Enquête CentraleSupélec
Re: Enquête CentraleSupélec
Les fêtes avec de l'alcool en excès font partie de la vie étudiante, pas sure que de changer le mode de sélection y change quoi que ce soit! Les notes comptent pour les facs américaines mais il y a tout autant d'excès d'alcool voir plus, et cela est vrai dans tous les secteurs d'études quelque soit le mode de sélection (médecine, commerce, etc..). La seule chose que l'interdiction d'alcool provoque est l'instauration de fêtes secrètes où la consommation est encore plus importante. Il y aura toujours un moment où les étudiants fraichement sortis du cocon familial vont "explorer leurs limites" et mieux vaut le faire en début de vie quand ça n'a pas trop d'impact sur la carrière! C'est quelque chose d'assez universel, quelque soit le milieu ou le pays à ce niveau d'étude
Pour moi le problème d'école comme CS est plutôt lié à 1) l'absence totale de mixité 2) l'isolement géographique et 3) l'absence d'encadrement et d'accompagnement des élèves (psychologique, médical) par la direction des élèves. Il ne serait pas si compliqué que ca de mettre en place un système où les étudiants signalent etre toujours en forme après les soirées ou encore former systématiquement du personel paramédical étudiant présent à toutes les fêtes du campus (les facs américaines ont souvent leur propre ambulance) ou même des entretiens bihebdomadaires pour s'assurer du bien etre psycologique des étudiants. La plupart des incidents graves arrivent quand des personnes hyper isolées se retrouvent dans des états de vulnérabilité important et n'ont pas d'amis/ referents sur le campus pour veiller sur eux.
Pour moi le problème d'école comme CS est plutôt lié à 1) l'absence totale de mixité 2) l'isolement géographique et 3) l'absence d'encadrement et d'accompagnement des élèves (psychologique, médical) par la direction des élèves. Il ne serait pas si compliqué que ca de mettre en place un système où les étudiants signalent etre toujours en forme après les soirées ou encore former systématiquement du personel paramédical étudiant présent à toutes les fêtes du campus (les facs américaines ont souvent leur propre ambulance) ou même des entretiens bihebdomadaires pour s'assurer du bien etre psycologique des étudiants. La plupart des incidents graves arrivent quand des personnes hyper isolées se retrouvent dans des états de vulnérabilité important et n'ont pas d'amis/ referents sur le campus pour veiller sur eux.
Re: Enquête CentraleSupélec
Mémo : rappeler ici que le cerveau d'un jeune adulte continue à évoluer jusqu'à à peu près l'âge de 25 ans.flo2711_33 a écrit : ↑14 oct. 2021 16:10mieux vaut le faire en début de vie quand ça n'a pas trop d'impact sur la carrière
« Occupez-vous d’abord des choses qui sont à portée de main. Rangez votre chambre avant de sauver le monde. Ensuite, sauvez le monde. » (Ron Padgett, dans Comment devenir parfait)
Re: Enquête CentraleSupélec
Ben non en fait. Je cite Gerclo :flo2711_33 a écrit : ↑14 oct. 2021 16:10Les fêtes avec de l'alcool en excès font partie de la vie étudiante
Et je n'ai moi même pas ce genre de souvenirs.Oui, à mon époque étudiante universitaire aussi on picolait, (...), mais c'était plus limité, moins répétitifs
et j'aimerais bien savoir ce qui ce cache derrière le "et cetera", parce que ingé, médecine, commerce, ce n'est pas la totalité de la vie étudiante.et cela est vrai dans tous les secteurs d'études quelque soit le mode de sélection (médecine, commerce, etc..)
C'est donc sans doute vrai dans certaines écoles et dans certains milieux, il ne faut pas pour autant en faire une généralité.
Et c'est tenant pour acquis ce genre de poncifs que rien ne change !Il y aura toujours un moment où les étudiants fraichement sortis du cocon familial vont "explorer leurs limites" et mieux vaut le faire en début de vie quand ça n'a pas trop d'impact sur la carrière!
Le jeune sortant du cocon familial n'a pas vocation à se murger comme un gros goret pour explorer ses limites.
J'ai reçu avant hier un jeune anglais qui a entrepris de faire le tour de l’Europe en kayak, avec juste son bateau, sa tente, et son sac de couchage (et son insuline, diabétique de type 1). Et bien, comment dire, en matière d'exploration et de limite c'est un peu plus ambitieux que de vomir dans le caniveau. Et en règle générale les jeunes que je fréquente boivent assez peu, car c'est la meilleure façon de se faire les croisés, et les croisés en bon état c'est important si on veut faire des trucs vraiment fun.
