL

Le doctorat comme spécialisaion:

- en fait un doctorat peut être u moyen de se spécialicé moins cher (mais plus long) qu'un Mastère spévialis

Le doctorat à l'étranger:

- en Allemage le docteur-ingénieur est un cran au dessus de l'ingénieur et permet des assez belles carrières ,assez souvent

Le doctorat comme lavage de diplôme:

- pour un M2 qui n'est pas ingénieur
- pour rattraper un petit peu l'échec aux concours CPGE (un tout petit peu)
- pour briller un peu au repas chez mémé Ginette fac à l'oncle Jérôme qui a fait les Arts.

Le niveau d'encadrement:

quelques part entre celui ou celle qui prends 10 doctorants dans un rayon de 500km et s'en fiche (si, si ça existe)
et entre celui qui installe le doctorant devant lui et dans son bureau et ne lui lâche pas les .. pendant 3ans.
Dernière modification par paname75 le 23 oct. 2015 13:23, modifié 7 fois.

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Re: 3 articles du Monde sur les docteurs et les entreprises

Message par abouMPSI » 23 oct. 2015 12:54

Fais-tu une distinction entre le docteur-ingénieur CTI et le docteur passé simplement par un Master M2 universitaire (Master en ingénierie) ?

Et feras-tu une distinction - dans quelques années, quand il y en aura plus sur le marché de l'emploi - de docteurs par VAE ou sur travaux ?
(sachant que par définition, ces nouveaux docteurs auront déjà travaillé avant leur doctorat...)

abouMPSI

Re: 3 articles du Monde sur les docteurs et les entreprises

Message par abouMPSI » 23 oct. 2015 12:58

L'article "Le doctorat, un sujet politiquement miné" est accompagné de commentaires d'abonnés du Monde.fr , si certains ont envie de les lire...
http://www.lemonde.fr/campus/article/20 ... 01467.html

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Re: 3 articles du Monde sur les doceurs et les entreprises

Message par paname75 » 23 oct. 2015 13:08

J'ai réédité.
3 articles du Monde sur les doceurs et les entreprises
J'ai pas compris à cause de "doceurs"

- les "noceurs" en entreprise qui y font la fête
- les "douceurs" en entreprises belges
- les "boceurs" en entreprise qui travaillent durs
- les "dopeurs" en entreprise qui vendent des amphés

:D
Et feras-tu une distinction - dans quelques années, quand il y en aura plus sur le marché de l'emploi - de docteurs par VAE ou sur travaux ?
(sachant que par définition, ces nouveaux docteurs auront déjà travaillé avant leur doctorat...)
c'est un peu comme les doctorats en bas (facile à avoir) où l'avenir est incertain.

abouMPSI

Re: Au secours, j'ai un diplôme tout moisi

Message par abouMPSI » 12 janv. 2016 20:43

Dans la veine de Paname75 qui conseillait le lavage de diplôme, voici le point de vue d'un écrivain chroniqueur, et diplômé d'une GE :

"Au secours, j'ai un diplôme tout moisi"

"Que faire quand votre diplôme a la valeur d’une serpillière ?"
et sa conclusion :
"La prochaine fois, vous ferez une prépa."

http://www.cadremploi.fr/editorial/cons ... moisi.html

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Re: Au secours, j'ai un diplôme tout moisi

Message par Hamrock » 12 janv. 2016 21:53

abouMPSI a écrit : "La prochaine fois, vous ferez une prépa."
Du coup, ça ne concerne personne ici, non ? :wink:
Comparatif général des prépas : http://forum.prepas.org/viewtopic.php?f=20&t=66791

Classement personnalisable des Grandes Ecoles et des Lycées (màj 2018) : http://forum.prepas.org/viewtopic.php?f=24&t=55173

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