Bonsoir @Raoul133,Quel bonus aux concours ont les enfants qui ont pu effectuer moult séjours linguistiques à des prix que les boursiers ne peuvent pas s'offrir ?
Quel bonus aux concours ont les enfants qui n'ont pas eu de camarades cassos en classe parce que leur lycée privé sélectionnait à l'entrée ?
Quel bonus aux concours ont les enfants qui peuvent bénéficier de cours particuliers à 100 euros de l'heure donnés par des pointures ?
etc...
Je ne vais pas étayer ma pensée sur le sujet, ni même le lien avec la mesure implémentée dont il est question, mais je tiens à préciser quelques éléments déjà évoqués par d'autres mais dont l'importance me semble fondamentale.
Il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier. Celui qui est juste au-dessus de la ligne n'est pas différent de celui juste en-dessous.
Tous les non-boursiers n'ont pas des parents polytechniciens qui leur paient des voyages, des cours particuliers et des établissements hors de prix. Je n'en connais d'ailleurs aucun.
Je pourrais étayer ma situation personnelle, mais elle ne serait qu'un exemple parmi tant d'autres.
Je souhaite surtout ici reprendre ton argument, @grenadine :
C'est exactement ce que j'ai suggéré dans d'autres discussions. L'inégalité des chances existe, et il faut la limiter - idéalement la supprimer - autant qu'on le peut.C'est bien avant qu'il faut prendre le problème à bras le corps.
Néanmoins, on m'a fait remarquer quelque chose dans une autre discussion, à laquelle il faut méditer : "Ajouter 30 points aux boursiers aux concours coûte 0€, on ne peut pas dire pareil d'un accompagnement dès le plus jeune âge, et d'autres mesures...)."
Ce n'est donc pas qu'un problème social, mais aussi financier et politique...
Une vraie solution (et non pas un pansement) nécessitera un réel investissement, et viendra avec un véritable coût !