Et je trouve le : "le faire en début de vie quand ça n'a pas trop d'impact sur la carrière! " symptomatique du fait que les jeunes qui le font soient des" jeunes à plan de carrière".
A un moment il faut ouvrir les yeux et faire sa révolution culturelle, on ne boit plus d'alcool sur les chantiers ni dans les usines. Si les ouvriers ont étés capables de le faire, on doit pouvoir imaginer que "à ce niveau d'étude" ce doit pouvoir être possible.
Re: Enquête CentraleSupélec
+1U46406 a écrit : ↑14 oct. 2021 17:26Mémo : rappeler ici que le cerveau d'un jeune adulte continue à évoluer jusqu'à à peu près l'âge de 25 ans.flo2711_33 a écrit : ↑14 oct. 2021 16:10mieux vaut le faire en début de vie quand ça n'a pas trop d'impact sur la carrière
Re: Enquête CentraleSupélec
Dans la même veine : https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article ... 00055.html
Re: Enquête CentraleSupélec
Je vais encore me faire claquer
Survivre à son enfant est la pire des douleurs qu'un parent puisse connaître, d'autant plus malheureux dans le cas des 2 gamins "lillois" que c'est 1,7 cas pour 100 000 sur la communauté étudiant dans le supérieur sur la métropole (115 000 étudiants environ). Pour autant dans le cas des décès tragiques de ces deux jeunes, les circonstances se sont produites au sein de leur communauté scolaire mais dans des emplacements extérieurs à leurs études.
Les médias relaient tous les incidents (assez peu somme toute) se passant en milieu étudiant alors que c'est du quotidien dans la vie courante : faites un recensement (en dehors des actes de vol et de banditisme) des violences et viols exercés surtout sur les femmes et les enfants, et aussi des bagarres sanglantes commises sous l'emprise de l'alcool ou de la drogue, les chiffres sont bien pires.
Les étudiants et leurs parents intervenant sur ce site vivent en très grande majorité dans des milieux familiaux sereins (familles Ricorée ) mais ce n'est pas le cas de tous.
Revenons aux étudiants; alors que faire hormis de l'information préventive ?
Interdire aux étudiants de se retrouver en dehors du campus ?
Interdire aux étudiants de boire même hors du campus et des résidences universitaires ?
Au mieux les responsables d'assos peuvent être incités ou décider de bannir de leurs évènements l'alcool ou du moins l'alcool fort, ou le limiter (ça se fait) mais un certain nombre détournera l'interdiction en buvant en cercle privé et dans des endroits extérieurs aux campus ou hors de la zone de responsabilité des écoles.
Je pense qu'il revient à chacun de ces étudiants de prendre leurs responsabilités, d'évaluer leurs limites et de faire attention à eux et à leurs camarades car on ne peut interdire partout où ils se trouveraient à une catégorie de jeunes adultes (étudiants) l'accès à la boisson sans l'appliquer au reste de la population.
Ce n'est pas l'alcool qui est la cause, c'est sa consommation en excès. Et ce n'est pas nouveau...
Des informations bien faites, et objectives, sur les sujets alcool, drogues, abus et violences sexuelles, pourraient aider à changer les comportements à risques. C'est sur ce terrain que peuvent intervenir, c'est souvent déjà le cas, les strass et les assos des écoles.
Survivre à son enfant est la pire des douleurs qu'un parent puisse connaître, d'autant plus malheureux dans le cas des 2 gamins "lillois" que c'est 1,7 cas pour 100 000 sur la communauté étudiant dans le supérieur sur la métropole (115 000 étudiants environ). Pour autant dans le cas des décès tragiques de ces deux jeunes, les circonstances se sont produites au sein de leur communauté scolaire mais dans des emplacements extérieurs à leurs études.
Les médias relaient tous les incidents (assez peu somme toute) se passant en milieu étudiant alors que c'est du quotidien dans la vie courante : faites un recensement (en dehors des actes de vol et de banditisme) des violences et viols exercés surtout sur les femmes et les enfants, et aussi des bagarres sanglantes commises sous l'emprise de l'alcool ou de la drogue, les chiffres sont bien pires.
