fakbill a écrit : ↑23 mars 2018 15:27
"Avant d'étudier (et non pas seulement lire) des œuvres modernes, il faut savoir et comprendre ce qu'il y a eu avant"
C'est totalement faux. On peut apprécier Debussy sans rien connaitre de\à Rameau. Je suis bien conscient que l’art est un flux qui dans l’histoire et qu’on ne peut pas, dans l’absolu, déraciner une œuvre….mais ce sont des considérations de « « spécialistes » ».
Attention, je parle bien d’étudier, pas de lire/apprécier (j’avais pourtant bien précisé).
fakbill a écrit : ↑23 mars 2018 15:27
« La limite de trois œuvres impose de se focaliser sur les valeurs sûres (et surtout étudiées en long en large pour savoir quoi en dire) que sont les grand classiques »
Les grands classiques…que valent-ils si on les évalue avec notre culture actuelle, surtout si cette culture est celle d’un non spécialiste. J’ai une question simple : Qu’est ce qui fait de « La chartreuse de Parme » une œuvre tellement intéressante en 2018 ?
Par grand classique, j’entend une œuvre suffisamment connue et ancienne pour qu’il puisse y avoir des "choses" à en dire dessus, sans trop perdre un lecteur néophyte (là encore, j’avais précisé).
Il faut donc trouver une œuvre "entière", accessible et surtout qui complète deux autres œuvres (des échos, mais pas trop, des différences que l’on peut opposer/juxtaposer/etc.).
C’pas si évident, le choix ne se résume pas à trouver un beau livre.
Tu te doutes bien que des grandes œuvres, obscures à en dégoûter un bibliothécaire, sur un thème comme l’amour, il y en a à la pelle. Le choix effectué n’est pas si mal que ça.
siro a écrit : ↑23 mars 2018 18:05
S'il fallait parler d'amour, j'eusse aimé voir et lire d'autres points de vue que ceux :
- d'autres cultures que la culture classique occidentale (l'amour c'est vaste, ça a des fondements biologiques et c'est assez variables d'une culture à l'autre)
(bon ok j'ai un avis TRES réservé sur l'universalisme)
Bof, la notion d’amour actuelle dans la quasi-totalité du monde (libre
) est entièrement occidentale (les japonais te diront qu’ils ont "découvert" l’amour avec les européens, ce pourquoi les français ont cette réputation de romantiques là-bas, entre autres (vaste sujet)).
Étudier la notion d’amour d’autres cultures, c’est sortir d’un paradigme très établi. Passionnant, mais trop ambitieux pour des étudiants bac+1/2 scientifiques avec 2h de français/philo par semaine.
Et puis, au passage, rien n’empêche de lire à côté... Un bon prof fournira des listes d’œuvres sur le thème pour que l’élève ait des références. Libre à lui de se cultiver, mais je crois que nous sommes déconnectés de la réalité, celle où les élèves en majorité ne lisent même pas les œuvres obligatoires et se contentent d’apprendre des citations...