Bienvenue à bord du topic dédié à : L'Ecole Nationale de l'Aviation Civile
Je recommande une escale sur le site officiel de l'école : http://www.enac.fr/
Posez vos questions ici. Après, en tant qu' (ex-élève) ingénieur (cursus iENAC), j'avoue que je serais moins efficace pour ce qui est des formations de pilote et d'iCNA.
EDIT du 27 juillet 2013 : Ci-dessous un extrait du rapport de la CTI (Commission des Titres d'Ingénieurs), qui a renouvelé l'habilitation de l'ENAC à délivrer le diplôme d'ingénieur.
Voici un lien vers l'étude complète : http://www.cti-commission.fr/IMG/pdf/en ... 201104.pdfEn 2011, la CTI a écrit : L’école nationale de l’aviation civile (ENAC) est un établissement public national à caractère administratif (EPA). Elle est placée sous la tutelle du ministère en charge de l'aviation civile. Au sein du ministère, elle est rattachée à la direction générale de l’aviation civile (DGAC). Ses règles d’organisation et de fonctionnement sont fixées par le décret 2007-651 du 30 avril 2007 (modifié par le décret 2010-1552 du 15 décembre 2010). L’adéquation entre les objectifs et les moyens est contractualisée par une convention annuelle entre l’ENAC et la DGAC. Créée en 1949, elle est localisée à Toulouse depuis 1968. L’école délivre un diplôme unique (titre d’ingénieur diplômé de l’ENAC, sans spécialité), en formation initiale sous statut d’étudiant et par la VAE. Elle diplôme environ 120 ingénieurs par an, elle accueille actuellement environ 315 élèves ingénieurs (sur un effectif global de 1432 inscrits dans l’ensemble des formations).
Outre le cursus d’ingénieur, l’ENAC propose des formations à partir du niveau bac+1 et accueille des doctorants. Elle forme à la plupart des métiers du domaine du transport aérien et accompagne ainsi les besoins de formation de l’ensemble des acteurs publics et privés de ce domaine. Le spectre des métiers auxquels forme l’ENAC est large. Il couvre les activités des agents d’exploitation jusqu’à celles des pilotes de ligne en passant par celles des ingénieurs ou encore des contrôleurs aériens.
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1/ Formation
L’ENAC forme en trois ans des ingénieurs du transport aérien capables d’étudier, de développer, d’intégrer, de valider, de surveiller, d’acheter, de certifier et d’exploiter les
systèmes complexes du transport aérien dans une stratégie de développement durable. L’activité de l’ingénieur l’ENAC s’exerce dans l’industrie aérospatiale, les sociétés de service et d’ingénierie informatique. Après un socle commun de compétences, les élèves ont le choix entre trois dominantes : Télécommunications aéronautiques, Informatique et trafic aérien, Techniques aéronautiques. Puis en 3ème année, ils choisissent des parcours plus individualisés. Un contrat de professionnalisation, notamment avec Aéroports de Paris, est en cours de finalisation et sera opérationnel dès la rentrée 2011.
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3/ Synthèse de l’évaluation
La CTI note tout d’abord le professionnalisme de l’école en matière de formation et d’assurance qualité, professionnalisme sans doute lié à l’expérience de formation de publics variés et au secteur industriel concerné (transport aérien) où la qualité et la sécurité doivent être la règle. Cela s’est traduit notamment par la clarté du dossier soumis à la CTI.
La CTI a noté les points forts de l'école :
* la spécificité de l’ENAC : seul établissement d’enseignement supérieur généraliste dans le domaine du transport aérien (en France, voire en Europe),
* les relations avec les partenaires industriels avec un souci constant d’amélioration,
* le tutorat par des ingénieurs diplômés (inspection d’études) pour chaque promotion d’ingénieurs ENAC
* l'environnement de l'école, lié à sa localisation géographique, avec toutes les activités de l’aéronautique et du spatial,
* la qualité des moyens humains et matériels, le dynamisme et la cohérence de la gouvernance.
Et ses points faibles :
* un nombre d’heures encadrées trop important, ce qui limite l’autonomie des élèves,
* l'insuffisance de l’utilisation des technologies de l'information et de la communication pour privilégier le travail personnel des élèves,
* la formation par la recherche insuffisamment exploitée,
* les relations internationales qui demandent à être encore développées.
Je pense qu'on peut difficilement trouver jugement plus objectif, fiable sur Internet.
