Après quelques analyses statistiques centrées sur les filières des classes préparatoires (ici et là), je me risque ici à attaquer le sujet sensible du classement des écoles d'ingénieurs.
Après tout, les 3/2 et 5/2 vont devoir prochainement figer leur liste de vœux sur SCEI. Et même si le classement d'une école ne devrait pas être le critère central de choix, il fait naturellement parti du paysage.
Je vais commencer par essayer de répondre à l'interrogation : à quel point la côte d'une école est-elle liée à son ancienneté ?
Pourquoi à priori une telle corrélation ?
Tout d'abord, pour qu'une nouvelle école puisse bien "faire sa place" dans le paysage éducatif, se construire une réputation dans le monde professionnel, il faut plusieurs générations d'étudiants qui deviennent par la suite prescripteurs dans le recrutement et tout ceci prends du temps.
Par ailleurs on est vite conforté dans cette idée avec les anciennes écoles héritières de l'époque napoléonienne qui trustent le haut des classements.
Mais qu'en est-il vraiment ?
Construction des données :
Le diagramme brut :
En première approche, la correlation n'apparait pas complétement évidente.
Maintenant, on constate qu'il n'existe pas de très anciennes écoles qui soient au fond du classement (la partie en haut à gauche est vide). Il y a bien une prime à l'ancienneté. Mais elle ne suffit pas. On s'en serait douté.
Utilisons alors la droite de regression linéaire pour nous aider à séparer les écoles en plusieurs segments pour tenter de mieux caractériser cette corrélation.
Propositions de segments :
des erreurs / oublis ?
d'accord / pas d'accord ?
à vous les coms