Cela m'a fait hausser les sourcils dès le début, voilà pourquoi :
- légalement, pour le "conseil", il faut s'être déclaré auto-entrepreneur ou une autre forme d'entreprise,
- légalement encore, le travail et les recherches que tu font appartiennent à ton école doctorale, donc si ton activité de conseil a un lien avec ton sujet de thèse, tu n'as pas le droit de la vendre sans accord avec ton école doctorale (qui devrait logiquement, si elle accepte, te demander un pourcentage sur le chiffre d'affaires : tu vends quand même quelque chose qui lui appartient...),
- en début de doctorat, tes connaissances seront équivalentes à celles de n'importe quel jeune diplômé. Le "conseil" d'un jeune diplômé, tout brillant soit-il, n'est pas particulièrement recherché et quand on cherche des JD, c'est plutôt pour ou les former sur le long terme (en ce cas, si on tient à avoir un doctorant, on paie une thèse CIFRE, sinon on embauche un JD en CDI), ou pour faire de la "chair à canon", autrement dit pour abattre du travail ne demandant pas une compétence folle. Pour le deuxième cas on fera appel dans la majorité des cas à une société de prestation qui dispose de beaucoup de chair à canon.
Si tu souhaites monter une société de prestation, libre à toi, mais il y en a déjà pas mal sur le marché (Altran, Alten, LGM et tous leurs copains), et tu risques de perdre plus de temps à démarcher des potentiels clients qu'autre chose. Je vois mal comment mener à la fois le métier de commercial, celui de consultant et celui de doctorant, tout en continuant à dormir la nuit.
D'autant plus qu'en général, quand on recherche un prestataire, on en souhaite un à temps plein.