Regret d'avoir fait une classe prépa
Re: Regret d'avoir fait une classe prépa
On parlait des BEng/MEng
2009-2012 MPSI-MP
2012-2014 ECN
2014-2016 KTH Stockholm
Payé pour faire du tuning
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Re: Regret d'avoir fait une classe prépa
Une école du groupe Mines-Télécom.Cryme a écrit :Quelle école ? (Pas PSI** j'imagine...)
Re: Regret d'avoir fait une classe prépa
Je sais que ce post est ancien mais je tenais à dire que la classe prépa est et restera le plus grand regret de ma vie.
Chaque jour je me réveillais en me demandant ce que je faisais en prépa et je n'étais pas le seul. Nous étions beaucoup à en rire mais notre mentalité faisait qu'on continuait sans se poser de questions. Cependant beaucoup se retrouvent au final avec des regrets. La 5/2 n'est pas une option et rare sont ceux qui ont eu l'école de leurs rêves. En particulier, les écoles d'ingénieur offrent très peu de places, ce qui fait que vous pouvez très rapidement vous retrouver dans une école spécialisée comme moi.
Que ce soit mes anciens camarades de prépa ou ceux qui la rejoignent, je n'en connais aucun qui ressort de cette expérience une envie de réitérer et un sentiment que c'était positif. Je suis parfois triste pour eux, que ce soit ceux qui en sont arrivés à l'extrême du suicide ou même ceux qui ont l'impression d'avoir gâché leur vie avant même d'avoir passé les concours et alors que ce n'est que 2 années. Mais force est de constater que je regrette tellement. J'essaye d'avancer correctement mais cette expérience me hante et tout rappel de cette dernière me fait me sentir mal. Cela impacte ma vie personnelle mais aussi ma scolarité. Je fais tout pour essayer de valider ma licence afin de me réorienter mais je n'y arrive même plus. Comme tous mes camarades, j'arrive à la même conclusion : les maths ça va encore, la physique je ne veux plus en faire.
Ce système est malsain et n'apporte rien. Beaucoup de mes camarades, bien plus mauvais que moi au lycée, sont étonnés. Ils ont choisi judicieusement l'étranger ou l'école post-bac et ne comprennent pas comment après avoir fait 2 ans de prépa on peut être handicapé en comparaison de 2 années à ne rien faire. En plus, la plupart d'entre eux cultivent des activités à l'extérieur, des projets, qui valorisent leurs CV. Tandis qu'en prépa et en école, on vous apprend la culture de la sédentarisation : pas de partenariats, des associations internes à l'école, etc... Tout cela est très sectaire.
Finalement, quand la prépa s'est terminée, je débordais de joie. Mais la prépa continue de me hanter, je n'arrive pas à m'en extraire et mon pessimisme croit. Je me rends compte de tout ce que j'ai raté et mes regrets ne font que s'accentuer. Surtout quand tout le monde ne cesse de me répéter les fameux mots du style "courageux", "intelligent", etc... Ils ne se rendent pas compte à quel point nous sommes nombreux à avoir abhorrer cette expérience. Mais le pire c'est pour ceux qui sont dans une moins bonne prépa que la mienne. C'est encore plus difficile de leur dire qu'ils n'auront rien au final.
Aujourd'hui j'espère bien pouvoir changer de voie et j'ai déjà une idée. Cependant la prépa me handicape sur tous les plans. J'aurais sûrement dû ne pas écouter les personnes qui me disaient que c'était généraliste, que la physique ressemblait à celle de terminale. C'était une erreur stupide, la plus grosse erreur de ma vie. C'est pour cela que quand je vois quelqu'un qui réfléchit à cette option je n'hésite pas à lui dire : "Si tu sais ce que tu veux faire, ne passe pas par la prépa, tu gagneras du temps. Si tu ne sais pas ce que tu veux faire, tu n'auras pas la motivation nécessaire pour la prépa. Et si tu ne débordes pas d'amour pour la physique au point de vouloir en faire ta vie, si tu es quelqu'un de passionné par tous les sujets, la prépa scientifique n'est probablement pas faite pour toi. Et puis même si tu aimes la physique, tu comprendras rapidement que ton évolution en entreprise consistera à devenir manager".
