Quel est mon niveau ?

[Nico_]

Oui par torcher j'entends finir le sujet ou presque (disons avoir du mal à quelques rares questions, sans parler de la rédaction). Je ne vois pas ce que tu appelles "peu nombreux", mais il y en a un nombre significatif. Quand je dis "plein", ça veut dire qu'il n'y en a pas qu'un ou deux en France.

[Hoetre]

Juste pour revenir sur un message pas si récent que ça, mais qui m'a fait bondir :

Je précise aussi qu'il y a "plein" d'élèves en Terminale capables de torcher un sujet de maths d'Ulm sans aucun soucis.

Ça dépend ce que tu appelles "torcher", mais bon, si "torcher" signifie "terminer le sujet" ou "avoir une excellente note", c'est évidemment du flan, puisque peu nombreux sont les élèves de spé (qui furent nécessairement ces élèves de Terminale que tu cites, et se sont améliorés entre temps) qui torchent les épreuves d'ENS.

Ah ouf tu me rassures, je suis pas le seul a être surpris par ces propos ^^
on est d'accord que "plein", ça reste un nombre compris entre 0 et 10 hein ? :p
Non parce que bon, je connais désormais 4 personnes qui ont eu Ulm cette année, je les considère comme des individus particulièrement brillants, qui ont une compréhension très profonde du cours, des idées remarquables, etc, mais euh... aucun n'était capable de torcher les épreuves d'Ulm en terminale. D'ailleurs, ils ne les ont pas torché en spé non plus :p
Quand je vois qu'un mec a été sur liste principale à Ulm sans pour autant avoir torché les épreuves (des notes autour de 12 aux oraux spécifiques à Ulm, un 17 à l'oral Maths ULC) , je me dis bien qu'il n'y a pas une quarantaine de personnes qui sont capables de torcher des oraux d'Ulm.

Après, p't'être effectivement que le top 3 de chaque année est vraiment solide, et tant mieux, il en faut un peu comme ça, ça nous fera des médailles Fields :p

[V@J]

Bah... étant donnée l'importance des maths pour rentrer à l'ENS Ulm, mon classement jadis, les notes que j'avais eues en physique et l'impression que m'avaient laissée les différentes épreuves de maths, je peux t'assurer que les gens qui torchaient les épreuves de maths "sans aucun souci" devaient se compter sur les doigts de la main. Après, c'est sûr, si tu parles d'être capable d'avoir une bonne note (et encore, puisque tu négliges la rédaction) à une épreuve de maths donnée c'est différent, mais bon, si trivialiser les maths à Ulm était si faisable que ça pour des terminales, je pense que ça se saurait, puisqu'un certain nombre d'élèves de sup aurait déjà été admis (et pas un tous les trois ans).

[Nico_]

@Hoetre : J'entendais un peu plus que 10 malgré tout. C'est difficile d'estimer mais une bonne trentaine, en comptant les chinois qui débarquent, ne me parait pas exagéré.

@V@J : Torcher sans aucun soucis ça ne veut pas dire avoir 18+ pour moi, justement à cause de la rédaction. C'est juste avoir les outils et les idées et la technique nécessaire pour répondre aux questions. Ensuite oui, je ne parle pas de faire un triple 20, mais de ne pas être en difficulté devant un sujet d'Ulm de manière générale. Pour les sups, si il n'y avait que des épreuves de maths à Ulm, il y en aurait bien plus qui intégreraient.
Je n'ai pas compris ta première phrase...

[heavenhel]

Pour les sups, si il n'y avait que des épreuves de maths à Ulm, il y en aurait bien plus qui intégreraient.

Sachant que de l'avis de tous les taupins en info que je connais, le programme d'info en MPSI/MP est très léger et vu qu'il n'y a pas de physique, comment expliques-tu qu'il n'y a quasiment pas de sups qui ont le concours info (ne serait-ce que Lyon ou Cachan) ?

[Nico_]

Parce qu'ils n'essayent pas.

