Métiers ne nécessitant aucune connaissance
Re: Métiers ne nécessitant aucune connaissance
[quote="Adolorante"][quote="Jay Olsen"][quote="Adolorante"]T'as une relation assez particulière avec l'argent quand même.[/quote]
Dit le mec qui touche 43k fixes en sortie d'école (voire même avant ta sortie = ton diplôme, non ?)[/quote]
Alors déjà je touche 41k fixes et pas 43k et si tu considères que la sortie d'école c'est le diplôme et pas la fin de formation, effectivement. J'aurais pu toucher bien plus (des collègues vont jusqu'à 51k) mais ça aurait nécessité de faire du conseil, ce qui était hors de question. Ensuite, je suis sur Paris intra-muros, avec les coûts de la vie associés (sandwich à 8€ bonjour). (Allez, 42k avec les cours de maths en plus si tu veux.)
Je ne me plains pas non plus de mon salaire.
Mais voilà, contrairement à BEAUCOUP d'autres, je me suis préoccupé de toutes ces questions quand j'étais en prépa. La prépa, c'est deux ans de sciences après le bac qui sont faits pour s'orienter par la suite, et je ne comprends pas ceux qui sous-estiment l'impact de l'orientation post-prépa. Je suis allé dans une voie qui m'était très adaptée, avec en plus la certitude d'être relativement bien payé quoi que je veuille faire par la suite.[/quote]
S'y intéresser vraiment en prépa, à moins d'aller créer de toutes pièces un faux cv et le mettre sur le site de l'apec, je vois pas trop comment on pourrait faire..
Super idée non, le faux cv ? Le taupin se fait passer pour un diplômé de telle ou telle école, de manière à savoir quelle école lui rapporte les meilleurs appels de la part des recruteurs de l'apec
Dit le mec qui touche 43k fixes en sortie d'école (voire même avant ta sortie = ton diplôme, non ?)[/quote]
Alors déjà je touche 41k fixes et pas 43k et si tu considères que la sortie d'école c'est le diplôme et pas la fin de formation, effectivement. J'aurais pu toucher bien plus (des collègues vont jusqu'à 51k) mais ça aurait nécessité de faire du conseil, ce qui était hors de question. Ensuite, je suis sur Paris intra-muros, avec les coûts de la vie associés (sandwich à 8€ bonjour). (Allez, 42k avec les cours de maths en plus si tu veux.)
Je ne me plains pas non plus de mon salaire.
Mais voilà, contrairement à BEAUCOUP d'autres, je me suis préoccupé de toutes ces questions quand j'étais en prépa. La prépa, c'est deux ans de sciences après le bac qui sont faits pour s'orienter par la suite, et je ne comprends pas ceux qui sous-estiment l'impact de l'orientation post-prépa. Je suis allé dans une voie qui m'était très adaptée, avec en plus la certitude d'être relativement bien payé quoi que je veuille faire par la suite.[/quote]
S'y intéresser vraiment en prépa, à moins d'aller créer de toutes pièces un faux cv et le mettre sur le site de l'apec, je vois pas trop comment on pourrait faire..
Super idée non, le faux cv ? Le taupin se fait passer pour un diplômé de telle ou telle école, de manière à savoir quelle école lui rapporte les meilleurs appels de la part des recruteurs de l'apec
Toujours en train de calculer des matrices de rotation
Re: Métiers ne nécessitant aucune connaissance
Nul besoin de faire tout ça.
Tout d'abord, il faut se douter qu'il y a une dispersion intrinsèque aux chiffres donnés. Premier critère de sélection.
Il faut également se douter que dans une école généraliste cette dispersion soit encore plus grande car on est sur des domaines différents.
Il faut encore se douter qu'en province on est moins payé qu'en région parisienne.
Toutes ces informations permettent déjà de jauger les chiffres.
On peut aussi chercher différents témoignages. Dans mon cas on m'avait prémâché mon travail car l'Institut des Actuaires publie les quantiles des salaires bruts annuels en fonction du nombre d'années d'expérience.
J'ai enfin cherché s'il y avait de réelles contreparties aux salaires (déplacements en province, heures de travail difficilement soutenables...).
Et tout ça, je l'ai fait en sup.
Tout d'abord, il faut se douter qu'il y a une dispersion intrinsèque aux chiffres donnés. Premier critère de sélection.
Il faut également se douter que dans une école généraliste cette dispersion soit encore plus grande car on est sur des domaines différents.
Il faut encore se douter qu'en province on est moins payé qu'en région parisienne.
Toutes ces informations permettent déjà de jauger les chiffres.
On peut aussi chercher différents témoignages. Dans mon cas on m'avait prémâché mon travail car l'Institut des Actuaires publie les quantiles des salaires bruts annuels en fonction du nombre d'années d'expérience.
J'ai enfin cherché s'il y avait de réelles contreparties aux salaires (déplacements en province, heures de travail difficilement soutenables...).
Et tout ça, je l'ai fait en sup.
