grenadine a écrit : ↑11 juin 2021 21:03
Ah non, la plus ancienne, c'est l'ENSTA.
Au temps pour moi :
"L'origine de l'École remonte à 1741, date à laquelle Henry-Louis Duhamel du Monceau, inspecteur général de la Marine, créa une école à Paris destinée aux maîtres-charpentiers de marine. À ses débuts l'école est installée dans l'hôtel particulier de Henry-Louis Duhamel du Monceau sur l'Île Saint-Louis. Lors de la révolution française l'école va fermer ses portes avant d'accueillir de nouveau des étudiants à partir de 1793. À l'époque l'école investit le palais du Louvre et après des changements de noms successifs (École des ingénieurs-constructeurs de Vaisseaux royaux, École d'application du Génie Maritime...), l'École nationale supérieure du génie maritime9.
L'école deviendra une école d'application de l'École Polytechnique et prendra à sa charge la formation du corps des ingénieurs du génie maritime qui restera au début du XXe siècle le plus prestigieux des corps en sortie de polytechnique, on appelle ses ressortissant les "X GM". L'école s'occupera aussi de la formation du corps des ingénieurs de l'aéronautique, les X GM-Aéro. Elle fusionne en 1940 avec l'École d'application de l'artillerie navale.
En 1970, dans le but de rassembler tous les corps d'ingénieurs de l'armement, Gonzague Bosquillon de Jenlis va initier la fusion des écoles historiquement en charge de la formation des différents corps techniques :
l'École nationale supérieure du génie maritime (fondée en 1741)
et l'École des ingénieurs hydrographes de la marine (fondée en 1814)[réf. nécessaire]
l'École nationale supérieure des poudres (fondée en 1900)
l'École nationale supérieure de l'armement (fondée en 1936)
Cette fusion donnera naissance à l'École nationale supérieure de techniques avancées10 qui deviendra l'ENSTA Paris. "
Donc regroupement d'école dont la première date de 1841 effectivement.
Ce que pourraient contester certains "Ponts" sur la base de la date de création du corps
:
"À la suite de la création du corps des ponts et chaussées en 1716, un arrêt du conseil du roi décide le 14 février 1747 de la mise en place d'une formation spécifique des ingénieurs d'État, l'École royale des ponts et chaussées, fondement de la future École nationale des ponts et chaussées, mise en place par Daniel-Charles Trudaine5. Il s'agit alors du début du contrôle progressif et efficace par l'État de la construction des routes, ponts et canaux et de la formation des ingénieurs du génie civil pour l'aménagement du territoire. Auparavant, seigneurs, guildes et ordres monastiques partageaient avec l'État cette compétence et le recrutement des techniciens se faisait au coup par coup.
En 1770, Minion créé l'Inspection des Ponts et Chaussées, mais l'administration centrale ne généralise pas cet ouvrage. C'est à cette époque que Lavoisier élabore une carte minéralogique de la France subsumant tous les résultats d'enquêtes particulières. Cartographier est en effet essentiel pour gouverner. Alors que sous Colbert, il s'agissait surtout d'administrer les routes de France, sous Charles Trudaine se développèrent les premiers services techniques avec, en 1744, la création d'un bureau des dessinateurs, cœur de la future École nationale des Ponts et Chaussées. "