pour continuer dans le HS :father a écrit : ↑05 juil. 2021 23:03C est pour cela que la biculture archi/inge présente un intérêt.
Les transports ne sont qu une partie de l urbanisme.
Sujet par définition vaste et pluriel.
Qui au final ne peut vivre que du politique (la cité polis en grec)
Peut être un peu HS.
Superbe expo Haussman au pavillon Arsenal (passée)
SPOILER:
Justement c'est la ville qui précède la politique et non l'inverse. La politique de la ville c'est un truc inventé pour éteindre des incendies dans des zones où par volonté politique on a concentré de la population qui ne se serait jamais regroupée là d'elle même. De la ville en construction, c'est le bidonville pas le HLM.
Il est arrivé que par volonté politique que l'on bâtisse des capitales entières de toutes pièces, Versailles, Brasília... la mayonnaise n'a jamais vraiment prise.
Pour paraphraser Clemenceau je dirais la ville est quelque chose de trop important pour la confier à des urbanistes
Dans le même ordre d'idée c'est la ville qui vient aux transports pas les transports qui viennent à la ville, si une ville s'est épanouie c'est parce que des gens se sont regroupés autour d'un port d'un fleuve d'un carrefour, d'une route...
Surimposer une vison de transport sur un espace urbain, ce que j'appelle la logique de flux sur la logique d'espace conduit à des échecs.
Pour reprendre l'exemple parisien : le bd périphérique, on a remplacé l'enceinte de Thiers par une autre barrière physique qui a empêché Paris de se poursuivre sur ses faubourgs, alors que lors de la destruction des enceintes de Philippe auguste et des fermiers généraux, la naissance en lieu et place de boulevards consacrés à la promenade avait permis cela ; Les Halles : on a éventré Paris pour y construire un nœud ferroviaire, la cicatrice n'est toujours pas refermée etc.
a contrario : il s'avère que l'avenue des champs élysées est une deux fois 4 voies, et la place de la concorde un rond point (avec une jolie décoration de rond point en son centre comme il se doit) mais avant d'être cela c'était la plus belle avenue et la plus belle place du monde, et une fois que la civilisation de l'automobile aura disparue, il restera au moins cela.
"La politique du transport" est d'autant plus énervante qu'il s'agit de trouver une solution à un problème que l'on a soi même créé. Les urbanistes n'ont de cesse que de regrouper les fonctions par zones, séparées, tout les PLU de France sont fait comme ça, c'est cet état de fait qui génère des migrations pendulaires comme ils disent, quand la boutique était au rez de chaussée , l'atelier dans la cour, le logement du maître au premier et celui des employés au dessus il n'y avait pas de problème de transport. C'est d'autant plus amusant que par chez moi où la pression foncière est importante, les citoyens ont trouvé une solution au zoning : le triching. Il y a une zac prévue pour de l'activité avec un seul logement par lot, et c'est farci de bureaux de type : deux pièces cuisine salle de bain (sans que les autorités compétentes n'ai la possibilité ou la volonté de faire appliquer le règlement). Et ça ressemble à une favela, la boucle est bouclée.
Il est arrivé que par volonté politique que l'on bâtisse des capitales entières de toutes pièces, Versailles, Brasília... la mayonnaise n'a jamais vraiment prise.
Pour paraphraser Clemenceau je dirais la ville est quelque chose de trop important pour la confier à des urbanistes
Dans le même ordre d'idée c'est la ville qui vient aux transports pas les transports qui viennent à la ville, si une ville s'est épanouie c'est parce que des gens se sont regroupés autour d'un port d'un fleuve d'un carrefour, d'une route...
Surimposer une vison de transport sur un espace urbain, ce que j'appelle la logique de flux sur la logique d'espace conduit à des échecs.
Pour reprendre l'exemple parisien : le bd périphérique, on a remplacé l'enceinte de Thiers par une autre barrière physique qui a empêché Paris de se poursuivre sur ses faubourgs, alors que lors de la destruction des enceintes de Philippe auguste et des fermiers généraux, la naissance en lieu et place de boulevards consacrés à la promenade avait permis cela ; Les Halles : on a éventré Paris pour y construire un nœud ferroviaire, la cicatrice n'est toujours pas refermée etc.
a contrario : il s'avère que l'avenue des champs élysées est une deux fois 4 voies, et la place de la concorde un rond point (avec une jolie décoration de rond point en son centre comme il se doit) mais avant d'être cela c'était la plus belle avenue et la plus belle place du monde, et une fois que la civilisation de l'automobile aura disparue, il restera au moins cela.
"La politique du transport" est d'autant plus énervante qu'il s'agit de trouver une solution à un problème que l'on a soi même créé. Les urbanistes n'ont de cesse que de regrouper les fonctions par zones, séparées, tout les PLU de France sont fait comme ça, c'est cet état de fait qui génère des migrations pendulaires comme ils disent, quand la boutique était au rez de chaussée , l'atelier dans la cour, le logement du maître au premier et celui des employés au dessus il n'y avait pas de problème de transport. C'est d'autant plus amusant que par chez moi où la pression foncière est importante, les citoyens ont trouvé une solution au zoning : le triching. Il y a une zac prévue pour de l'activité avec un seul logement par lot, et c'est farci de bureaux de type : deux pièces cuisine salle de bain (sans que les autorités compétentes n'ai la possibilité ou la volonté de faire appliquer le règlement). Et ça ressemble à une favela, la boucle est bouclée.