ENS Saclay, second concours... à 30 ans ?
Re: ENS Saclay, second concours... à 30 ans ?
A Puffin
Deux choses :
* certaines disciplines sont effectivement interfaciales (applications de problèmes de géométrie algébrique au traitement de l'image il me semble, corps finis et cryptographie, analyse fonctionnelle au service des problèmes d'optimisation, combinatoire appliqué à l'électronique numérique par exemple). Je disais simplement que si le rêve d'une personne est de travailler dans la tech, - même si des ponts existent -, la voie la plus naturelle (et la plus prometteuse n'est probablement pas de se perdre dans une thèse de mathématiques théoriques, ce qui n'empêche nullement de se reconvertir rapidement après (j'ai plusieurs amis qui sont partis dans la data et dans la sécurité après avoir rédigé des thèses, respectivement de géométrie arithmétique et de géométrie des groupes de Lie).
* Concernant mon aplomb (ou ma prétention). Eh bien, j'en suis navré... Je n'ai pas terminé ma thèse, certes, mais c'est pour ça que je suis là d'une part, et d'autre part, ça ne m'empêche pas d'essayer de comprendre le système globale. Quant à faire la fine-bouche ou non, tu mentionnes justement une partie "recherche". Et pour ça, je le répète : la plupart des profs de maths recrutés en école d'ingénieur ne sont pas des chercheurs (ce qui en soi, n'est pas un problème, mais ça change la donne). Tu es peut-être enseignant-chercheur en école d'ingénieur, mais en mathématiques (si c'est ton cas), c'est quand même très minoritaire par rapport aux enseignants tout-court.
Pour Father :
* Pour le labo, je suis en cours de scan ! Je regarde un peu partout, même si c'est toujours un peu compliqué. Je pense que je vais me déplacer, ce sera plus simple que d'envoyer des mails auxquels personne ne répond (ce que je comprends vu la masse de messages que l'on reçoit ici et là). Souvent, le problème à l'étranger est la relative localité des recrutements (notamment en Allemagne). Ensuite, comme je l'ai précisé, je n'aurais aucun problème à y aller travailler !
* Souvent ce qui pêche, ce n'est pas de trouver un directeur : l'an dernier, plusieurs ont été intéressé par ma candidature (3 entretiens concluants, 1 à demi-concluants), mais ils ont (systématiquement) eu le feu rouge de l'école doctorale vis-à-vis du financement. Après il faudrait voir si une thèse "à l'ancienne" (à savoir avec une charge d'enseignement de mon côté), serait possible... Généralement, peu y sont favorables, mais je verrai si on peut faire ça !
* Pour la crise existentielle, je ne le présenterai plus comme ça, en effet !
Deux choses :
* certaines disciplines sont effectivement interfaciales (applications de problèmes de géométrie algébrique au traitement de l'image il me semble, corps finis et cryptographie, analyse fonctionnelle au service des problèmes d'optimisation, combinatoire appliqué à l'électronique numérique par exemple). Je disais simplement que si le rêve d'une personne est de travailler dans la tech, - même si des ponts existent -, la voie la plus naturelle (et la plus prometteuse n'est probablement pas de se perdre dans une thèse de mathématiques théoriques, ce qui n'empêche nullement de se reconvertir rapidement après (j'ai plusieurs amis qui sont partis dans la data et dans la sécurité après avoir rédigé des thèses, respectivement de géométrie arithmétique et de géométrie des groupes de Lie).
* Concernant mon aplomb (ou ma prétention). Eh bien, j'en suis navré... Je n'ai pas terminé ma thèse, certes, mais c'est pour ça que je suis là d'une part, et d'autre part, ça ne m'empêche pas d'essayer de comprendre le système globale. Quant à faire la fine-bouche ou non, tu mentionnes justement une partie "recherche". Et pour ça, je le répète : la plupart des profs de maths recrutés en école d'ingénieur ne sont pas des chercheurs (ce qui en soi, n'est pas un problème, mais ça change la donne). Tu es peut-être enseignant-chercheur en école d'ingénieur, mais en mathématiques (si c'est ton cas), c'est quand même très minoritaire par rapport aux enseignants tout-court.
Pour Father :
* Pour le labo, je suis en cours de scan ! Je regarde un peu partout, même si c'est toujours un peu compliqué. Je pense que je vais me déplacer, ce sera plus simple que d'envoyer des mails auxquels personne ne répond (ce que je comprends vu la masse de messages que l'on reçoit ici et là). Souvent, le problème à l'étranger est la relative localité des recrutements (notamment en Allemagne). Ensuite, comme je l'ai précisé, je n'aurais aucun problème à y aller travailler !
