Quetzalcoatl a écrit :Vu du prof, le "potentiel" se sent, même chez un élève stressé. Comme je le disais, avec l'expérience, c'est rarrissime lorsque le stress est tel que le bégaiement, les hésitations, ne permettent pas de dire si l'étudiant dit des choses "au hasard" ou s'il y a quelque mécanisme logique derrière.cerise a écrit :Moi je ne sais pas si j'en suis au point d'un stress pathologique, mais une chose est sûre, je suis bien en dessous de mes possibilités en oral (du moins, en oral de concours).
Le but, c'est plus de voir comment quelqu'un raisonne et pas tellement ce qu'il sait.
Après, c'est sûr, ce n'est pas la panacée, mais (réponse triviale) dans les boulot qu'on fait il y a toujours des oraux influençant notre carrière et dernière question : y a-t-il un moyen absolument fiable de juger du niveau de quelqu'un ? Moi je pense que non mais que l'oral est ce qui s'en rapproche le plus (surtout si c'est une heure avec deux examinateurs).
Mais le niveau est tester à l'écrit, si l'élève y arrive j'imagine que c'est qu'il y a quand même un raisonnement, enfin sinon personnellement je n'aurais pas réussi mes écrits si j'avais cogité ^^
Selon moi les oraux devraient être constitués d'entretiens comme il y a pour les petites mines au moins on pourrait juger un élève sur son ouverture d'esprit, sa capacité à réfléchir sur des sujets plus divers que les mathématiques ou la physique et sur sa motivation pour intégrer telle ou telle école. Et cela éviterait des erreurs, parce qu'on intègre un "geek" qui n'est capable de faire des exercices et de retenir des formules, est-ce cela un ingénieur ? Alors que dans nos futurs emplois nous aurons des équipes à gérer et il faudra aussi savoir s'imposer.