Bonne chance à tous les préparationnaires et n'oubliez pas : il n'y a aucune honte à se tromper, à échouer, à changer. Malgré une certaine forme de maturité, j'ai mis du temps à le comprendre et j'ai encore des difficultés à l'assimiler. Il n'y a pas de honte à avoir. Dites-vous que votre vie démarre à partir de ce moment-là. J'espère que vous vous épanouirez dans ce que vous faites et je regrette que le système français aime enfoncer des éléments prometteurs qui pourront servir ce pays. En tout cas, la prépa m'aura au moins appris à oublier cet excès de confiance et de prétention que j'aurais pu avoir et à être critique du système.
Pour ceux qui ne le sont pas et qui réfléchissent à le devenir, je n'ai qu'un seul conseil : réfléchissez à votre avenir, vos envies présentes, à vos projets et vos passions. Si vous en avez, c'est probablement qu'il y a une alternative plus positive à la prépa. La prépa est difficile, laisse peu de place à la remise en question et vous confronte aux meilleurs donc vous devriez probablement l'éviter. Vous pourrez toujours rattraper en entreprise les petits polytechniciens qui se la pètent (ce qui arrive régulièrement).
Chaque jour je me réveillais en me demandant ce que je faisais en prépa et je n'étais pas le seul. Nous étions beaucoup à en rire mais notre mentalité faisait qu'on continuait sans se poser de questions. Cependant beaucoup se retrouvent au final avec des regrets. La 5/2 n'est pas une option et rare sont ceux qui ont eu l'école de leurs rêves. En particulier, les écoles d'ingénieur offrent très peu de places, ce qui fait que vous pouvez très rapidement vous retrouver dans une école spécialisée comme moi.
Que ce soit mes anciens camarades de prépa ou ceux qui la rejoignent, je n'en connais aucun qui ressort de cette expérience une envie de réitérer et un sentiment que c'était positif. Je suis parfois triste pour eux, que ce soit ceux qui en sont arrivés à l'extrême du suicide ou même ceux qui ont l'impression d'avoir gâché leur vie avant même d'avoir passé les concours et alors que ce n'est que 2 années. Mais force est de constater que je regrette tellement. J'essaye d'avancer correctement mais cette expérience me hante et tout rappel de cette dernière me fait me sentir mal. Cela impacte ma vie personnelle mais aussi ma scolarité. Je fais tout pour essayer de valider ma licence afin de me réorienter mais je n'y arrive même plus. Comme tous mes camarades, j'arrive à la même conclusion : les maths ça va encore, la physique je ne veux plus en faire.
Ce système est malsain et n'apporte rien. Beaucoup de mes camarades, bien plus mauvais que moi au lycée, sont étonnés. Ils ont choisi judicieusement l'étranger ou l'école post-bac et ne comprennent pas comment après avoir fait 2 ans de prépa on peut être handicapé en comparaison de 2 années à ne rien faire. En plus, la plupart d'entre eux cultivent des activités à l'extérieur, des projets, qui valorisent leurs CV. Tandis qu'en prépa et en école, on vous apprend la culture de la sédentarisation : pas de partenariats, des associations internes à l'école, etc... Tout cela est très sectaire.
Finalement, quand la prépa s'est terminée, je débordais de joie. Mais la prépa continue de me hanter, je n'arrive pas à m'en extraire et mon pessimisme croit. Je me rends compte de tout ce que j'ai raté et mes regrets ne font que s'accentuer. Surtout quand tout le monde ne cesse de me répéter les fameux mots du style "courageux", "intelligent", etc... Ils ne se rendent pas compte à quel point nous sommes nombreux à avoir abhorrer cette expérience. Mais le pire c'est pour ceux qui sont dans une moins bonne prépa que la mienne. C'est encore plus difficile de leur dire qu'ils n'auront rien au final.
