C'est dû à ce que, quoiqu'on en pense, on base davantage le programme actuel au lycée (vs. le programme d'il y a 15 ans) sur le raisonnement ce qui fait que les meilleurs sont formés à comprendre très finement les subtilités en physique. Avant (à mon "époque") c'était essentiellement du calcul de brute. Ce n'est qu'avec le recul que je me suis rendu compte que si j'étais bon c'était parce que j'avais donné une signification à mes calculs, signification qui n'était que peu ou pas un objectif des programmes de l'époque ... Du moins c'est comme ça que je explique le fait que les bons d'aujourd'hui sont si bons.jdsalinger a écrit :A votre avis c'est du à quoi?Quetzalcoatl a écrit :
Après, est-ce que le niveau local augmente ou diminue ? J'avoue ne pas avoir de réponse nette et tranchée. Localement, avec ce que je vois de mon expérience, j'aurais envie de dire qu'il descend, surtout le "niveau maximum", celui de l'élite. Sauf que, sauf que ... les meilleurs des élèves que j'ai devant moi sont très largement au dessus du niveau que j'avais quand j'étais en prépa. Et pourtant, j'étais, relativement à mes camarades, très fort (ENS Lyon en 3/2) même si pas "le plus fort de France" (j'ai pas eu Ulm ) Mais là, franchement, je les trouve beaucoup plus "fins" que moi.
L'inconvénient c'est que maintenant, les "plus forts" de chez moi sont quand même largement moins forts en calculs que moi je ne l'étais à leur place ! Sauf que ce n'est plus aussi important qu'avant, donc tout va bien !