Je me suis effectivement planté dans mon calcul, désolé
J'étais au taf et tout c'était ambitieux de gérer mon taf du jour + prepas.org
J'avoue que ça ne fait pas sérieux ce genre d'erreur..
Du coup je dois changer de tactique, ou laisser tomber cet argument pour l'instant*, c'est pas vraiment le sujet...
Sur la base des témoignages d'anciens, je pense qu'on peut dire qu'en 1965 il était plus aisé de se payer des choses faisant appel majoritairement au travail humain (restaurant..) que des choses faisant appel à des machines pas encore forcément optimisées (déplacements avec tous les véhicules, électroménager naissant..)
Sur les choses qui ont peu évolué depuis (genre l'immobilier, je crois pas qu'on soit beaucoup plus efficace pour construire une maison, même si elles sont mieux, elles remplissent la même fonction), je ne sais pas. Au global c'est pas évident de comparer du coup.*
[quote]Ben non, même un marché en manque d'ingénieurs (je ne dis pas que c'est le cas) peut très bien avoir du chômage pour au moins ces raisons:
-les gens peuvent se faire licencier et attendre quelques mois avant de retrouver un emploi
-les gens peuvent se permettre de démissionner avant de chercher un emploi et être ok pour rester au chomage quelques mois précisément parce qu'ils pensent en retrouver un rapidement
-ingénieur n'est pas un métier, il est bien évident que les gens qui pensent qu'on manque d'ingénieurs ne pensent pas qu'on manque d'ingénieurs dans TOUS les domaines, donc certains domaines peuvent être moins bien lotis bien que l'on manque d'ingénieurs.[/quote]
- Non c'est faux, si on manque vraiment d'ingénieurs, les process de recrutement sont accélérés. Dans ma boite on est capables de recruter un mec limite d'une semaine sur l'autre si vraiment le besoin est présent.
- Ce deuxième point est tout à fait vrai. Pour savoir dans quelle mesure il joue, je m'intéresse à la douce année 1966. Mes sources donnent un chômage à 2% pour cette décennie. A moins que j'ai oublié un zéro et que ça soit 20%, merde.
- L'ingénieur généraliste comme d'autres peuvent sauter d'un domaine à un autre. Si VRAIMENT on a un manque d'ingénieurs, les gens peuvent sauter quasiment où ils veulent. Si on a un surplus, les entreprises se permettent d'exiger des compétences spécifiques au poste qu'elles veulent pourvoir.