Aujourd'hui j'espère bien pouvoir changer de voie et j'ai déjà une idée. Cependant la prépa me handicape sur tous les plans. J'aurais sûrement dû ne pas écouter les personnes qui me disaient que c'était généraliste, que la physique ressemblait à celle de terminale. C'était une erreur stupide, la plus grosse erreur de ma vie. C'est pour cela que quand je vois quelqu'un qui réfléchit à cette option je n'hésite pas à lui dire : "Si tu sais ce que tu veux faire, ne passe pas par la prépa, tu gagneras du temps. Si tu ne sais pas ce que tu veux faire, tu n'auras pas la motivation nécessaire pour la prépa. Et si tu ne débordes pas d'amour pour la physique au point de vouloir en faire ta vie, si tu es quelqu'un de passionné par tous les sujets, la prépa scientifique n'est probablement pas faite pour toi. Et puis même si tu aimes la physique, tu comprendras rapidement que ton évolution en entreprise consistera à devenir manager".
Bonne chance à tous les préparationnaires et n'oubliez pas : il n'y a aucune honte à se tromper, à échouer, à changer. Malgré une certaine forme de maturité, j'ai mis du temps à le comprendre et j'ai encore des difficultés à l'assimiler. Il n'y a pas de honte à avoir. Dites-vous que votre vie démarre à partir de ce moment-là. J'espère que vous vous épanouirez dans ce que vous faites et je regrette que le système français aime enfoncer des éléments prometteurs qui pourront servir ce pays. En tout cas, la prépa m'aura au moins appris à oublier cet excès de confiance et de prétention que j'aurais pu avoir et à être critique du système.
Pour ceux qui ne le sont pas et qui réfléchissent à le devenir, je n'ai qu'un seul conseil : réfléchissez à votre avenir, vos envies présentes, à vos projets et vos passions. Si vous en avez, c'est probablement qu'il y a une alternative plus positive à la prépa. La prépa est difficile, laisse peu de place à la remise en question et vous confronte aux meilleurs donc vous devriez probablement l'éviter. Vous pourrez toujours rattraper en entreprise les petits polytechniciens qui se la pètent (ce qui arrive régulièrement).
Re: Regret d'avoir fait une classe prépa
Un peu cliché quand même, et puis le but en entreprise ça devrait pas être "essayer de rattraper/battre les autres"...
Dans ton post tu pars aussi du postulat que tous les élèves de prépa finissent en entreprise, ce qui n'est pas forcément vrai.
Aussi, je respecte ton avis sur la prépa, mais y'a pas mal de points que je trouve un peu biaisés. Je connais plein de personnes qui se sont épanouies en prépa, personne ne t'empêche de continuer un projet qui te tiens à coeur (j'avoue tu as moins de temps mais bon), et ça reste un + sur le CV pour certains recruteurs (preuve que tu peux supporter une charge de travail élevée, etc...).
En gros, je déconseillerai pas à tout le monde de faire une prépa, certaines personnes vont aimer et d'autres non.
MPSI->MP**->X
Re: Regret d'avoir fait une classe prépa
@ Buddha, ton post est interessant mais il mee semble que tu generalise beaucoup trop ton ressenti, en plus de faire quelques erreurs factuelles
les ecoles d'inge ("generaliste" ou "specialise") offrent beaucoup de place en prepa. le fait est qu'une fois fois entre en prepa, la probabilite d'integrer une ecole d'ingenieur est tres forte (de l'ordre de 80% de memoire)
quand a l'apport, tu n'as que peu de recul, mail un passage par la prepa apporte des choses telle que l'abstraction, l'organisation, gerer la pression
encore une fois, la tres grande majorite des taupins auront au final un bac+5 ou plus (meme ceux de la moins selective des prepas)
dans quelle ecole es tu ?
