ca serait interessant si quelqu'un a un lien vers les resultats bruts et les questions posees parce que j'ai l'impression que l'on doit pouvoir interpreter cette etude dans tous les sensLes étudiants des grandes écoles ne sont pas matérialistes
Le Monde.fr | 26.01.2016 à 20h40 • Mis à jour le 27.01.2016 à 08h31 | Par Laura Buratti
Matérialistes, les étudiants des grandes écoles ? Il semblerait que non, selon une étude qui vient d’être publiée par l’institut Ipsos, en partenariat avec la Conférence des grandes écoles, qui porte sur plus de 2 000 étudiants des écoles de commerce et d’ingénieurs membres. La grande majorité d’entre eux trouvent primordial que leur futur travail soit « intéressant et stimulant » (88 %), « en phase avec leurs valeurs » (75 %) ou source de « bien-être » (84 %). Ils sont moins nombreux à s’arrêter aux considérations matérielles : seul un étudiant sur deux cite la rémunération comme étant très importante, un sur trois le temps de trajet. Le critère financier arrive en 10e position des plus importants, sur seize critères proposés.
Plutôt altruistes, même ! Quand on les interroge sur les sources de fierté dans leur futur travail : avoir été utile, pour 97 % d’entre eux, avoir permis à des personnes de se développer professionnellement, pour 88 %, et avoir créé de l’emploi (88 %). Seul un étudiant sur deux se dirait fier d’avoir gagné beaucoup d’argent, deux sur trois qu’on parle d’eux dans les médias. Un souci des autres qui se traduit en actes : 54 % d’entre eux sont engagés dans une association, alors que c’est le cas de 31 % de l’ensemble de la population.
L’esprit start-up en partage. 94 % des sondés seraient fiers d’avoir innové dans leur travail. De même, quand ils se projettent dans leur future entreprise, 21 % aimeraient intégrer une start-up. Et créer leur propre entreprise ne leur fait pas peur : c’est le rêve de près d’un étudiant sur quatre (23 %). La proportion grimpe même à 35 % parmi les anciens élèves de ces écoles, qui ont aussi été consultés.
Pourquoi pas l’économie sociale et solidaire ? Si 84 % des étudiants ont déjà entendu parler de ce secteur d’activité, ils sont 54 % à ne voir que « vaguement » ce dont il s’agit. Cela n’empêche pas la moitié d’entre eux d’avoir envie d’y travailler (61 % des femmes et 45 % des hommes), et même 7 sur 10 de souhaiter y effectuer un stage (78 % des femmes et 67 % des hommes). Preuve que les mots « économie sociale et solidaire » résonnent positivement à leurs oreilles et portent des valeurs dont ils se sentent proches, même s’ils ne peuvent forcément en donner une définition encyclopédique.
edit: sur le site d'IPSOS, un peu plus de chiffres mais j'ai toujours l'impression que l'on peut leur faire dire ce que l'on veut
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