Ecoles véto post bac
Re: Ecoles véto post bac
Et pas évident physiquement non plus.
Cela dit il y a des passionnés chaque année.
Je connais un ENV Lyon pas boursier et citadin dont c'est le rêve ! Comme quoi
Cela dit il y a des passionnés chaque année.
Je connais un ENV Lyon pas boursier et citadin dont c'est le rêve ! Comme quoi
Mum
PSI* Hoche ENSTA/INSTN//SciencesPo
PT Benjam' ESTP
MPSI/PSI* Saint-Louis/Bossuet/ENSAE
PSI* Hoche ENSTA/INSTN//SciencesPo
PT Benjam' ESTP
MPSI/PSI* Saint-Louis/Bossuet/ENSAE
Re: Ecoles véto post bac
Tout à fait, elle voulait avant tout soigner et a finalement laissé Parcoursup choisir pour elle (prise dans des prépas avec taux de réussite peu élevé à véto contre PASS sciences de la vie).
Oui, j'ai une dizaine de copains aujourd'hui véto, seul un est un véto rural qui se déplace chez les clients. Pour les autres, c'est essentiellement clinique citadine et du chien/chat. Mon ami véto rural me disait qu'ils étaient par ailleurs de moins en moins nombreux à se déplacer.
A titre de comparaison, pour ceux qui sont en clinique, c'est plus rémunérateur et moins contraignant en terme d'horaires (même si travail un WE sur deux en moyenne et 8h-19h minimum sur place). Malgré ça, ça reste difficile en terme d'horaires et beaucoup d'entre eux ont aussi des gardes. Compliqué à concilier avec une vie de famille notamment, qu'on soit citadin ou rural d'ailleurs.
Et puis, il y a aussi la relation au propriétaire qui peut être très difficile et est rarement appréhendée par de jeunes étudiants qui rêvent avant tout de soigner des animaux. Le retour à la réalité peut être brutal (consultations non payées, proprios qui renoncent au soin car trop cher, euthanasies non justifiées...).
BCPST à Saint-Louis --> ENS Cachan --> Thèse en microbiologie --> Prof de SVT
Re: Ecoles véto post bac
Très instructif.
Les difficultés ne sont pas suffisamment communiquées.
Les vétos ont ils une liste des mauvais payeurs ?
Comment est ce possible en rural ou la densité est moindre et le soin vital pour l entreprise ?
Les difficultés ne sont pas suffisamment communiquées.
Les vétos ont ils une liste des mauvais payeurs ?
Comment est ce possible en rural ou la densité est moindre et le soin vital pour l entreprise ?
Re: Ecoles véto post bac
C'est un peu pour ça que certaines assurances proposent des contrats d'assurance-maladie pour animaux domestiques *.
(Comme si c'était plus important philosophiquement de soigner Médor qu'un petit enfant du San Salvador.)
* des mathématiciens actuaires ont certainement calculé les statistiques des risques.
(Comme si c'était plus important philosophiquement de soigner Médor qu'un petit enfant du San Salvador.)
* des mathématiciens actuaires ont certainement calculé les statistiques des risques.
« Occupez-vous d’abord des choses qui sont à portée de main. Rangez votre chambre avant de sauver le monde. Ensuite, sauvez le monde. » (Ron Padgett, dans Comment devenir parfait)
Re: Ecoles véto post bac
Les primes ne sont pas gratuites.
Et les conditions d accès limitatives (âge notamment)
Je doute qu il y ait des contrats pour les bovins.
Et les conditions d accès limitatives (âge notamment)
Je doute qu il y ait des contrats pour les bovins.
Re: Ecoles véto post bac
Je pense freija disait que c'était plutôt en clinique qu'il y avait des mauvais payeurs, et que dans le rural la contrainte c'était les déplacements pour un revenu moindre.
Dans le rural le véto est indispensable, mais les éleveurs de moins en moins argentés, difficile de faire payer tout le temps passé.
