Oscillateur à période "variable"
Oscillateur à période "variable"
Bonsoir,
Je m'intéresse aux pulsars et je souhaiterais réaliser un circuit électronique qui puisse en être l'analogue. J'ai pensé à un circuit oscillateur classique (RLC) mais les caractéristiques ne sont pas satisfaisantes (amplitude décroissante et période stable). Est-il envisageable de construire un circuit qui délivre un signal dont l'amplitude est stable et la période croissante (une forme de sinus "dilaté" au cours du temps) ? Je ne suis pas opposé à l'utilisation de composants a priori HP (amplificateurs opérationnels, transistors, etc.) si nécessaire.
Merci pour vos éventuelles idées !
Je m'intéresse aux pulsars et je souhaiterais réaliser un circuit électronique qui puisse en être l'analogue. J'ai pensé à un circuit oscillateur classique (RLC) mais les caractéristiques ne sont pas satisfaisantes (amplitude décroissante et période stable). Est-il envisageable de construire un circuit qui délivre un signal dont l'amplitude est stable et la période croissante (une forme de sinus "dilaté" au cours du temps) ? Je ne suis pas opposé à l'utilisation de composants a priori HP (amplificateurs opérationnels, transistors, etc.) si nécessaire.
Merci pour vos éventuelles idées !
Re: Oscillateur à période "variable"
J'ai pas très bien compris, tu peux dessiner la forme du signal que tu souhaites obtenir ?
Re: Oscillateur à période "variable"
Il veut un signal du type $ A\cos(\omega(t)t) $ avec une pulsation qui diminue dans le temps.
Je ne vois pas de montage qui fait ça tout seul. Avec un RLC ça le ferait si tu varies l'inductance de la bobine au cours du temps, mais à la main c'est un peu bizarre.
Plus important, pourquoi est-ce que tu veux un tel circuit ? c'est pour modéliser le comportement des quasars ? Mais dans ce cas il faudrait nous expliquer pourquoi les quasars font ça physiquement, et il faudrait que le montage mime ces raisons physiques, sinon c'est completement artificiel et mieux vaut tracer des courbes avec python...
Je ne vois pas de montage qui fait ça tout seul. Avec un RLC ça le ferait si tu varies l'inductance de la bobine au cours du temps, mais à la main c'est un peu bizarre.
Plus important, pourquoi est-ce que tu veux un tel circuit ? c'est pour modéliser le comportement des quasars ? Mais dans ce cas il faudrait nous expliquer pourquoi les quasars font ça physiquement, et il faudrait que le montage mime ces raisons physiques, sinon c'est completement artificiel et mieux vaut tracer des courbes avec python...
Re: Oscillateur à période "variable"
Je pense que Néodyme a raison, ce qui est bien en physique c'est qu'on peut transposer des phénomènes dans différents domaines, et ça serait intéressant de savoir ce qui se passe dans un pulsar pour transposer ça électriquement.
Sinon à mon avis tu vas sûrement devoir utiliser un mélangeur (analog multiplier)
Sinon à mon avis tu vas sûrement devoir utiliser un mélangeur (analog multiplier)
The Axiom of Choice is obviously true, the Well-Ordering Principle is obviously false, and nobody knows about Zorn's Lemma. - Jerry Bona
Re: Oscillateur à période "variable"
Les ampli on ne sont plus au programme ?
Pas prof.
Prépa, école, M2, thèse (optique/images) ->ingé dans le privé.
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Re: Oscillateur à période "variable"
Salut,
Tu peux pas juste réaliser un modulateur en fréquence et régler l'entrée sur une rampe ?
Tu peux pas juste réaliser un modulateur en fréquence et régler l'entrée sur une rampe ?
MPSI - PSI* - X
Re: Oscillateur à période "variable"
Seulement en PSI je crois.fakbill a écrit :Les ampli on ne sont plus au programme ?
Re: Oscillateur à période "variable"
C'est bête pour tout ce qui est analogie "electrique-autre chose" mais si ça veut dire que cette idiotie (en 2016) de Bode *asymptotique* ne ce fait plus en MP/PC alors c'est une bonne chose.
Pas prof.
Prépa, école, M2, thèse (optique/images) ->ingé dans le privé.
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Re: Oscillateur à période "variable"
Ça par contre j'en doutefakbill a écrit :mais si ça veut dire que cette idiotie (en 2016) de Bode *asymptotique* ne ce fait plus en MP/PC alors c'est une bonne chose.
Re: Oscillateur à période "variable"
Bonjour,
C'est bien un signal de type f(t) = A*cos(w(t)*t) que je souhaite. L'objectif est d'étudier quantitativement le signal obtenu par observation d'un pulsar... sans observer un pulsar. Ces étoiles émettent un rayonnement continu mais tournent assez rapidement (période de qq. ms à qq. s) et balayent la Terre périodiquement (pour ceux que l'on peut observer). Le rayonnement EM (souvent dans le domaine radio ou X) est à l'origine d'une perte d'énergie, donc d'une augmentation de la période (cette dernière est quand même très stable, on a dT/dt de l'ordre de 10^-15 en moyenne pour les pulsars visibles depuis la Terre).
Je suis d'accord avec le fait qu'il faut mettre la physique du pulsar derrière le circuit. Dans ce cas, il serait agréable que le circuit fonctionne avec une source d'énergie initialement chargée (par exemple un condensateur) ce qui modélise l'énergie de rotation initiale du pulsar, et la perte de cette énergie (lié à la dissipation par effet Joule, analogue de l'émission d'un rayonnement EM) a pour conséquence une augmentation de la période et non une diminution de l'amplitude du signal observé. Ca me semble assez difficile à obtenir, d'où ma question !
Merci pour vos réponses
C'est bien un signal de type f(t) = A*cos(w(t)*t) que je souhaite. L'objectif est d'étudier quantitativement le signal obtenu par observation d'un pulsar... sans observer un pulsar. Ces étoiles émettent un rayonnement continu mais tournent assez rapidement (période de qq. ms à qq. s) et balayent la Terre périodiquement (pour ceux que l'on peut observer). Le rayonnement EM (souvent dans le domaine radio ou X) est à l'origine d'une perte d'énergie, donc d'une augmentation de la période (cette dernière est quand même très stable, on a dT/dt de l'ordre de 10^-15 en moyenne pour les pulsars visibles depuis la Terre).
Je suis d'accord avec le fait qu'il faut mettre la physique du pulsar derrière le circuit. Dans ce cas, il serait agréable que le circuit fonctionne avec une source d'énergie initialement chargée (par exemple un condensateur) ce qui modélise l'énergie de rotation initiale du pulsar, et la perte de cette énergie (lié à la dissipation par effet Joule, analogue de l'émission d'un rayonnement EM) a pour conséquence une augmentation de la période et non une diminution de l'amplitude du signal observé. Ca me semble assez difficile à obtenir, d'où ma question !
Merci pour vos réponses