Les étudiants et leurs parents intervenant sur ce site vivent en très grande majorité dans des milieux familiaux sereins (familles Ricorée ) mais ce n'est pas le cas de tous.
Revenons aux étudiants; alors que faire hormis de l'information préventive ?
Interdire aux étudiants de se retrouver en dehors du campus ?
Interdire aux étudiants de boire même hors du campus et des résidences universitaires ?
Au mieux les responsables d'assos peuvent être incités ou décider de bannir de leurs évènements l'alcool ou du moins l'alcool fort, ou le limiter (ça se fait) mais un certain nombre détournera l'interdiction en buvant en cercle privé et dans des endroits extérieurs aux campus ou hors de la zone de responsabilité des écoles.
Je pense qu'il revient à chacun de ces étudiants de prendre leurs responsabilités, d'évaluer leurs limites et de faire attention à eux et à leurs camarades car on ne peut interdire partout où ils se trouveraient à une catégorie de jeunes adultes (étudiants) l'accès à la boisson sans l'appliquer au reste de la population.
Ce n'est pas l'alcool qui est la cause, c'est sa consommation en excès. Et ce n'est pas nouveau...
Des informations bien faites, et objectives, sur les sujets alcool, drogues, abus et violences sexuelles, pourraient aider à changer les comportements à risques. C'est sur ce terrain que peuvent intervenir, c'est souvent déjà le cas, les strass et les assos des écoles.
Dad
n°1 : BJ-PC*-ENPC
n°2 : Stan-PC-CS
n°3 : ECAM Lyon
n°4 : 4ème
n°1 : BJ-PC*-ENPC
n°2 : Stan-PC-CS
n°3 : ECAM Lyon
n°4 : 4ème
Re: Enquête CentraleSupélec
Si la consommation d'alcool excessive chez les étudiants, c'est assez universel, je maintiens mon point SAUF pour les étudiants qui vivent encore chez leur famille bien sur. J'ai vu ça aux US, en France, en Angleterre, au Japon.. ça fait juste partie de la vie étudiante. Il y a des quartiers à Tokyo où le sol est jonché d'étudiants japonais qui dorment carrément à même le sol de la route. En Angleterre n'en parlons pas...
Les formations anti-alcool avec les assoces c'est le comble de l'inutilité, pour anecdote pendant ma 1A on avait eu un beau discours contre la consommation d'alcool excessive avec le directeur de l'école et une personne du bureau de l'asso du weekend d'intégration. Moins de 24h après, cette même personne buvait une bouteille de vodka à goulot dans le bus qui nous amenait au lieu du weekend d'inté.
On ne peut pas interdire ni contrôler, mais on peut suivre les étudiants et les accompagner médicalement.
Les formations anti-alcool avec les assoces c'est le comble de l'inutilité, pour anecdote pendant ma 1A on avait eu un beau discours contre la consommation d'alcool excessive avec le directeur de l'école et une personne du bureau de l'asso du weekend d'intégration. Moins de 24h après, cette même personne buvait une bouteille de vodka à goulot dans le bus qui nous amenait au lieu du weekend d'inté.
On ne peut pas interdire ni contrôler, mais on peut suivre les étudiants et les accompagner médicalement.
Re: Enquête CentraleSupélec
Je ne suis pas pour l'interdiction de l'alcool mais pour une vraie information sur les méfaits de l'alcool.
L'alcool tue indirectement (accident...) et directement, à petit feu certes mais il tue.
L'alcool tue indirectement (accident...) et directement, à petit feu certes mais il tue.
Mum
PSI* Hoche ENSTA/INSTN//SciencesPo
PT Benjam' ESTP
MPSI/PSI* Saint-Louis/Bossuet/ENSAE
PSI* Hoche ENSTA/INSTN//SciencesPo
PT Benjam' ESTP
MPSI/PSI* Saint-Louis/Bossuet/ENSAE
Re: Enquête CentraleSupélec
Donc, si ce genre de formation sur le thème de l’alcool est inutile, il faut l’interdire - si je t’ai bien compris ?flo2711_33 a écrit : ↑26 oct. 2021 23:25Les formations anti-alcool avec les assoces c'est le comble de l'inutilité
« Occupez-vous d’abord des choses qui sont à portée de main. Rangez votre chambre avant de sauver le monde. Ensuite, sauvez le monde. » (Ron Padgett, dans Comment devenir parfait)
Re: Enquête CentraleSupélec
pas linterdire, juste etre lucide sur l'impact très faible de ces formations