L'ENS se fiche de nous !

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Re: L'ENS se fiche de nous !

Message par train epicycloidal » 26 juin 2014 09:12

padpad a écrit : @xavpoucaz. AH .. Bien vu les coeff, alors en effet, car rend non marginal le risque de voir les "réadmissibles" piquer des places aux admissibles directs. Ca justifie donc la position de l'ENS de ne pas sur-descendre la barre. Et si on veut appliquer la technique d'en rattraper "juste 4 pour l'oral", ça oblige alors en effet à augmenter les places d'admis de 4 unités sinon recours certain. Et ca ..pas forcément possible.
On en arrive bien au fait qu’il y a un caractère très aléatoire aux concours. Particulièrement dans le cas des oraux.
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Re: L'ENS se fiche de nous !

Message par padpad » 26 juin 2014 09:54

On en arrive bien au fait qu’il y a un caractère très aléatoire aux concours. Particulièrement dans le cas des oraux.
Ai-je jamais dit le contraire ?
50% de compétences, 50% de réussite ...
reste à savoir si comportement, présentation, état de fatigue le jour J, etc .. sont à classer dans compétences ( à se préparer) ou dans réussite ( au talent ..)
Celui qui entre dans le moule de la pensée unique ne doit pas s'étonner d'en sortir avec la pensée unique d'une moule.
Ou si vous préférez, plus on essaie de rentrer dans le moule plus on ressemble à une tarte.

hatonjan

Re: L'ENS se fiche de nous !

Message par hatonjan » 26 juin 2014 10:17

finalement, certains ont réellement râler ? Car une transaction avec l'ENS pour les frais et les dommages peut me sembler raisonnable...

Sur le fond, on peut toujours râler sur le "double filtre" qu'est l'admissibilité puis l'admission, il n'empêche qu'il réponds aussi à un besoin de filtrer pour avoir des oraux raisonnable en coût.

Un peu comme on envoie CV et LM, mais seuls quelques uns vont à l'entretien...

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Re: L'ENS se fiche de nous !

Message par train epicycloidal » 26 juin 2014 10:22

Pour ma part, je râle surtout sur la contradiction des oraux et des écrits. Si les oraux sont aléatoires, pourquoi perdre du temps et de l’argent à les faire passer alors qu’on pourrait rester sur le classement des écrits.

Si ils sont utiles et essentiels, alors l’ENS aurait dû dans le cas que concerne ce sujet les faire passer aux déclarés admissibles par erreur. Et de manière générale, on pourrait alors réduire les écrits à un grand QCM pour sélectionner ceux qui auront le droit de passer les oraux.
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Re: L'ENS se fiche de nous !

Message par entropix » 26 juin 2014 10:53


Aguila

Re: L'ENS se fiche de nous !

Message par Aguila » 26 juin 2014 11:20

Non mais c'est normal de les déclarer non admissibles.
Il y a une règle qui est : pour pouvoir passé les oraux il faut avoir dépasser une barre aux écrits qui est un niveau attendu. Si tu acceptes que 20 candidats (pas 4, 4 c'est Ulm seul) qui ne devrait pas être admissibles passent les oraux il faut faire passer tout ceux qui sont entre les deux pour rester dans l'égalité. Or c'est impossible parce que certains sont loin de la barre après la correction et que le nombre de gens qui devrait passer les oraux serait ahurissant dans ce cas là.
Bref, il est inadmissibles que l'erreur se soit produite, mais une fois qu'elle a eu lieu il faut la réparer au mieux et c'était la seule solution.
L'article du monde dit que les faux admissibles seront remboursés des frais engagés. Si c'est bien le cas alors l'ENS fait ce qu'il faut et je ne vois pas de meilleure solution réaliste.

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Re: L'ENS se fiche de nous !

Message par padpad » 26 juin 2014 18:29

Code : Tout sélectionner

Il y a une règle qui est : pour pouvoir passer les oraux il faut avoir dépassé une barre aux écrits qui est un niveau attendu. Si tu acceptes que 20 candidats (pas 4, 4 c'est Ulm seul) qui ne devraient pas être admissibles passent les oraux il faut faire passer tout ceux qui sont entre les deux pour rester dans l'égalité.
Mais non, non, NON, NEIN, NITCHEVO.

