Bonjour,
je n'arrive pas à comprendre comment trouver la mobilité utile et la mobilité interne d'un mécanisme, dans la définition on a:
Mobilité interne= mouvements possibles de solides ou d’ensemble
de solides n’entraînant pas le mouvement des autres solides du mécanisme
Mobilités utiles du mécanisme (en général 1 ou 2) = mouvements à fournir (via un
actionneur) au mécanisme pour le mettre en mouvement.
Prenons cet exemple
http://www.jdotec.net/s3i/Exercices/Var ... _index.htm
Je pense que $ m_u=1 $ vu la rotation que le moteur entraine
et $ m_i $ comment la trouver??
Merci
Mobilité utile et mobilité interne
Re: Mobilité utile et mobilité interne
Je pense que vos difficultés pour cerner la notion de mobilité interne sont la conséquence directe de la "définition" tout à fait fantaisiste que vous adoptez pour cerner ce concept.
Lorsqu'on étudie un mécanisme, le modèle cinématique que l'on construit (et qui se matérialise souvent par un graphe des liaisons et un schéma cinématique) comporte un nombre de mobilités égal à la différence entre le nombre d'inconnues cinématiques nécessaire pour paramétrer les liaisons (appelé en général Nc) et le rang r du systèmes homogène d'équations linéaires obtenu en traduisant les fermetures cinématiques des boucles du mécanisme : m = Nc - r . En d'autres termes, m désigne le nombre de degrés de liberté indépendants qu'il faut bloquer pour rendre le mécanisme immobile. Notez bien qu'à ce niveau, toutes les mobilités se valent !
Si on veut aller plus loin, il faut considérer le mécanisme comme un transmetteur qui est traversé par un (ou, beaucoup plus rarement plusieurs) flux d'énergie mécanique. Chaque puissance (entrante ou sortante) apparaît alors comme le produit d'un vitesse et d'un effort, et il devient facile de définir les mobilités "utiles" : ce sont tout simplement celles qui interviennent dans les expressions des puissances précédemment évoquées. Du coup, on peut dire que les mobilités "internes", ce sont les autres, celles qui n'interviennent pas dans la transmission des flux de puissance.
Imaginez un système bielle manivelle (utilisé dans une pompe p. ex.) dont la bielle serait liée à la manivelle(en liaison pivot avec le bâti) et au piston (en liaison glissière avec le bâti) par des liaisons rotules : Nc = 1+1+3+3=8. Comme il y a une seule boucle, je sais immédiatement qu'il y a au moins deux mobilités (et si mon modèles est isostatique, ce qui est très probable car je l'observe dans une position "quelconque", il y en a effectivement 2 et pas plus). Pour immobiliser complètement le mécanisme, je peux essayer de bloquer la manivelle dans une position donnée : le piston ne bouge plus, mais la bielle peut continuer à tourner autour de la droite définie par les centres des rotules...
Le mécanisme transforme certes un mouvement de rotation continu en mouvement de translation alternative, mais il assure surtout la transmission d'un flux de puissance (couple moteur x vitesse de rotation de la manivelle) ---> (force exercée sur le piston x vitesse de celui-ci). La mobilité utile apparaît naturellement comme celle liée à cette transformation de mouvement. En revanche, la rotation de la bielle autour de l'axe défini par les centres des rotules n'apparaît pas en tant que variable cinématique dans les expressions des flux énergétiques : c'est bien une mobilité interne.
Enfin, l'exemple que vous proposez dans votre post n'est pas du tout judicieux pour illustrer la notion de mobilité interne, parce que le variateur n'en comporte pas ! De plus,
Lorsqu'on étudie un mécanisme, le modèle cinématique que l'on construit (et qui se matérialise souvent par un graphe des liaisons et un schéma cinématique) comporte un nombre de mobilités égal à la différence entre le nombre d'inconnues cinématiques nécessaire pour paramétrer les liaisons (appelé en général Nc) et le rang r du systèmes homogène d'équations linéaires obtenu en traduisant les fermetures cinématiques des boucles du mécanisme : m = Nc - r . En d'autres termes, m désigne le nombre de degrés de liberté indépendants qu'il faut bloquer pour rendre le mécanisme immobile. Notez bien qu'à ce niveau, toutes les mobilités se valent !
Si on veut aller plus loin, il faut considérer le mécanisme comme un transmetteur qui est traversé par un (ou, beaucoup plus rarement plusieurs) flux d'énergie mécanique. Chaque puissance (entrante ou sortante) apparaît alors comme le produit d'un vitesse et d'un effort, et il devient facile de définir les mobilités "utiles" : ce sont tout simplement celles qui interviennent dans les expressions des puissances précédemment évoquées. Du coup, on peut dire que les mobilités "internes", ce sont les autres, celles qui n'interviennent pas dans la transmission des flux de puissance.
Imaginez un système bielle manivelle (utilisé dans une pompe p. ex.) dont la bielle serait liée à la manivelle(en liaison pivot avec le bâti) et au piston (en liaison glissière avec le bâti) par des liaisons rotules : Nc = 1+1+3+3=8. Comme il y a une seule boucle, je sais immédiatement qu'il y a au moins deux mobilités (et si mon modèles est isostatique, ce qui est très probable car je l'observe dans une position "quelconque", il y en a effectivement 2 et pas plus). Pour immobiliser complètement le mécanisme, je peux essayer de bloquer la manivelle dans une position donnée : le piston ne bouge plus, mais la bielle peut continuer à tourner autour de la droite définie par les centres des rotules...
Le mécanisme transforme certes un mouvement de rotation continu en mouvement de translation alternative, mais il assure surtout la transmission d'un flux de puissance (couple moteur x vitesse de rotation de la manivelle) ---> (force exercée sur le piston x vitesse de celui-ci). La mobilité utile apparaît naturellement comme celle liée à cette transformation de mouvement. En revanche, la rotation de la bielle autour de l'axe défini par les centres des rotules n'apparaît pas en tant que variable cinématique dans les expressions des flux énergétiques : c'est bien une mobilité interne.
Enfin, l'exemple que vous proposez dans votre post n'est pas du tout judicieux pour illustrer la notion de mobilité interne, parce que le variateur n'en comporte pas ! De plus,
- * La mobilité du solide 4 est une mobilité de réglage
* la boucle 0-3-4-0 est violemment hyperstatique
* l'absence d'une mobilité en translation (entre 2 et le bâti p. ex.) qui permettrait d'appliquer un effort presseur rend la boucle inférieure hyperstatique et le roulement sans glissement aléatoire
* l'utilisation d'une relation de roulement sans glissement est toujours complexe : selon qu'on modélise le contact entre 1 et 2 par une liaison ponctuelle parfaite (5 degrés de liberté) ou par un roulement sans glissement (3 degrés) on obtient des nombres de mobilités mais aussi des degrés d'hyperstaticité différents (je vous laisse faire les calculs)
Re: Mobilité utile et mobilité interne
SVP moi je fais une étude sur l'étau et je n'arrive pas à trouver la mobilité utile et interne. Comment faire? Merci
Re: Mobilité utile et mobilité interne
l'etau sert a imobiliser des pieces en faisant tourner une manivelle donc on peut dire que la mobilité utile est 1 vu que lorsqu'on tourne la manivelle les machoir de ce dernier font un mouvement de traslation. la mobilite interne est plus difficile a voir dependant du modele cinematique retenue pour realiser