De nos jours pour un indépendant le bon payeur est l'exception et le mauvais payeur la règle.
Re: Ecoles véto post bac
Viser les niches : équin, nac… ?
Re: Ecoles véto post bac
[/quote]
Oui, j'ai une dizaine de copains aujourd'hui véto, seul un est un véto rural qui se déplace chez les clients. Pour les autres, c'est essentiellement clinique citadine et du chien/chat. Mon ami véto rural me disait qu'ils étaient par ailleurs de moins en moins nombreux à se déplacer.
A titre de comparaison, pour ceux qui sont en clinique, c'est plus rémunérateur et moins contraignant en terme d'horaires (même si travail un WE sur deux en moyenne et 8h-19h minimum sur place). Malgré ça, ça reste difficile en terme d'horaires et beaucoup d'entre eux ont aussi des gardes. Compliqué à concilier avec une vie de famille notamment, qu'on soit citadin ou rural d'ailleurs.
Et puis, il y a aussi la relation au propriétaire qui peut être très difficile et est rarement appréhendée par de jeunes étudiants qui rêvent avant tout de soigner des animaux. Le retour à la réalité peut être brutal (consultations non payées, proprios qui renoncent au soin car trop cher, euthanasies non justifiées...).
[/quote]
Je souscris tout à fait à ce qu'explique Freija. Je n'ai pas encore d'expérience moi-même, mais j'en discute beaucoup avec ma soeur (clinique canine en région parisienne) et ma cousine (clinique mixte dans un bled paumé à la limite de la Corrèze et du Puy-de-Dôme). Même si en ville on n'a pas la contrainte des vêlages nocturnes, ça reste difficile en termes d'horaires, en effet 8h-20h en moyenne 4 jours par semaine plus un samedi sur deux plus un dimanche de garde tous les deux mois. L'avantage d'être salariée est qu'on est pas impacté par les "mauvais payeurs", l'inconvénient est que le salaire n'est pas si mirobolant que ça contrairement à une légende urbaine tenace... Les droits à congé sont pour ma cousine en rurale un peu plus intéressants que pour ma soeur en ville (7 semaines contre 5), mais le salaire est en effet plus faible. Vivre en milieu rural a ses avantages (coût de la vie) et ses inconvénients (pas beaucoup de divertissements possibles après 17h).
La relation au propriétaire, notamment certains éleveurs, est parfois surréaliste : on a d'ailleurs bien ri (jaune) en lisant dans l'article que j'ai posté au début de ce fil le témoignage de ce jeune qui "rêve de s'assoir avec l'éleveur à la table de la cuisine pour partager le café".
Le taux de suicide chez les vétos est de 4 fois plus que la moyenne nationale, cela s'explique sans doute plus par les conditions d'exercice que par le fait qu'ils sont recrutés après 2 ans de prépa.
Pour finir, il serait délicat, selon ma soeur et ma cousine, d'augmenter considérablement le nombre de vétos ruraux. Certes on en manque, mais sauf dans quelques endroits le nombre d'animaux de rente est faible en France, un afflux de praticiens risquerait de paupériser encore plus les rares qui exercent.
Il n'en reste pas moins (terminons sur une note optimiste) que cela reste un métier de passion, que ma soeur et ma cousine ont l'air super épanouies, et que je me réjouis de rejoindre bientôt cette profession.
Oui, j'ai une dizaine de copains aujourd'hui véto, seul un est un véto rural qui se déplace chez les clients. Pour les autres, c'est essentiellement clinique citadine et du chien/chat. Mon ami véto rural me disait qu'ils étaient par ailleurs de moins en moins nombreux à se déplacer.
A titre de comparaison, pour ceux qui sont en clinique, c'est plus rémunérateur et moins contraignant en terme d'horaires (même si travail un WE sur deux en moyenne et 8h-19h minimum sur place). Malgré ça, ça reste difficile en terme d'horaires et beaucoup d'entre eux ont aussi des gardes. Compliqué à concilier avec une vie de famille notamment, qu'on soit citadin ou rural d'ailleurs.