une fois de plus, l'erreur ne crée pas de droit. Les 20 en question ne sont nullement responsables de l'erreur qui peut leur bénéficier.
En cairicaturant ton raisonnement, on pourrait dire .. Ah ben tiens, puisque pour cause de grève de transport, on a autorisé ceux qui arrivaient entre 08h01 et 09h00 à l'épreuve à composer en fait entre 09h00 et 13h00 au lieu de 08h00 et 12h00, et puisque ce faisant ils ont pu pendant leur troisième heure de composition, qui était la quatrième des autres, voir les tronches réjouies ou défaites des autres, ou même apercevoir de loin si les autre étaient sur la page 6 de l'épreuve ou encore scotchés sur la page 3, ils ont bénéficié d'un avantage, et il faut donc autoriser les autres en fait à faire une heure de pause et à terminer aussi à 13h00, ah ben oui mais la pose les repose, donc il faut en fait décaler tout le monde de 09h00 à 13h00 .. ah ben oui mais du coup ceux qui ont réussi à arriver à 07h30 seront en hypoglycémie à 12h15 alors que ceux qui sont arrivé à 08h45 auront pris un croissant en face .. etc ..

Bref .. ou bien on limite les "rupture d'égalité" à un préjudice direct, prouvable, certain .. ou bien on ouvre la boite à coucous de l'égalité théorique option égalitarisme qui est sans fond.
Celui qui entre dans le moule de la pensée unique ne doit pas s'étonner d'en sortir avec la pensée unique d'une moule.
Ou si vous préférez, plus on essaie de rentrer dans le moule plus on ressemble à une tarte.

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Re: L'ENS se fiche de nous !

Message par padpad » 26 juin 2014 19:03

pour amateurs

( C ETAT M. X / ENA )
SPOILER:
CONSEIL D'ETAT


Statuant au contentieux


N° 314060


M. PAPAJAK


M. Gérard-David Desrameaux, Rapporteur

M. Rémi Keller, Commissaire du gouvernement


Séance du 15 janvier 2009


Lecture du 28 janvier 2009


REPUBLIQUE FRANÇAISE

AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS

Le Conseil d'Etat statuant au contentieux

(Section du contentieux, 4ème sous-section)

Vu la requête, enregistrée le 10 mars 2008 au secrétariat du contentieux du Conseil d'Etat, présentée par M. Jean-Pierre PAPAJAK, demeurant 902 rue Pierre Brossolette à Hénin-Beaumont (62110) ; M. PAPAJAK demande au Conseil d'Etat :


1°) d'annuler, d'une part, la décision du 14 décembre 2007 du directeur de l'école nationale d'administration (ENA) validant et publiant la liste des candidats admis au troisième concours 2007, d'autre part, les décisions des jurys fixant la liste des candidats admis, publiée sur le site internet de l'ENA, enfin, toutes les opérations ayant conduit à établir la liste des candidats admis au concours 2007 et, en conséquence, d'annuler le concours de l'ENA 2007 ;


2°) d'enjoindre à l'ENA de faire la lumière sur les difficultés soulevées relatives au concours 2007, de retirer des copies la demande faite aux candidats d'indiquer leur profession, de garantir la double correction des copies, de rendre communicable les appréciations portées par les correcteurs, de replacer le requérant dans la situation dans laquelle il se serait trouvé si aucune irrégularité n'avait été commise ;


Vu les autres pièces du dossier ;


Vu la note en délibéré, enregistrée le 26 janvier 2009, présentée par M. PAPAJAK ;


Vu la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 ;


Vu la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 ;


Vu le décret n° 2002-50 du 12 janvier 2002 ;


Vu le code de justice administrative ;


Après avoir entendu en séance publique :


- le rapport de M. Gérard-David Desrameaux, Conseiller d'Etat,


- les conclusions de M. Rémi Keller, Commissaire du gouvernement ;


Considérant que la requête de M. PAPAJAK doit être regardée comme tendant à l'annulation de la délibération du jury du troisième concours d'entrée à l'école nationale d'administration pour l'année 2007 arrêtant la liste des candidats admis, publiée le 14 décembre 2007 ; que le moyen tiré de l'incompétence du directeur de l'école pour procéder à la publication des résultats du concours arrêtés par le jury n'est, en tout état de cause, pas assorti des précisions permettant d'en apprécier le bien-fondé ;


Considérant que la circonstance que les candidats souhaitant choisir l'option " polonais " n'aient pas pu s'inscrire à cette épreuve par internet n'a pas créé une inégalité de traitement avec les candidats aux diverses options dès lors qu'ils ont pu, dans les mêmes conditions que ceux-ci, et ainsi d'ailleurs que l'a fait M. PAPAJAK, procéder à leur inscription par courrier ;


