Deviling a écrit :Il y a les deux, une baisse du niveau général et un déséquilibre. Selon moi, une plus grande spécialisation des classes peut apporter une solution. Combien voit on d'élèves intéressé par la bio mais galérer en maths en S ou à l'inverse des élèves excellents en maths galérant en histoire géo... A cause de ces profils aussi variés, le niveau ne peut qu'être baissé. Pour l'exemple des prépas, le niveau de connaissance diminue peut-être, mais la notion n'est pas supprimée, juste repoussée, ce qui provoque des études de plus en plus longues.
Je ne vois pas pourquoi le niveau général est nécessairement plus bas : peut-être que les élèves actuels ont des connaissances moins approfondies mais dans plus de domaines (ou peut-être pas, je ne connais pas les programmes d'il y a une vingtaine d'année...). Ceci dit je ne dit pas que c'est bien, je suis assez d'accord sur le fait que les filières devraient être un peu plus spécialisées. Pour la prépa, je ne suis pas d'accord, beaucoup de notion vues en prépa n'ont aucune utilité en elle-même dans l'apprentissage du métier qui commence en école et n'auront donc pas à être rattrapées. Les exceptions sont pour les futurs chercheurs et profs, mais est ce que le retard est tel que la durée d'étude doit être allongée ?
Deviling a écrit :Justement, la moyenne n'augmente pas. Au contraire, elle diminue, même sur des choses simples. Les jeunes d'aujourd'hui ne savent plus compter, ni écrire correctement et n'ont aucune culture générale.
Mouai, c'est un tout petit peu péremptoire comme affirmation non ? Pour ce qui est de l'orthographe et du calcul mental, à la rigueur, la culture générale, ça reste à prouver. Honnêtement, j'ai toujours un petit peu de mal avec les comparaisons entre les époques. Les générations évoluent avec leurs époques: notre époque est celle de la communication ultra rapide et de l'Internet, les jeunes s'adaptent, sont bien plus habiles que la plupart de leurs aînés pour chercher de l'information et utiliser les nouvelles technologies, mais sont nuls en orthographe parce que les modes de communication ont évolué. Les jeunesses de chaque époques ont leur caractéristiques et leur qualités propres, l'éducation suit plus ou moins ces évolutions.
Deviling a écrit :Et alors ? Comme tu la dit au premier point, on voit des notions qui ne nous serviront jamais en prépa, mais c'est pareil ailleurs. Et là, tu dis que ce n'est pas grave de devoir avoir un BAC +5 pour un métier qui ne nécessite même pas un BAC +3. Le problème des élèves qui se plantent en fac, c'est un problème qui vient du BAC et même de bien avant : on retarde au maximum la sélection scolaire. Pour caricaturer, si 10 000 veulent un poste, accessible en 10 ans, qu'est ce qui est le plus naturel pour toi ? Garder ces 10 000 personnes durant 9 ans ou réduire le nombre chaque année ? En ce moment la politique au sujet des études supérieures est plus proche du premier choix.
Non ce n'est pas pareil que la prépa, parce qu'il ne s'agit pas seulement des notions que l'on apprend mais aussi du développement chez une personne de sa capacité à analyser, à comprendre ce qui l'entoure, à développer l'esprit critique etc. : bref, a en faire un meilleur citoyen. Même cela ne s'acquiert bien sûr pas que par l'éducation, elle peut quand même grandement aider. Donc oui, je maintiens que c'est bien d'élever le niveau d'étude moyen. Les métiers nécessitant BAC+3 ou BAC+5, ça n'a pas vraiment de sens à par pour certains métiers très particuliers: en France nos ingénieurs font des métiers qui sont fait par des docteurs aux Etats-Unis...
Après, je pense qu'on diminuerai un peu les problèmes d'entassement dans les filières sans débouchés par exemple en améliorant l'orientation post-bac, en créant des filières plus professionnalisante et plus proches de ce que recherchent les entreprises... En tout cas je pense qu'il y a d'autres moyens que de rendre l'accès à l'enseignement supérieur plus élitiste.