les ecoles d'inge ("generaliste" ou "specialise") offrent beaucoup de place en prepa. le fait est qu'une fois fois entre en prepa, la probabilite d'integrer une ecole d'ingenieur est tres forte (de l'ordre de 80% de memoire)
ce systeme a des avantages et des inconvenients (comme tout systeme), mais je ne vois pas en quoi il serait intrinsequement "malsain". qu'il ne convienne pas a tout le monde, oui
quand a l'apport, tu n'as que peu de recul, mail un passage par la prepa apporte des choses telle que l'abstraction, l'organisation, gerer la pression
et tu ne te rends probablement pas compte que de nombreux ex-taupins apprecient cette experience
encore une fois, la tres grande majorite des taupins auront au final un bac+5 ou plus (meme ceux de la moins selective des prepas)
ce n'est pas generaliste dans le sens ou tu fais des sciences et quasiment plus d'humanites. mais cela reste plus generaliste qu'une universite et laisse plus de possibilite qu'une ecole post bac
la, on est d'accord, on t'a raconte des conneries. la physique de prepa est tres differente de celle de terminale (cela a ete dit sur ce forum de nombreuses fois )
Si on veut devenir ingenieur, la prepa reste la voie "royale"
cela dependra surtout des individus.et dans ce cas, l'avantage d'une prepas est qu'il y a des profs pour te pousser a travailler alors qu'en fac, sans motivation, si tu ne travailles pas, ben, personne ne viendra te chercher
en fait, ton ressenti vient surtout que tu as eu un probleme avec la physique . mais ce n'est pas le cas de tout le monde
faux. il y a plein de carriere possibles sans devenir manager
malheureusement, c'est le cas aussi de beaucoup d'autres systemes
J.Piroud
Ingénieur Arts et Métiers
Cl199
Ingénieur Arts et Métiers
Cl199
Re: Regret d'avoir fait une classe prépa
BTW, j'aimerais bien qu'on me cite une formation plus généraliste que la prépa. Genre avec plus de variétés en sciences, des humanités, etc. (Spoiler : je parie que ça n'existe pas. A un moment, sciences ou LHS, il FAUT choisir, quitte à faire l'autre sur son temps libre. )
Et quand je lis ça : " Si tu ne sais pas ce que tu veux faire, tu n'auras pas la motivation nécessaire pour la prépa."
je rigole doucement... dans quelle formation peut-on vraiment réussir sans motivation ? Si tu peux réussir sans motivation pour ce que tu fais, c'est que ton diplôme final est en carton.
Et quand je lis ça : " Si tu ne sais pas ce que tu veux faire, tu n'auras pas la motivation nécessaire pour la prépa."
je rigole doucement... dans quelle formation peut-on vraiment réussir sans motivation ? Si tu peux réussir sans motivation pour ce que tu fais, c'est que ton diplôme final est en carton.
Chaque vénérable chêne a commencé par être un modeste gland. Si on a pensé à lui pisser dessus.
Re: Regret d'avoir fait une classe prépa
Bonsoir,
Ma légitimité sur ce forum est faible je le conçois. Je vais pourtant essayer d'apporter un ressenti.
Je me suis également durant mon unique année de prépa, pourquoi étais-je en dans cette matrice qu'est la prépa. J'ai réussi a échapper au quotidien par différents subterfuges mentaux comme la lecture, distraire mes camarades et bien s'amuser.
Cependant mis a part mes nombreux amis que je me suis fait qui me sont restés tres proches, dès Novembre, j'ai commencé à avoir l'intuition que le jeu n'en valait pas la chandelle.