Considérant que le requérant reproche à l'ENA d'avoir prévu que la rubrique " profession " soit mentionnée sur les copies des épreuves écrites ; qu'il ressort des pièces du dossier que cette information, ainsi que celles relatives au nom et prénoms des candidats, figure sur la bande qui est détachée de la copie avant sa transmission aux correcteurs, et qui permet l'attribution d'un numéro d'identification, seul élément porté à la connaissance des correcteurs ; que, par suite, le moyen tiré du non respect de l'anonymat des copies manque en fait ; que ne constitue pas davantage une rupture de l'anonymat la circonstance que les candidats subissent les épreuves du concours dans différents centres situés dans des lieux géographiques distincts dont certains n'accueillent qu'un nombre réduit de candidats ;


Considérant qu'il ressort des pièces du dossier que les copies des candidats ont fait l'objet d'une double correction, conformément aux dispositions de l'article 5 du décret du 10 janvier 2002 ; qu'aucune disposition du règlement du concours n'impose que les correcteurs annotent les copies ;


Considérant qu'ainsi que le reconnaît l'ENA, la note attribuée par le jury à M. PAPAJAK à l'épreuve de culture générale n'a pas été reportée correctement par l'administration de l'école ; que cette dernière a rectifié son erreur à la suite de la demande de l'intéressé qui avait eu communication de ses copies ; que, l'erreur ainsi commise a été, en tout état de cause, sans incidence sur la non-admissibilité de M. PAPAJAK, compte tenu du nombre important de points lui faisant défaut pour atteindre le seuil d'amissibilité ;


Considérant que M. PAPAJAK conteste le sujet de l'épreuve d'économie au motif qu'il est révélateur d'une école de pensée politique et que la rédaction du libellé était imprécise ; qu'il n'appartient pas au juge administratif de contrôler le choix d'un sujet d'épreuve et des documents le composant sauf s'ils sont entachés d'erreurs matérielles ou s'ils ne respectent pas le programme des épreuves ;


Considérant qu'il ne ressort pas des pièces du dossier que l'erreur alléguée dans l'énoncé de l'épreuve écrite de questions européennes, à la supposer avérée, aurait eu pour effet de rompre l'égalité entre les candidats ;


Considérant que M. PAPAJAK conteste la note de 1, 5 que le jury lui a attribué pour l'épreuve de sociologie des organisations ; que toutefois l'appréciation portée par le jury sur la valeur des copies des candidats n'est pas susceptible d'être discutée devant le juge administratif ;


Considérant qu'il ne résulte d'aucun principe ou disposition, à caractère constitutionnel, législatif ou réglementaire que les jurys de concours ont à motiver leurs décisions ou à faire connaître aux candidats les critères dont ils font usage pour noter les épreuves ;


Considérant que le moyen tiré de ce que le jury aurait fait preuve de partialité n'est pas assorti de précisions suffisantes permettant d'en apprécier le bien-fondé ;


Considérant enfin que le détournement de pouvoir allégué n'est pas établi ;


Considérant qu'il résulte de ce qui précède que M. PAPAJAK n'est pas fondé à demander l'annulation de la délibération attaquée ; que, par voie de conséquence, ses conclusions à fin d'injonction doivent être rejetées ;


Sur les conclusions de l'école nationale d'administration tendant à ce que le Conseil d'Etat inflige à M. PAPAJAK une amende pour recours abusif :


Considérant que la faculté prévue par les dispositions de l'article R. 741-12 du code de justice administrative constituant un pouvoir propre du juge, les conclusions de l'école nationale d'administration tendant à ce que M. PAPAJAK soit condamné au versement d'une telle amende ne peuvent être accueillies ;


D E C I D E :


Article 1er : La requête présentée par M. PAPAJAK est rejetée.


Article 2 : Les conclusions de l'école nationale d'administration tendant à l'application de l'article R. 741-12 du code de justice administrative sont rejetées.


Article 3 : La présente décision sera notifiée à M. Jean-Pierre PAPAJAK et à l'école nationale d'administration.