Et puis, il y a aussi la relation au propriétaire qui peut être très difficile et est rarement appréhendée par de jeunes étudiants qui rêvent avant tout de soigner des animaux. Le retour à la réalité peut être brutal (consultations non payées, proprios qui renoncent au soin car trop cher, euthanasies non justifiées...).
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Je souscris tout à fait à ce qu'explique Freija. Je n'ai pas encore d'expérience moi-même, mais j'en discute beaucoup avec ma soeur (clinique canine en région parisienne) et ma cousine (clinique mixte dans un bled paumé à la limite de la Corrèze et du Puy-de-Dôme). Même si en ville on n'a pas la contrainte des vêlages nocturnes, ça reste difficile en termes d'horaires, en effet 8h-20h en moyenne 4 jours par semaine plus un samedi sur deux plus un dimanche de garde tous les deux mois. L'avantage d'être salariée est qu'on est pas impacté par les "mauvais payeurs", l'inconvénient est que le salaire n'est pas si mirobolant que ça contrairement à une légende urbaine tenace... Les droits à congé sont pour ma cousine en rurale un peu plus intéressants que pour ma soeur en ville (7 semaines contre 5), mais le salaire est en effet plus faible. Vivre en milieu rural a ses avantages (coût de la vie) et ses inconvénients (pas beaucoup de divertissements possibles après 17h).
La relation au propriétaire, notamment certains éleveurs, est parfois surréaliste : on a d'ailleurs bien ri (jaune) en lisant dans l'article que j'ai posté au début de ce fil le témoignage de ce jeune qui "rêve de s'assoir avec l'éleveur à la table de la cuisine pour partager le café".
Le taux de suicide chez les vétos est de 4 fois plus que la moyenne nationale, cela s'explique sans doute plus par les conditions d'exercice que par le fait qu'ils sont recrutés après 2 ans de prépa.
Pour finir, il serait délicat, selon ma soeur et ma cousine, d'augmenter considérablement le nombre de vétos ruraux. Certes on en manque, mais sauf dans quelques endroits le nombre d'animaux de rente est faible en France, un afflux de praticiens risquerait de paupériser encore plus les rares qui exercent.
Il n'en reste pas moins (terminons sur une note optimiste) que cela reste un métier de passion, que ma soeur et ma cousine ont l'air super épanouies, et que je me réjouis de rejoindre bientôt cette profession.
2018-2019 : Saint-Louis/BCPST1
2019-2020 : Saint-Louis/BCPST2
2020-...: ENVA
2019-2020 : Saint-Louis/BCPST2
2020-...: ENVA
Re: Ecoles véto post bac
Les ingénieurs ont intérêt à développer des véhicules autonomes et des systèmes de téléconsultation pour que les vétérinaires et médecins de campagne passent moins de temps sur les routes à lacets.
(mais ça mettra encore des années et des années à être disponible commercialement)
Il faudra aussi que l'industrie de la vidéo se développe pour occuper les loisirs avec une bonne connexion télécom le soir après 17 h.
(mais ça mettra encore des années et des années à être disponible commercialement)
Il faudra aussi que l'industrie de la vidéo se développe pour occuper les loisirs avec une bonne connexion télécom le soir après 17 h.
« Occupez-vous d’abord des choses qui sont à portée de main. Rangez votre chambre avant de sauver le monde. Ensuite, sauvez le monde. » (Ron Padgett, dans Comment devenir parfait)
Re: Ecoles véto post bac
La vidéo ce n est pas comme rencontrer physiquement les gens.
Le confinement l a prouvé.
Quant aux vêlages à distance faudra m expliquer.
Le confinement l a prouvé.
Quant aux vêlages à distance faudra m expliquer.