Défi pour V@J, Thaalos, JeanN, MATHADOR et tous les autres..
Re: Défi pour V@J, Thaalos, JeanN, MATHADOR et tous les autr
Cependant, à moins que je me trompe, l'exemple que tu me donnes permet de donner un contre-exemple au résultat de l'exercice.
Edit : en fait non. Il suffit de montrer pour terminer l'exercice, qu'une fonction g positive sur $ [0,+\infty[ $ intégrable et de dérivée bornée a une limsup nulle.
Supposons que la limite supérieure est > 0. Dans ce cas considérons m>0 une valeur atteinte sur tout voisinage de l'infini et $ \epsilon << m $. Dans ce cas,
on peut construire une suite croissante de points $ (x_n) $ et d'intervalles contenant $ x_n $ et disjoints (sauf au bord éventuellement)
telles que $ g(x_n)=m $ et vaut $ \epsilon $ aux bornes de $ I_n $ (par intégrabilité). La taille des intervalles tend nécessairement
vers 0, et dans ce cas on en déduit, par le théorème des accroissements finis, que la dérivée de g n'est pas bornée.
Par l'absurde, on conclue (enfin!)
Edit : en fait non. Il suffit de montrer pour terminer l'exercice, qu'une fonction g positive sur $ [0,+\infty[ $ intégrable et de dérivée bornée a une limsup nulle.
Supposons que la limite supérieure est > 0. Dans ce cas considérons m>0 une valeur atteinte sur tout voisinage de l'infini et $ \epsilon << m $. Dans ce cas,
on peut construire une suite croissante de points $ (x_n) $ et d'intervalles contenant $ x_n $ et disjoints (sauf au bord éventuellement)
telles que $ g(x_n)=m $ et vaut $ \epsilon $ aux bornes de $ I_n $ (par intégrabilité). La taille des intervalles tend nécessairement
vers 0, et dans ce cas on en déduit, par le théorème des accroissements finis, que la dérivée de g n'est pas bornée.
Par l'absurde, on conclue (enfin!)
Dernière modification par Silvere Gangloff le 16 mars 2015 00:00, modifié 3 fois.
Re: Défi pour V@J, Thaalos, JeanN, MATHADOR et tous les autr
Bah exprime toi clairement alorsThe TJFK a écrit :Oui.
Toujours en train de calculer des matrices de rotation
Re: Défi pour V@J, Thaalos, JeanN, MATHADOR et tous les autr
Félicitations !Silvere Gangloff a écrit :Cependant, à moins que je me trompe, l'exemple que tu me donnes permet de donner un contre-exemple au résultat de l'exercice.
Edit : en fait non. Il suffit de montrer pour terminer l'exercice, qu'une fonction g positive sur $ [0,+\infty[ $ intégrable et de dérivée bornée a une limsup nulle.
Supposons que la limite supérieure est > 0. Dans ce cas considérons m>0 une valeur atteinte sur tout voisinage de l'infini et $ \epsilon << m $. Dans ce cas,
on peut construire une suite croissante de points $ (x_n) $ et d'intervalles contenant $ x_n $ et disjoints (sauf au bord éventuellement)
telles que $ g(x_n)=m $ et vaut $ \epsilon $ aux bornes de $ I_n $ (par intégrabilité). La taille des intervalles tend nécessairement
vers 0, et dans ce cas on en déduit, par le théorème des accroissements finis, que la dérivée de g n'est pas bornée.
Par l'absurde, on conclue (enfin!)
Re: Défi pour V@J, Thaalos, JeanN, MATHADOR et tous les autr
MerciThe TJFK a écrit :Félicitations !Silvere Gangloff a écrit :Cependant, à moins que je me trompe, l'exemple que tu me donnes permet de donner un contre-exemple au résultat de l'exercice.
Edit : en fait non. Il suffit de montrer pour terminer l'exercice, qu'une fonction g positive sur $ [0,+\infty[ $ intégrable et de dérivée bornée a une limsup nulle.
Supposons que la limite supérieure est > 0. Dans ce cas considérons m>0 une valeur atteinte sur tout voisinage de l'infini et $ \epsilon << m $. Dans ce cas,
on peut construire une suite croissante de points $ (x_n) $ et d'intervalles contenant $ x_n $ et disjoints (sauf au bord éventuellement)
telles que $ g(x_n)=m $ et vaut $ \epsilon $ aux bornes de $ I_n $ (par intégrabilité). La taille des intervalles tend nécessairement
vers 0, et dans ce cas on en déduit, par le théorème des accroissements finis, que la dérivée de g n'est pas bornée.
Par l'absurde, on conclue (enfin!)
Re: Défi pour V@J, Thaalos, JeanN, MATHADOR et tous les autr
Pas comprisPorcepic a écrit :j m abonNecklor a écrit :Mdr le titre.
Chat d'entraide mathématiques : #les-mathematiques sur le réseau IRC Epiknet (irc.epiknet.org) ou en un clic via le lien : [url]irc://irc.epiknet.org/les-mathematiques[/url]
Re: Défi pour V@J, Thaalos, JeanN, MATHADOR et tous les autr
ça mérite au moins un Prix Nobel.The TJFK a écrit :Félicitations !Silvere Gangloff a écrit :Cependant, à moins que je me trompe, l'exemple que tu me donnes permet de donner un contre-exemple au résultat de l'exercice.
Edit : en fait non. Il suffit de montrer pour terminer l'exercice, qu'une fonction g positive sur $ [0,+\infty[ $ intégrable et de dérivée bornée a une limsup nulle.
Supposons que la limite supérieure est > 0. Dans ce cas considérons m>0 une valeur atteinte sur tout voisinage de l'infini et $ \epsilon << m $. Dans ce cas,
on peut construire une suite croissante de points $ (x_n) $ et d'intervalles contenant $ x_n $ et disjoints (sauf au bord éventuellement)
telles que $ g(x_n)=m $ et vaut $ \epsilon $ aux bornes de $ I_n $ (par intégrabilité). La taille des intervalles tend nécessairement
vers 0, et dans ce cas on en déduit, par le théorème des accroissements finis, que la dérivée de g n'est pas bornée.
Par l'absurde, on conclue (enfin!)
Re: Défi pour V@J, Thaalos, JeanN, MATHADOR et tous les autr
Je te le cède, j'en ai déjà trois, je ne sais pas quoi en faire..KDY a écrit :ça mérite au moins un Prix Nobel.The TJFK a écrit :Félicitations !Silvere Gangloff a écrit :Cependant, à moins que je me trompe, l'exemple que tu me donnes permet de donner un contre-exemple au résultat de l'exercice.
Edit : en fait non. Il suffit de montrer pour terminer l'exercice, qu'une fonction g positive sur $ [0,+\infty[ $ intégrable et de dérivée bornée a une limsup nulle.
Supposons que la limite supérieure est > 0. Dans ce cas considérons m>0 une valeur atteinte sur tout voisinage de l'infini et $ \epsilon << m $. Dans ce cas,
on peut construire une suite croissante de points $ (x_n) $ et d'intervalles contenant $ x_n $ et disjoints (sauf au bord éventuellement)
telles que $ g(x_n)=m $ et vaut $ \epsilon $ aux bornes de $ I_n $ (par intégrabilité). La taille des intervalles tend nécessairement
vers 0, et dans ce cas on en déduit, par le théorème des accroissements finis, que la dérivée de g n'est pas bornée.
Par l'absurde, on conclue (enfin!)