La faute majeur revient encore une fois à la la presse ou à nos profs, nous faisant rêver, tel le miroir aux alouettes, que n'importe quelle école est accessible via n'importe quelle filière, qu'il vaut mieux aller vers ce que l'on chérit. Que n'importe quelle école est accessible quelle que soit notre origine sociale. Ce qui est entièrement faux. La proportion de fils d'ouvrier dans les meilleures écoles est inférieure aux taux d'ouvrier dans les meilleures universités anglo-saxonnes. Que n'importe quelle école est accessible via n'importe quelle prépa (combien de fois aurais je entendu : ce sont les eleves qui font la prépa et non l'inverse), une absurdité sans nom pour l'immense majorité des élèves.
Nombre de mes anciens camarades savent qu'ils n'auront pas l'école souhaitée en entrant en prépa. Avoir une spécialité par défaut quelle abhorration, j'ai de la peine pour eux.
C'est le décalage entre ce que le potentiel obtenable et la réalité.
Pour ce qui est de gâcher deux années. Mon avis est partagé. Je n'ai aucun souvenir du contenu des cours. La chose qui m'a sauvé se sont les gens que j'ai rencontré, ils se ressemble tous pour la plupart dans la vivacité d'esprit, dans l'humour apprécié, dans l'approche des choses et de la vie. Il faut dire qu'une bonne partie du summum intellectuel post-baccalauréat se retrouve en prepa.
Rien a rajouter pour ma part.
Pour la culture on repassera.
Le contenu est très intéressant en soi (Physique et Chimie pour ma part) mais l'approche toujours hâtive, l'approche trop théorique et abstraite est nullement productive.
Je ne vais pas m'étendre l'essentiel de mon point de vue est équivalent au sien.
Cordialement,
Rascasse
Ma légitimité sur ce forum est faible je le conçois. Je vais pourtant essayer d'apporter un ressenti.
Je me suis également durant mon unique année de prépa, pourquoi étais-je en dans cette matrice qu'est la prépa. J'ai réussi a échapper au quotidien par différents subterfuges mentaux comme la lecture, distraire mes camarades et bien s'amuser.
Cependant mis a part mes nombreux amis que je me suis fait qui me sont restés tres proches, dès Novembre, j'ai commencé à avoir l'intuition que le jeu n'en valait pas la chandelle.
La faute majeur revient encore une fois à la la presse ou à nos profs, nous faisant rêver, tel le miroir aux alouettes, que n'importe quelle école est accessible via n'importe quelle filière, qu'il vaut mieux aller vers ce que l'on chérit. Que n'importe quelle école est accessible quelle que soit notre origine sociale. Ce qui est entièrement faux. La proportion de fils d'ouvrier dans les meilleures écoles est inférieure aux taux d'ouvrier dans les meilleures universités anglo-saxonnes. Que n'importe quelle école est accessible via n'importe quelle prépa (combien de fois aurais je entendu : ce sont les eleves qui font la prépa et non l'inverse), une absurdité sans nom pour l'immense majorité des élèves.
Nombre de mes anciens camarades savent qu'ils n'auront pas l'école souhaitée en entrant en prépa. Avoir une spécialité par défaut quelle abhorration, j'ai de la peine pour eux.
C'est le décalage entre ce que le potentiel obtenable et la réalité.
Pour ce qui est de gâcher deux années. Mon avis est partagé. Je n'ai aucun souvenir du contenu des cours. La chose qui m'a sauvé se sont les gens que j'ai rencontré, ils se ressemble tous pour la plupart dans la vivacité d'esprit, dans l'humour apprécié, dans l'approche des choses et de la vie. Il faut dire qu'une bonne partie du summum intellectuel post-baccalauréat se retrouve en prepa.
Ce système est malsain et n'apporte rien. Beaucoup de mes camarades, bien plus mauvais que moi au lycée, sont étonnés. Ils ont choisi judicieusement l'étranger ou l'école post-bac et ne comprennent pas comment après avoir fait 2 ans de prépa on peut être handicapé en comparaison de 2 années à ne rien faire. En plus, la plupart d'entre eux cultivent des activités à l'extérieur, des projets, qui valorisent leurs CV. Tandis qu'en prépa et en école, on vous apprend la culture de la sédentarisation : pas de partenariats, des associations internes à l'école, etc... Tout cela est très sectaire.