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Re: Métiers ne nécessitant aucune connaissance
C est normal. Les actuaires sont très cartésiens
Re: Métiers ne nécessitant aucune connaissance
Sauf erreur, c'est aussi sensé être le cas des ingénieurs.
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Re: Métiers ne nécessitant aucune connaissance
Cette remarque sur les ingénieurs m'a fait sourire.
(une suite en MP adressé à Adolorante ).
(une suite en MP adressé à Adolorante ).
« Occupez-vous d’abord des choses qui sont à portée de main. Rangez votre chambre avant de sauver le monde. Ensuite, sauvez le monde. » (Ron Padgett, dans Comment devenir parfait)
Re: Métiers ne nécessitant aucune connaissance
[quote="Adolorante"]Sauf erreur, c'est aussi sensé être le cas des ingénieurs.[/quote]
Moins froids
Moins calculateurs
Semi troll
Moins froids
Moins calculateurs
Semi troll
Re: Métiers ne nécessitant aucune connaissance
C'est une question de conception de la vie mais je ne parle pas du fait de désirer un salaire particulier, plutôt de la manière de l'obtenir.
À titre personnel je considère que c'est l'État qui m'a formé, et je lui dois donc fidélité (il suffit de voir les conséquences du brain drain sur notre socle social pour s'en rendre compte que sans cette fidélité, celui-ci ne fonctionne plus). Je trouve ça acceptable d'avoir un poste ailleurs dans certaines conditions, comme le fait d'avoir accès à une expérience particulière que l'on peut faire valoir en France par la suite (ou le fait de crever la dalle mais c'est normal ça). Si l'on pouvait racheter totalement ses études, ça ne me dérangerait pas.
Bref, à bac +5 on a accès à des postes qui nous permettent de vivre correctement, et c'est déjà pas mal.
Se pose alors la question de demander plus.
Je comprends qu'on veuille plus que son propre salaire, mais ça veut dire vouloir plus que ce que le marché donne. Cela veut dire que pour gagner plus, c'est à toi de te débrouiller pour valoir plus sur le marché, sans tenter de l'esquiver (donc te donner à fond en entreprise, obtenir des qualifications supplémentaires...).
En bref, je considère qu'aller à l'étranger pour gagner plus est un choix simple et individualiste, qui ne participe pas à la conversation du modèle social français.
(J'aurais une opinion tout à fait autre si on payait vraiment nos études ou s'il y avait obligation de racheter ses années d'études à l'État en partant à l'étranger.)
À titre personnel je considère que c'est l'État qui m'a formé, et je lui dois donc fidélité (il suffit de voir les conséquences du brain drain sur notre socle social pour s'en rendre compte que sans cette fidélité, celui-ci ne fonctionne plus). Je trouve ça acceptable d'avoir un poste ailleurs dans certaines conditions, comme le fait d'avoir accès à une expérience particulière que l'on peut faire valoir en France par la suite (ou le fait de crever la dalle mais c'est normal ça). Si l'on pouvait racheter totalement ses études, ça ne me dérangerait pas.
Bref, à bac +5 on a accès à des postes qui nous permettent de vivre correctement, et c'est déjà pas mal.
Se pose alors la question de demander plus.
Je comprends qu'on veuille plus que son propre salaire, mais ça veut dire vouloir plus que ce que le marché donne. Cela veut dire que pour gagner plus, c'est à toi de te débrouiller pour valoir plus sur le marché, sans tenter de l'esquiver (donc te donner à fond en entreprise, obtenir des qualifications supplémentaires...).
En bref, je considère qu'aller à l'étranger pour gagner plus est un choix simple et individualiste, qui ne participe pas à la conversation du modèle social français.
(J'aurais une opinion tout à fait autre si on payait vraiment nos études ou s'il y avait obligation de racheter ses années d'études à l'État en partant à l'étranger.)
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Re: Métiers ne nécessitant aucune connaissance
c'est tout à fait louable
du reste cela marche comme cela pour ceux qui sont carrément payés (X ENS)
sinon tu peux aussi racheter tes années d'études pour accroitre ta retraite; pas sur que cela soit un bon calcul; ton avis d'actuaire ?
du reste cela marche comme cela pour ceux qui sont carrément payés (X ENS)
sinon tu peux aussi racheter tes années d'études pour accroitre ta retraite; pas sur que cela soit un bon calcul; ton avis d'actuaire ?
Re: Métiers ne nécessitant aucune connaissance
Au niveau global ce n'est ni un bon ni un mauvais calcul car c'est calibré pour être plus ou moins équilibré.
Au niveau personnel on peut jauger selon son espérance de vie mais je ne suis pas convaincu du fait qu'il faille avoir un raisonnement financier pur pour prendre sa décision.
Au niveau personnel on peut jauger selon son espérance de vie mais je ne suis pas convaincu du fait qu'il faille avoir un raisonnement financier pur pour prendre sa décision.
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Re: Métiers ne nécessitant aucune connaissance
Et sur une telle durée, penser au risque d'effondrement du système.
Toujours en train de calculer des matrices de rotation