Délibéré dans la séance du 15 janvier 2009 où siégeaient : M. Jean-Ludovic Silicani, Président de sous-section, Président ; M. Daniel Levis, Conseiller d'Etat et M. Gérard-David Desrameaux, Conseiller d'Etat-rapporteur.
L'ENS / perte de chance
SPOILER:
CONSEIL D'ETAT


Statuant au contentieux


N° 286030


M. MARCHAL


M. Pierre-Antoine Molina, Rapporteur

M. Rémi Keller, Commissaire du gouvernement


Séance du 9 novembre 2006


Lecture du 24 novembre 2006


REPUBLIQUE FRANÇAISE

AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS

Le Conseil d'Etat statuant au contentieux

(Section du contentieux, 4ème sous-section)

Vu l'ordonnance du 3 octobre 2005, enregistrée le 11 octobre 2005 au secrétariat du contentieux du Conseil d'Etat, par laquelle le président du tribunal administratif de Paris transmet au Conseil d'Etat la requête de M. Thomas MARCHAL, demeurant 1, rue du Grand Mont à Breurey-lès-Faverney (70160) ;


Vu la demande, enregistrée le 12 août 2005 au greffe du tribunal administratif de Paris, présentée par M. Thomas MARCHAL ; M. MARCHAL demande au juge administratif :


1°) d'annuler la délibération du jury du concours d'accès en troisième année (spécialité génie mécanique) à l'école normale supérieure de Cachan en tant que celle-ci ne l'a pas déclaré admis à l'issue des épreuves organisées au titre de la session 2005 ;


2°) d'enjoindre au jury de le déclarer admis au dit concours ;


Vu les autres pièces du dossier ;


Vu le décret n° 60-742 du 25 juillet 1960 modifié ;


Vu l'arrêté du 30 novembre 2004 fixant les dates d'ouverture et de clôture des inscriptions ainsi que les dates des épreuves des concours d'admission aux écoles normales supérieures (session 2005) ;


Vu l'arrêté du 4 avril 2005 fixant le nombre de postes d'élèves mis aux concours d'entrée à l'école normale supérieure (premier et deuxième concours), à l'école normale supérieure de Fontenay - Saint-Cloud, à l'école normale supérieure de Lyon, à l'école normale supérieure de Cachan (première année et troisième année) pour la session 2005 ;


Vu le code de justice administrative ;


Après avoir entendu en séance publique :


- le rapport de M. Pierre-Antoine Molina, Maître des Requêtes,


- les conclusions de M. Rémi Keller, Commissaire du gouvernement ;


Sans qu'il soit besoin de statuer sur les fins de non-recevoir soulevées par le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche :


Considérant qu'il ne ressort pas des pièces du dossier que le jury du concours aurait fondé son appréciation de la candidature de M. MARCHAL sur des éléments étrangers à son mérite ; que l'appréciation de la valeur scientifique des candidats par un jury de concours n'est pas susceptible d'être discutée devant le juge administratif ;


Considérant que la circonstance qu'il n'existait qu'un très faible écart entre les notes obtenues par M. MARCHAL et celles obtenues par le dernier candidat reçu est sans influence sur la légalité de la délibération attaquée ;


Considérant que, si M. MARCHAL prétend que le nombre de postes ouverts au concours aurait illégalement été ramené de 10 à 8 après le début des épreuves d'admissibilité, il ressort des pièces du dossier que ce nombre a été fixé à 8 par un arrêté du ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche publié le 5 avril 2005, soit avant le début des épreuves d'admissibilité de ce concours, intervenu les 19 et 20 avril 2005 ; que dès lors le moyen manque en fait ;


Considérant qu'il résulte de ce qui précède que M. MARCHAL n'est pas fondé à demander l'annulation de la délibération attaquée ; que ses conclusions à fin d'injonction doivent, par voie de conséquence, être rejetées ;


D E C I D E :


Article 1er : La requête de M. MARCHAL est rejetée.


Article 2 : La présente décision sera notifiée à M. Thomas MARCHAL, au directeur de l'école normale supérieure de Cachan et au ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche.


Délibéré dans la séance du 9 novembre 2006 où siégeaient : M. Jean-Ludovic Silicani, Président de sous-section, Président ; M. Jean-Pierre Hoss, Conseiller d'Etat et M. Pierre-Antoine Molina, Maître des Requêtes-rapporteur.
Celui qui entre dans le moule de la pensée unique ne doit pas s'étonner d'en sortir avec la pensée unique d'une moule.
Ou si vous préférez, plus on essaie de rentrer dans le moule plus on ressemble à une tarte.

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Re: L'ENS se fiche de nous !

Message par brank » 26 juin 2014 21:21

Merci padpad pour ces éclairages.

Tu aurais fait quoi à la place de l'ENS toi ?
C'est une fiotte.

Pater

Re: L'ENS se fiche de nous !

Message par Pater » 26 juin 2014 21:26

il a repondu en p2 à 10h47

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