Re: Vétérinaire : un métier d'avenir ?
Publié : 27 févr. 2019 08:57
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Bosser plus, pas nécessairement, mais dans des conditions plus difficiles et avec des gardes en général plus compliquées.
Quelle est la question ?
Je suis tout à fait d'accord avec ça : qu'un veto débutant ne soit pas payé des milliers. Rassurez-vous, mon objectif n'est pas du tout de gagner 10000e, très loin de là. C'est surtout les grilles de salaires que j'ai pu trouver qui m'ont fait peur. C'est bien d'une peur que je parle, tout ce que je veux c'est que mon métier me permette de ne pas m'inquiéter de ma situation financière et qu'il soit stable dans la durée. Comme je l'ai expliqué auparavant, je ne suis pas attiré par l'argent : avoir une maison, quelques loisirs, et ça toute la vie, c'est tout ce qui m'importe !loupi a écrit : ↑26 févr. 2019 19:41Quand on sort de l'école, on ne sait pas faire grand chose, il faut bien se l'avouer, donc le salaire d'embauche ne peut pas être mirobolant car on est encore en phase d'apprentissage.AxelAgility a écrit : ↑26 févr. 2019 17:21C'est vrai cependant que l'idée de faire 7 ans d'études (des années compliquées !) au minimum, pour gagner trois quarts du salaire d'un ingénieur agronome qui aura fait 5 années moins difficiles d'accès n'est pas réjouissante...
Mais le salaire d'un véto praticien évolue rapidement avec l'expérience, idéalement en s'associant dans une clinique véto bien placée avec une bonne réputation. La pratique mixte (animaux de rente / animaux de compagnie) est un bon compromis qui rémunère assez bien.
Il n'est pas rare de pouvoir gagner 10000€ par mois en milieu de carrière. Mais tout le monde n'aura pas la bonne opportunité ni les compétences pour y prétendre. C'est comme dans tous les métiers, tout le monde n'évolue pas de la même façon avec le même diplôme de départ. Il faut aussi accepter les contraintes du métier et prendre ses responsabilités.
De toute façon, faire véto en pensant à l'argent conduira probablement à être mauvais et/ou à avoir une très mauvaise réputation, et par conséquent mènera souvent à l'opposé du but recherché.
Il me semble que tu n'as pas à t'inquiéter pour atteindre ces objectifs !AxelAgility a écrit : ↑27 févr. 2019 22:25Comme je l'ai expliqué auparavant, je ne suis pas attiré par l'argent : avoir une maison, quelques loisirs, et ça toute la vie, c'est tout ce qui m'importe !
Arrêtez, je vais finir par chialerLa-erta a écrit : ↑27 févr. 2019 09:01C'est un petit peu différent quand même.
Un TNS ne touchera aucune indemnité s'il doit cesser son activité, il peut même être redevable sur ses deniers personnels, s'il en reste, de certaines dettes non réglées liées à son ex-activité, notamment certaines charges auprès d'organismes collecteurs. Dans le cadre de professions réglementées il est soumis aux contrôles et règlements d'un Ordre, et cotisation bien sûr. Il doit aussi s'assurer pour ses activités professionnelles dont il est directement responsable et pour des arrêts d'activité liés à des problèmes de santé, si tant est que ce soit possible. Une seule erreur peut lui coûter sa réputation, il peut même être empêché d'exercer. Si son activité le nécessite il devra employer des collaborateurs, il sera donc aussi employeur avec toutes les vicissitudes qui peuvent en découler. Parmi ceux-ci les professionnels médicaux (aussi surnommés par d'autres TNS les "salariés de la sécu") sont privilégiés car ils n'ont pas à chercher de clients (patients dans leur cas), n'ont pas de problèmes concurrentiels au niveau des prix puisqu'ils sont pour la plupart conventionnés ni de défauts de paiement (parfois des retards de remboursement de la part de caisses, problèmes parfois aussi avec les patients bénéficiant de la CMU).
Au contraire un cadre salarié (qui a déjà plus d'avantages qu'un non cadre) est protégé par des lois, règlements, convention et contrat de travail, et sera indemnisé en cas d'arrêt de travail (notion de plus en plus élargie), en cas de perte d'emploi, et même s'il a commis une faute professionnelle.
Et parfois (heureusement rarement, dépend des professions aussi) le chiffre sur la dernière ligne dont vous parlez est inférieur pour un TNS à celui d'un salarié travaillant dans un secteur similaire avec des diplômes comparables et ayant droit à des RTT.
Hormis ça et quelques autres petites broutilles, la liste étant loin d'être exhaustive, il n'y a pas de différences effectivement.