Ma partie préférée des articles en ligne, ce sont souvent les commentaires :
au risque de faire hurler les mathématiciens les probabilités c'est de la khonnerie. 1 candidat à la présidentielle n'a pas 1 chance sur 500, 10000 ou 500000 d'être au deuxième tour il a tout simplement une chance sur deux. soit il passe soit il est éliminé. c'est aussi simple que ça.
Il y a peut-être trop d'ingénieurs, mais pas assez d'enseignements scientifiques (au sens large).
De ce que je vois, une majorité des taupins ont choisi la prépa et visent les écoles généralistes parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils veulent. Ensuite, une part non négligeable (oui je sais, vive la rigueur
) se "réorientent" vers des carrières plus commerciales/management que techniques, parce qu'ils se rendent compte qu'ils n'en veulent pas, de technique. Au final, il y a beaucoup d'ingénieurs qu ile deviennent parce qu'ils ne savaient pas.
Si trop d'ingénieurs il y a, c'est à cause de la qualité des enseignements primaire et secondaire, et de l'écart monstrueux d'attractivité entre les écoles d'ingénieurs et les autres formations.
Si les élèves étaient plus conscients en choisissant leur voeux sur APB, et que les écoles d'ingénieurs n'étaient pas un jocker indécent (indécent dans la généralisation du procédé) qui permette tous les destins sans réorientation, ça se bousculerait moins pour devenir ingénieur.
On arrive à des absurdités : un lycéen intéressé par l'économie devrait faire S plutôt que ES ? Si tu veux faire de la gestion de projet, autant faire ingénieur.
Il faut revoir l'enseignement, et ne pas réserver les "sciences" (pour ce qu'elles sont au lycée) à une seule filière, mais en donner une part suffisante pour chaque formation. Les jeunes collégiens et lycéens seront alors moins largués, et on verra moins de conneries sur les probas.