* Souvent ce qui pêche, ce n'est pas de trouver un directeur : l'an dernier, plusieurs ont été intéressé par ma candidature (3 entretiens concluants, 1 à demi-concluants), mais ils ont (systématiquement) eu le feu rouge de l'école doctorale vis-à-vis du financement. Après il faudrait voir si une thèse "à l'ancienne" (à savoir avec une charge d'enseignement de mon côté), serait possible... Généralement, peu y sont favorables, mais je verrai si on peut faire ça !
* Pour la crise existentielle, je ne le présenterai plus comme ça, en effet !
Re: ENS Saclay, second concours... à 30 ans ?
Les thèses à l'étranger sont souvent assorties d'une charge d'enseignement.
La contrepartie est qu'elles sont souvent également plus longues.
Mais bon tu es payé et enseigner en fac c'est toujours mieux qu en lycée (selon tes critères s'entend).
N y a t il pas des sujets de thèse dont le financement est d'ores et déjà assuré ?
La contrepartie est qu'elles sont souvent également plus longues.
Mais bon tu es payé et enseigner en fac c'est toujours mieux qu en lycée (selon tes critères s'entend).
N y a t il pas des sujets de thèse dont le financement est d'ores et déjà assuré ?
Re: ENS Saclay, second concours... à 30 ans ?
Non pas que je sache. En général, c'est assuré à partir du moment où l'école doctorale dit oui. Mais dans mon cas, elle a tendance à dire non
Re: ENS Saclay, second concours... à 30 ans ?
Peut être voit elle qu 'elle a déjà dépensé de l'argent sur ton nom...
D ou l'étranger. Quitte à tenter une cotutelle a posteriori.
Tu vois combien de Labo susceptibles de t intéresser en France ?
D ou l'étranger. Quitte à tenter une cotutelle a posteriori.
Tu vois combien de Labo susceptibles de t intéresser en France ?
Re: ENS Saclay, second concours... à 30 ans ?
Il y en a éventuellement 4 en France (dont une en région parisienne, ce qui réduit les chances).
Re: ENS Saclay, second concours... à 30 ans ?
Ah oui ca ne fait pas beaucoup.
Surtout si tu les as déjà prospectés.
Tu filtres sur les thématiques et/ou la réputation ?
Surtout si tu les as déjà prospectés.
Tu filtres sur les thématiques et/ou la réputation ?
Re: ENS Saclay, second concours... à 30 ans ?
Je filtre sur les thématiques : ma spécialité de base était déjà assez fermée, et essayant de rester dans l'adhérence de mon ancien sujet (même en donnant un côté un peu plus appliqué/physique) ça reste une thématique de "niche". Si tu veux je peux te parler en MP, car si je dis ce que je fais ici, on risque de me repérer (si ce n'est pas déjà fait).
Re: ENS Saclay, second concours... à 30 ans ?
Je t ai répondu par MP.
Re: ENS Saclay, second concours... à 30 ans ?
Hello,
Si le but est d'être enseignant-chercheur, c'est quasi impossible sans thèse, et ça parait très compliqué de trouver une thèse après un abandon.. Le titre de normalien n'apportera rien de plus.
Si le but est d'être enseignant en prépa, c'est surtout le rang à l'agreg qui compte il me semble, et il faut très souvent une thèse en plus il me semble (mais possible que ce ne soit qu'en maths).
Dans le privé le titre de normalien peut-être utile pour le côté prestige, mais à 30 ans une expérience professionnelle de 2 ans sera beaucoup plus appréciée que le titre de normalien par un recruteur français.
En résumé, le projet est assez absurde. Mieux vaut utiliser ce temps à bosser l'agreg si le but est d'être enseignant ou acquérir un master plus orienté business qui permettra de faire un stage/alternance et de mettre un pied dans une entreprise.
Si le but est d'être enseignant-chercheur, c'est quasi impossible sans thèse, et ça parait très compliqué de trouver une thèse après un abandon.. Le titre de normalien n'apportera rien de plus.
Si le but est d'être enseignant en prépa, c'est surtout le rang à l'agreg qui compte il me semble, et il faut très souvent une thèse en plus il me semble (mais possible que ce ne soit qu'en maths).
Dans le privé le titre de normalien peut-être utile pour le côté prestige, mais à 30 ans une expérience professionnelle de 2 ans sera beaucoup plus appréciée que le titre de normalien par un recruteur français.
En résumé, le projet est assez absurde. Mieux vaut utiliser ce temps à bosser l'agreg si le but est d'être enseignant ou acquérir un master plus orienté business qui permettra de faire un stage/alternance et de mettre un pied dans une entreprise.
Re: ENS Saclay, second concours... à 30 ans ?
Son but premier est de faire de la recherche.
Pas de travailler dans le privé.
La question reformulée c'est comment trouver un financement de thèse après un premier abandon ?
C'est difficile c'est certain mais ca existe.
L 'étranger ?
Pas de travailler dans le privé.
La question reformulée c'est comment trouver un financement de thèse après un premier abandon ?
C'est difficile c'est certain mais ca existe.
L 'étranger ?