travail pendant les vacances scolaires

vous avez des questions sur la vie en prépa ?

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Message par Philippe PATTE » 21 févr. 2007 17:57

bourricot a écrit :Une coupure complète pendant quelques heures voire quelques jours, et normalement il devrait avoir envie, de lui-même, de retourner vers le boulot. Sinon, quelque chose cloche...
Je suis assez d'accord. Mais en pratique, une majorité de mes "gamins" n'ont pas beaucoup travaillé pendant le week-end quand ils arrivent en cours le lundi matin et la préparation du TD du lundi après-midi est souvent anecdotique. C'est difficile de se mettre au travail quand on ne l'a pas beaucoup fait au lycée avant le bac et qu'il y a tant d'occasions de s'amuser plus intéressantes qu'un cours de maths.
Côté prof, le premier paquet de copies après les vacances d'été est difficile aussi, preuve que ce n'est pas un problème spécifique des jeunes.
Une des difficultés à se mettre au travail vient probablement de ce que nombreux sont nos étudiants qui sont là sans savoir vraiment pourquoi.
Philippe PATTE
MP maths Lakanal Sceaux

bourricot

Message par bourricot » 21 févr. 2007 18:09

Philippe PATTE a écrit :Une des difficultés à se mettre au travail vient probablement de ce que nombreux sont nos étudiants qui sont là sans savoir vraiment pourquoi.
Le fameux "effet prépa" ! Quand je suis allé voir la conseillère d'orientation au lycée, je lui ai parlé d'archéologie. "Oh ! surtout pas ! c'est bouché !" m'a-t-elle répondu en substance (oui, déjà à cette époque c'était certainement vrai). "Vous avez de bons résultats en maths et en physique ? Alors allez en math. sup..." a-t-elle ajouté (toujours en substance, et bien que mes résultats étaient plutôt moyens que bons...).

Bon, je ne regrette pas, car j'aimais déjà bien les sciences (comme je l'ai expliqué ici), mais sans ça, je ne sais pas si j'aurais préparé les TD du lundi après-midi :wink:.
Enfin bon ! Retournons bosser...

corainth

Message par corainth » 21 févr. 2007 19:24

parent d'élèves a écrit :ok, il faut travailler, on s'en doutait :!:
Mais après une pause de 3 jours ( sur des vacances de 2 sem), on s'y remet :? Est ce qu'une moyenne de 4 à 5 h par jour, avec un arrêt de 2 jours avant de reprendre les cours, parait suffisant même pour un élève qui "misère" un peu dans une bonne prépa de province?
Merci pour vos réponses
Je trouve que 4-5h c'est déjà beaucoup, faut avoir du courage.

Philippe PATTE a écrit :Une des difficultés à se mettre au travail vient probablement de ce que nombreux sont nos étudiants qui sont là sans savoir vraiment pourquoi.
Malheuresement. Enfin, c'est, il me semble, très difficile d'avoir une idée de ce qu'on veut faire après la prépa.

Watza

Message par Watza » 21 févr. 2007 20:18

Ingénieur, recherche, prof... Sinon que va-t'on faire en prépa ? Autant arrêter les cours... ;)

corainth

Message par corainth » 21 févr. 2007 20:20

watzakamikaze a écrit :Ingénieur, recherche, prof... Sinon que va-t'on faire en prépa ? Autant arrêter les cours... ;)
:roll: Je ferais mieux d'arreter alors, ça me permettra de réflechir à ce que je veux faire.

En tout cas, j'adore le mot ingénieur, ça peut tout désigner :lol:

Watza

Message par Watza » 21 févr. 2007 20:30

Ca reste un objectif en soit... Comme ceux qui veulent leur Bac.

parent d'élèves

Message par parent d'élèves » 21 févr. 2007 20:47

En réponse à "Bourriquot":
Nous ne l'astreignons à rien du tout, nous ne faisons que nous interroger sur la quantité de travail fournie habituellement en MPSI pendant les vacances, il n'a pas besoin de nous pour s'y mettre, et le pousser aurait peut etre même l'effet inverse....
Il sait pourquoi il est là et ce qu'il veut faire plus tard et aime ce qu'il fait: certaines demonstrations de math sont meme selon ses dires "trop belles" .
Il semble juste un peu trop sûr que ses notes vont remonter en continuant un travail régulier ( je parle des notes en DS car ses notes en colles sont aux alentours de 13 /14 avec même un 18 en physique !!)
et nous nous demandons juste si son travail fourni est suffisant.

bourricot

Message par bourricot » 21 févr. 2007 22:52

Bonsoir !

J'espère que vous n'avez pas mal pris ce que j'ai dit, j'en serais fort désolé :(. Je ne suis plus professeur, et pas encore tout à fait élève (sic), je donnais juste mon opinion.
Ce que vous dîtes est très rassurant : il aime ce qu'il fait, il sait ce qu'il veut, et il travaille régulièrement : les efforts finiront certainement par payer ! Qu'il travaille autant qu'il le peut et fasse un break quand il en a marre, c'est le seul rythme en prépa (sauf pour les "hyper-surdoués", mais je n'en ai jamais rencontrés, même parmi ceux qui sont partis à Polytechnique ou l'ENS...). Et même rythme durant les vacances, sauf qu'on prend tous ses repas en famille :).

Bonne continuation !

Bourricot

BiG

Message par BiG » 28 févr. 2007 22:30

Philippe PATTE a écrit :
BiG a écrit : si ce n'est pour flooder comme d'habitude, depuis le temps ça manque.
J'hésite entre +1 et -1. :lol:
J'avais écrit "trop de trigo à mon gout"...aurai-je été censuré ? C'était une réplique fine je suis déçu qu'on ai supprimé ce message d'une utilité qui est certes peu visible mais qui illustrait mon réparti :D :roll:
(ouais enfin bon je me defend quoi...)

scherzo

Message par scherzo » 01 mars 2007 00:31

Je crois que se poser des questions sur la quantité de travail est légitime quand elle paraît insuffisante; je répondrais qu'il faut travailler "autant que possible" et ne pas se censurer question travail :-) à la condition impérative de garder la santé et d'installer idéalement un régime stationnaire. à éviter à mon avis le régime périodique avec récupération pendant les vacances, quoique on peut s'en sortir très bien dans ce mode dégradé.
Après, il faut voir qu'un travail modéré suffit souvent à intégrer une école d'ingénieurs: c'est pour cela que le système des prépas est génial par rapport aux autres: il y a un boulot à la sortie pour les gens sérieux. Le tout est de savoir laquelle, d'école.

Le travail à fournir est une notion complexe, qui dépend surtout:

du niveau de départ de l'élève,
de ses "facilités" ou difficultés,
du niveau qu'il cherche à atteindre et de la difficulté d'obtenir l'Ecole visée.

Un élève de prépa "moyen" de niveau initial "moyen" travaillant "moyennement" n'aura pas l'Ecole Polytechnique en toute probabilité: c'est juste une question de statistiques. Pour l'avoir il faut être dans les 180 "meilleurs au concours à l'instant t" en gros en MP (sur plusieurs milliers).
Après, à chacun de voir, la prépa est un monde libre, où chacun peut travailler à son rythme avec les meilleures chances de réussite, il y a suffisamment d'écoles pour tout le monde.
Et pas de jugement de valeur là-dedans: on peut s'épanouir 2 ou 3 ans, ou 10 ans après le bac...

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