[V@J]

En même temps, les maths, sans rédaction, c'est quoi ? Les sciences, sans rédaction, c'est quoi ? "Avoir les outils, les idées et la technique nécessaire pour répondre à une question" sans, après deux ans de dur labeur, être capable de l'exposer à peu près clairement, c'est un non-sens pur et simple.
Pour connaître personnellement beaucoup de gens super forts en maths (et qui l'étaient déjà en terminale), je peux t'assurer que, parmi eux, il y en avait ... vraiment très, très peu qui auraient pu aller au bout d'une épreuve d'Ulm.

Quant à ma première phrase, elle signifie que j'ai eu des notes pourries en physique mais que j'ai terminé avec un excellent classement en trouvant les épreuves de maths dures, et donc que nécessairement peu de gens ont pu trouver ces épreuves faciles (sauf à décorréler "réussite à une épreuve" et "note obtenue" comme tu le fais).

PS : s'il y avait uniquement des maths, pourquoi alors les sups se mettraient-ils soudain à essayer ?

[heavenhel]

je trouve ton argumentaire bien vaseux :
- il y a pleins de sups capables de réussir les ENS ;
- en MPI c'est pas possible à cause de la physique ;
- mais en info c'est pas possible parce qu'ils n'essaient pas.
Du coup :
- ton argumentaire sur la physique tombe à l'eau ;
- ça sous-entend aussi que ces personnes n'ont pas la moindre idée de leurs capacités (étrange quand on pense qu'elles devraient être très largement au dessus de leur camarade en maths en sup) ;
- ça sous-entend aussi les professeurs de ces personnes sont aveugles et ne savent pas reconnaître des élèves brillants (je doute qu'un lycée soit ravi de ne pas pouvoir dire qu'un de ses sups à eu Ulm).
Navré, mais c'est pas comme ça que tu vas me convaincre.

[V@J]

Énorme +1.

Surtout que l'info du concours info, c'est des maths.

[Nico_]

En même temps, les maths, sans rédaction, c'est quoi ? Les sciences, sans rédaction, c'est quoi ? "Avoir les outils, les idées et la technique nécessaire pour répondre à une question" sans, après deux ans de dur labeur, être capable de l'exposer à peu près clairement, c'est un non-sens pur et simple.

C'est sérieux là ? On a une vision bien différente des choses si oui.

Pour connaître personnellement beaucoup de gens super forts en maths (et qui l'étaient déjà en terminale), je peux t'assurer que, parmi eux, il y en avait ... vraiment très, très peu qui auraient pu aller au bout d'une épreuve d'Ulm.

Il y a plusieurs types de gens super forts en maths. Vu ton parcours, je pense que tu parles de ceux que tu as pu rencontrer aux Olympiades/Animaths/Equipe de France des maths bla bla bla.
D'autres, et c'est là l'objet de mon propos, font des maths dans une optique bien différente et connaissent des notions mathématiques bien plus avancées (au sens où ils se foutent pas mal du concours général, pour caricaturer). Ceux-là sont habitués depuis longtemps à traiter des problèmes qui font appel à des notions vues en sup/spé/agreg et acquièrent tout le recul et toute la pratique nécessaire pour résoudre des sujets d'Ulm.
Enfin vous (je parle aussi à heavenhel) semblez aussi oublier que tout le monde ne fait pas prépa, et je sais pertinemment que quelques uns préfèrent aller voir ailleurs plutôt que d'aller en prépa (vous remarquerez que quelques énergumènes absolument détestables ([edit modo: pas de noms, merci..]) ne semblent vouloir faire prépa que pour épater les gens).

Pour la difficulté des épreuves : je crois que tout le monde les trouve difficile. C'est une question de lucidité, pas de savoir-faire.

Ah navré, pour "Parce qu'ils n'essayent pas." ça rebondit simplement sur la parenthèse "(ne serait-ce que Lyon ou Cachan)". Pour le concours info, ce n'est ma foi pas faux (je n'y pensais pas, à tort). Mais il faut quand même être conscient que pour passer Ulm en sup, il faut avoir des bollocks, être prêt à sacrifier un bon classement etc. C'est loin d'être évident