Rien a rajouter pour ma part.
Pour la culture on repassera.
Le contenu est très intéressant en soi (Physique et Chimie pour ma part) mais l'approche toujours hâtive, l'approche trop théorique et abstraite est nullement productive.
On s'entendrais bien tous les deux !Je regrette que le système français aime enfoncer des éléments prometteurs qui pourront servir ce pays. En tout cas, la prépa m'aura au moins appris à oublier cet excès de confiance et de prétention que j'aurais pu avoir et à être critique du système.
Je ne vais pas m'étendre l'essentiel de mon point de vue est équivalent au sien.
Cordialement,
Rascasse
Re: Regret d'avoir fait une classe prépa
Que deviens tu ?
Re: Regret d'avoir fait une classe prépa
Je ne comprends pas bien ce que tu veux dire. Que tu as manqué de conseil tactique sur le choix de la filière ?
C'est effectivement un vrai souci (même si je ne rêve pas vraiment du modèle anglo-saxon de l'enseignement supérieur).
Et pourtant, c'est vrai. C'est un cercle auto-entretenu. Les élèves des prépas moins prestigieuses réussissent aussi moins bien parce qu'ils sont moins bons au départ. De plus, il y a un coté prophétie auto-réalisatrice. Une anecdote à ce sujet: Mon prof de maths de MP* avait enseigné avant dans une MP* d'un bon lycée de province. Pourtant, les résultats de Hoche (avec le même prof donc) étaient très nettement supérieurs. Il a observé qu'à Hoche, les élèves de MP* n'étaient pas meilleurs que ceux de son lycée précédent. Par contre, ils sont persuadés qu'ils vont aller à l'X, et du coup ça se produit.Rascasse a écrit : ↑18 janv. 2019 19:02Que n'importe quelle école est accessible via n'importe quelle prépa (combien de fois aurais je entendu : ce sont les élèves qui font la prépa et non l'inverse), une absurdité sans nom pour l'immense majorité des élèves.
Nombre de mes anciens camarades savent qu'ils n'auront pas l'école souhaitée en entrant en prépa. Avoir une spécialité par défaut quelle abhorration, j'ai de la peine pour eux.
Quand à la spécialité non-choisie.. c'est un peu le principe de la vie: Il y a plus de gens qui rêve d'astrophysique que de boulots effectivement disponibles dans le domaine. Donc certains vont trouver autre chose à faire. On peut se rabattre sur un plan B sans que ce soit par défaut.
MPSI-MP*, Hoche -> ENS Rennes, Maths -> Doctorat, chargé de TD à l'ENS Rennes. -> Prof.
Re: Regret d'avoir fait une classe prépa
@rickyy : votre raisonnement est biaisé pour au moins une chose : le prof de maths ne représente pas à lui seul l'ensemble de l'équipe pédagogique.
L'équipe pédagogique de Hoche était peut-être plus performante dans son ensemble que l'équipe pédagogique de son ancien lycée. On peut aussi supposer que le niveau global (et pas seulement en mathématiques) des élèves de Hoche était supérieur à celui de ses anciens élèves.
Après d'accord avec vous sur l'influence du mental dans la réussite.
L'équipe pédagogique de Hoche était peut-être plus performante dans son ensemble que l'équipe pédagogique de son ancien lycée. On peut aussi supposer que le niveau global (et pas seulement en mathématiques) des élèves de Hoche était supérieur à celui de ses anciens élèves.
Après d'accord avec vous sur l'influence du mental dans la réussite.
Dernière modification par Saint Germain le 19 janv. 2019 00:58, modifié 1 fois.