Python en CPGE
Re: Python en CPGE
Je n'étais pas dans les commissions de programme mais il me semble que les écoles y prennent part. Un consensus s'établit autour d'un projet de programme qui lui est soumis à consultation par le public puis entériné par les ministères.
La phase de décision n'a donc pas grand chose à voir avec ces avis.
La phase de décision n'a donc pas grand chose à voir avec ces avis.
Professeur d'informatique
MPI/MPI* (à partir de 2023) du Centre International de Valbonne
http://prepa.civfrance.com/
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Re: Python en CPGE
C'est vrai qu'il y a toujours beaucoup de séchage, je comprends pas vraiment puisque les sujets ont quand même l'air intéressant donc ça fait un repos entre autres. De toute manière les pseudo-codes me semblent autorisé à l'info B 2hcordinanze a écrit :Pour ma part : au maximum 3heures de maple sur toute l'année de sup, pareil cette année avec 2/3 de la classe qui sèchent. L'épreuve d'info spécifique X, pour la préparer on a pas touché 1 minute un ordi dans l'année, ça remplaçait les heures de TIPE et c'était du recopiage de correction de sujet de concours
Prépas : Lycée Kléber/Lycée La Martinière Monplaisir, en filière MPSI/MP*
2011-2013 ENS de Lyon, Département Informatique
2013-2015 Télécom ParisTech, Campus Nice-Antipolis
2016 - Now Senior strategy consultant abroad
2011-2013 ENS de Lyon, Département Informatique
2013-2015 Télécom ParisTech, Campus Nice-Antipolis
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Re: Python en CPGE
fakbill, tu es très clairement un expert dans ton domaine et tu es quelqu'un d'extrêmement pratique, et c'est vraiment tout à ton honneur. Mais à certains niveaux de décisions, il est nécessaire de sacrifier une bonne dose de praticité pour garantir l'État de droit. Je sais que cela peut paraître aberrant lorsque l'on se dit que tout pourrait être fait plus simplement, mais on oublie aussi parfois que ce type de mentions a toutes ses raisons d'apparaître* et pour des motifs bien plus impérieux que la simple praticitéfakbill a écrit :Mais cela t'aurais fait réagir autant que la défense ?
Non pas du tout : je pensais que les écoles avaient leur mot à dire donc je m'étonnais de l'absence du ministère de l'industrie.
Le gag n'est pas là : le gag est dans la fragmentation de tout ce m*** .
Très clairement, je suis sûr que tu comprends pourquoi on ne laisse pas sans aucune garantie le « chef du service de la stratégie de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle » signer pour des décisions qui touchent l'armée Cette garantie, très probablement fixée au niveau légal mais je n'en sais pas plus, c'est cet avis (je suppose conforme, c'est-à-dire qu'il doit être positif pour que la décision puisse être ainsi prise), et il est donc nécessaire de l'indiquer dans le document (sans quoi il suffit qu'un étudiant attaque l'arrêté le mois prochain pour que tu n'aies pas de Python à la rentrée). Comme tu vois, tout ça, c'est finalement très concret et ce n'est pas (que) de l'enc***age de mouches proprement français pour justifier la paye de hordes de fonctionnaires
Re: Python en CPGE
oui oui je comprends bien que tout cela est *légal*.
Loin l'idée de moins de ne pas faire signer X si la loi dit que X doit signer.
Cependant, je ne suis pas le premier à dire que c'est la *loi* qui est trop compliquée.
Je ne suis pas le premier à dire qu'on devrait essayer de simplifier les processus de décision.
On parle ici de simplifier la loi et non, bien sûr, de prendre des raccourcis.
Loin l'idée de moins de ne pas faire signer X si la loi dit que X doit signer.
Cependant, je ne suis pas le premier à dire que c'est la *loi* qui est trop compliquée.
Je ne suis pas le premier à dire qu'on devrait essayer de simplifier les processus de décision.
On parle ici de simplifier la loi et non, bien sûr, de prendre des raccourcis.
Pas prof.
Prépa, école, M2, thèse (optique/images) ->ingé dans le privé.
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Re: Python en CPGE
Simplifier la loi et les règlements, c'est un doux rêve (tout le monde est pour, mais c'est compliqué, et le parlement semble très occupé à voter plein de lois mal écrites plutôt que de simplifier les autres) même si beaucoup de boulot a été fait depuis quinze ans avec la codification.
