En même temps le monde médiatique en France/la société civile, c'est peuplé de philosophes à la petite semaine et de mauvais littéraires. (Les bons écrivent des bouquins dans leur coin, ou font de la recherche et/ou du travail de fond.)Kethano a écrit : ↑18 avr. 2018 01:352. Cette omission est involontaire, et ce monsieur n'a même pas ne serait-ce qu'un seul instant pu imaginer qu'un "intellectuel" puisse ne pas être un lettré (au sens large du terme). Etonnons-nous ensuite qu'avec de tels préjugés on vante sans cesse à la jeunesse les mérites des sciences molles et des formations tièdes, tout en crachant sur la soi-disant brutalité des sciences dures.
Après, est-ce différent du monde extérieur, bonne question.
True. Pour autant, je ne mettrais pas toutes les disciplines littéraires dans le même sac, et faire un peu de philo des sciences et de sciences "molles" (psycho/cogni/socio/anthropo/géo/histoire) ferait un énorme bien à beaucoup de scientifiques de formation (qui sont arrogants à tort sur ces sujets, et à qui ça ferait prendre du recul sur leur propre discipline). Malheureusement le divorce est assez clair en France (pour le moment), même si je caresse l'espoir qu'un jour on remplace la philo sur Freud par de l'épistémo pour les cours de philo au lycée en filière S (et sur de la philo de l'économie pour les ES).Quoiqu'il en soit il ne nous apprend rien : quand on y réfléchit une seconde l'utilité pour la société d'une formation en lettres - fûssent-elles modernes - est nulle (voire négative, ces oisives personnes que sont les diplômés en lettres ayant bien souvent la fâcheuse tendance d'entraîner d'autres garnements dans leurs élucubrations grotesques).
Surtout le niveau social.Je le répète cet article est symptomatique : symptomatique d'une société tournée vers le passé, glorifiant écrivains ou artistes dont les travaux ont leur place dans une bibliothèque ou dans un musée et certainement pas dans une salle de classe. La culture générale n'a jamais été une mesure satisfaisante de l'intelligence, tout au plus un proxy des capacités mémorielles et du niveau social.