Merci à tous pour vos réponses qui m'aident bien
father a écrit : ↑10 janv. 2021 19:24
L étranger est une piste comme une autre. La Belgique n est plus ce qu elle était (ça reste très sélectif) mais les professionnels y sont très bien formés.
Certains travaillent évidemment en France.
Mon fils a fait ses études de kine au Benelux; il en est ravi. Il ne faut pas mettre d œillères.
Les pays de l est je connais moins et c est loin.
L Espagne est une piste réaliste mais qui a un coût...
J'irai me renseigner concernant l'étranger. D'après ce que j'ai lu sur d'autres sites, les jeunes vétérinaires formés à l'étranger qui reviennent en France ont des difficultés à trouver du travail sachant que les cliniques préfèrent engager des vétérinaires formés en France. Mais c'est une option que je vais essayer de creuser un peu plus. La Belgique j'avais entendu parler d'un système de tirage au sort avec peu de places. Pour les autres pays, j'ai déjà vu que certaines écoles faisaient une première année en français ou carrément tout un programme en anglais : je pense que le problème de la langue, que ce soit pour suivre les cours ou pour vivre dans un pays (surtout les pays de l'Est avec lesquels je n'ai strictement aucune notion linguistique), est handicapant, et même si d'après certains ont peut devenir bilingue rapidement, je pense malgré tout, peut-être à tort, que ce sera plus compliqué pour comprendre les cours et que ça demandera beaucoup (trop) de temps de travail supplémentaire sur la langue, temps que l'on a pas forcément à ce stade de nos études.
father a écrit : ↑10 janv. 2021 19:24
Imaginons que tu saches à l avance que tu n auras pas véto au bout de 3ans.
(Simple hypothèse que nous te souhaitons pas)
Tu choisirais quelle voie après ton bac ?
Tu as également un accès à véto après un master. Mais très peu de places et très long.
A vrai dire, les autres débouchés de la BCPST ne m'intéressent absolument pas, à la limite si on pouvait déboucher sur médecine en ayant échoué au concours vétérinaire pourquoi pas... Mais véto ça reste quand même mieux que médecine
Les masters je trouve ça très long, d'autant que je suis pas sûr qu'en faire un me garantira forcément une place en école vétérinaire (vu le nombre de places). J'aime bien les risques, mais à ce niveau-là c'est quand même trop pour moi...
J'ai une prépa peu sélective proche de chez moi donc je pense que c'est un peu mon plan de secours en cas de refus partout ailleurs. Si même cette prépa me refuse, je pense que je devrais me remettre en question et viser peut-être une licence ou autre...
Chaque professeur (indépendamment du lycée) peut noter serré ou lâche. On peut en avoir une idée en regardant la note la plus haute, la moyenne et la note la plus basse, si tu es celui qui a la note la plus haute, tu est le premier, donc celui qui se rapproche le plus des attentes du professeur. Cela intéresse les prépas. Si tu es deuxième et que ta note est très proche de la meilleure note, (si en plus la moyenne de la classe est basse) c'est quasi kif kif, au delà c'est difficile d'estimer (donc les dossiers seront regardés après, donc ils iront vers les prépas les moins sélectives, et c'est pour cela aussi que dans les prépas les moins sélectives peuvent faire émerger de très bons éléments, ce n'est pas une science exacte. mais le programme est le même partout)
C'est pour cela qu'il est préférable de faire le nécessaire pour être au top pour élargir les choix.
Dans ce cas-là, ce que je ne comprends pas, c'est que du coup les classes dites "de niveau" (par exemple les classes européennes) sont défavorisées ? Car forcément si on concentre des élèves ayant eu des bons résultats dans une même classe, un élève qui peut être dernier dans cette classe pourrait être premier dans une autre classe avec (sans vouloir discriminer qui que ce soit) un niveau qui serait moins bons que la classe précédente.
Je pense que le non est en trop.
Pareil être dans une prépa sélective ne te garanti pas de réussir au concours, si une prépa envoie régulièrement 30% de ses élèves en ENV, pour y croire il faut faire parti de ces 30%
Si une prépa n'envoie régulièrement qu'un seul élève, il faut être le premier.
Et c'est tout le vice des concours ce n'est pas forcément celui qui à la plus grande vocation qui réussit. Le film "première année" (c'est de la médecine mais c'est pareil) est intéressant sur le sujet.
Après c'est comme le loto, 100% des gagnants ont tentés leur chance.
Oui oui je suis tout à faire d'accord, je me suis sûrement mal exprimé sur le post initial. Après forcément, si on compare une classe MP* (avec une MP normale), vu que le niveau est un peu plus "poussé" en MP* (si puis-je dire, ne connaissant pas forcément les classes MP de près), les élèves ont plus de chance de réussir, non ? Pour les classes BCPST de prépa du top c'est un peu la même chose du coup, non ?
Futurevéto a écrit : ↑10 janv. 2021 21:44
Tout à fait! C'est même un des coefficients les plus bas à véto (ce qui m'a bien aidée d'ailleurs à intégrer car, sans être tout de même la cata, ce n'était pas ma matière forte) : 3 et 3 à l'écrit (il y a 2 épreuves) contre 5 et 5 en bio et 4 et 4 en physique et 2 à l'unique oral contre 4 et 4 en bio et 3 et 3 en physique. Et 5 en français! Ca relativise le poids des maths...
Oui, les maths valent moins que la biologie du coup... du coup ça remet encore plus en question le choix des spécialités en terminale si on vise le concours vétérinaire. Même si la biologie c'est beaucoup de par cœur, quelqu'un qui l'aurait fait en terminale sera beaucoup plus expérimenté dessus qu'un élève l'ayant lâché en première. Si on part sur ce principe, la combinaison SVT-PC/Maths complémentaires est à favoriser ? A moins que les élèves ayant fait Maths complémentaires aient de lacunes tellement grosses en maths qu'ils se retrouvent avec des notes catastrophiques aux épreuves pour véto ?