Mais là, ce n'est pas la loi, c'est juste une ligne dans un arrêté qui ne mange pas de pain, qui n'a rien coûté à produire et qui ne gène en rien la lisibilité du texte
Mais là, ce n'est pas la loi, c'est juste une ligne dans un arrêté qui ne mange pas de pain, qui n'a rien coûté à produire et qui ne gène en rien la lisibilité du texte
Re: Python en CPGE
"qui n'a rien coûté à produire" : ben si. Un peu de temps de tous ces braves gens qui ont du lire la chose (je parle de leur conseillers) fois les tonnes de textes qu'ils ont à signer. Ce n'est pas exactement gratuit (bon ok ça ne va pas chercher loin) mais c'est profondément inefficace.
On en revient à Python? Est ce qu'il y aura du Sage?
On en revient à Python? Est ce qu'il y aura du Sage?
Pas prof.
Prépa, école, M2, thèse (optique/images) ->ingé dans le privé.
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Re: Python en CPGE
Pas de SAGE. Il y a 60% d'algo et de prog en Python tout nu avec des listes mais sans dictionnaire (a fortiori sans classes).
25% de calcul numériques à faire soit en Python+scipy soit en Scilab (au programme dichotomie, newton pivot de gauss, euler + utilisation d'une bibliothèque de calcul numérique).
15% d'algèbre relationnelle avec des TP en SQL à travers un logiciel comme Phpmyadmin (donc pas de bdds à travers Python).
Rien n’empêche un prof de maths de montrer des choses en SAGE. Personnellement je préférerais montrer du sympy car ça a l'avantage de pouvoir se rajouter facilement chez l'étudiant qui veut pousser un peu plus. Pour le cours de sup/spé en maths les possibilités de sympy sont largement suffisantes.
25% de calcul numériques à faire soit en Python+scipy soit en Scilab (au programme dichotomie, newton pivot de gauss, euler + utilisation d'une bibliothèque de calcul numérique).
15% d'algèbre relationnelle avec des TP en SQL à travers un logiciel comme Phpmyadmin (donc pas de bdds à travers Python).
Rien n’empêche un prof de maths de montrer des choses en SAGE. Personnellement je préférerais montrer du sympy car ça a l'avantage de pouvoir se rajouter facilement chez l'étudiant qui veut pousser un peu plus. Pour le cours de sup/spé en maths les possibilités de sympy sont largement suffisantes.
Professeur d'informatique
MPI/MPI* (à partir de 2023) du Centre International de Valbonne
http://prepa.civfrance.com/
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Re: Python en CPGE
MPSI/MP* -- Lycée du Parc
École Normale Supérieure -- Ulm
Ne répond pas aux relous par MP.
École Normale Supérieure -- Ulm
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Re: Python en CPGE
Très bien. Ca part juste un peu en vrille sur la fin. Pourquoi aller parler "d'algèbre relationnelle"??? Les BD c'est trivial (du point de vue de l'utilisateur de base) donc j'espère qu'on ne noye pas le poisson sous le formalisme.Pas de SAGE. Il y a 60% d'algo et de prog en Python tout nu avec des listes mais sans dictionnaire (a fortiori sans classes).
25% de calcul numériques à faire soit en Python+scipy soit en Scilab (au programme dichotomie, newton pivot de gauss, euler + utilisation d'une bibliothèque de calcul numérique).
15% d'algèbre relationnelle avec des TP en SQL à travers un logiciel comme Phpmyadmin (donc pas de bdds à travers Python).
Pas prof.
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Re: Python en CPGE
fakbill : Le but est de montrer que le modèle+algèbre relationnel permet de prendre de la hauteur et de traiter au bon niveau des problèmes de gestion de donnée. En restant au niveau SQL on a vite fait de se noyer dans les concepts pas évidents (index, attributs NULL, interclassements, ...). En plaçant le programme sur un petit noyau de l'algèbre relationnel on limite grandement la partie SQL qu'on va étudier. Cela permet notamment de ne pas avoir un risque d'inflation sur les sujets de concours (année N un concours parle d'index unique, année N+1 on considère qu'il vaut mieux en parler aux élèves même si c'est hors programme, année N+2 tous les concours parlent d'index unique, année N+3 un concours parle de ..., et au bout de 10 ans le programme a quadruplé).
Nico_ : ton lien c'est super, mais ne fais pas peur aux futurs élèves. Il s'agit de formation des enseignants. 99% de la chose est hors programme du point de vue des élèves Mais pour pouvoir enseigner n on doit connaître n^42 !
Nico_ : ton lien c'est super, mais ne fais pas peur aux futurs élèves. Il s'agit de formation des enseignants. 99% de la chose est hors programme du point de vue des élèves Mais pour pouvoir enseigner n on doit connaître n^42 !
Professeur d'informatique
MPI/MPI* (à partir de 2023) du Centre International de Valbonne
http://prepa.civfrance.com/
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