Intérêt des prépas parisiennes?

Vos questions personnelles relatives à votre inscription en CPGE.

Messages : 441

Inscription : 17 janv. 2019 18:29

Profil de l'utilisateur : Professionnel

Re: Intérêt des prépas parisiennes?

Message par drakstar64 » 10 mars 2024 15:48

Pour votre 4ième point, demandez-vous un passe-droit comme cela a existé jusqu'à une période très récente pour un certain lycée?
Et si j'avais ce genre de relations, mon éthique personnelle m'interdirait de fausser le jeu démocratique de PS.
Dernière modification par drakstar64 le 10 mars 2024 20:12, modifié 1 fois.

Messages : 52

Inscription : 27 janv. 2024 17:50

Profil de l'utilisateur : Parent

Re: Intérêt des prépas parisiennes?

Message par StressedMom » 10 mars 2024 17:00

Jhac9 a écrit :
10 mars 2024 12:25
2 points de réflexion:
- si médecine est un projet remontant à l'enfance il est difficile de renoncer à ce qui représente une certaine identité et d'accepter un nouveau changement à l'âge où beaucoup de choses bougent; on a l'impression que vous êtes beaucoup dans l'émotion.
- pour une jeune femme il est plus facile de se représenter dans un métier maintenant très féminisé que dans un domaine maths/physique/info où les hommes sont nettement majoritaires. C'est un biais considérable.
Pour le premier point, je pense que c'est surtout elle qui se rattache à son idée de toujours. Je vois bien qu'elle ne veut pas admettre qu'elle a peut être changé.
De mon côté, je pense qu'elle n'est pas vraiment faite pour médecine. Elle est certes persévérante, mais elle a quand même tendance à ne bosser que pour les échances ou si ça l'intéresse vraiment ; et ça se voit qu'elle adore les maths et la physique qui risquent de cruellement manquer l'année prochaine. J'ai bien essayé de lui donner mon point de vue, mais à chaque fois ça finit en dispute ou en pleurs, et elle se braque. Je crois en fait qu'en plus de son rêve, il y a maintenant l'envie de nous prouver qu'elle a raison et qu'elle en est capable. Dites vous qu'elle était prête à abandonner spé maths en fin de 1ère et que seul son prof de maths à réussi à lui faire changer d'avis !
Mon mari est assez silencieux sur ce point, mais quand il prend position, elle s'énerve aussi.

Pour le 2e point, je crois que le milieu plus "masculin" ne la répugne pas tant que ça ; son groupe d'amis ils sont moitié de filles moitié de garçons ; et en spés elle reste exclusivement avec des hommes. Mais peut être que c'est dans un coin de sa tête?

HeDumont a écrit :
10 mars 2024 13:18
Après visite du campus il y a deux semaines avec notre fils et échanges avec quelques élèves sur site pour se faire une idée, tous les profils qui réussissent le BA1 sont les mêmes (+17/20 en maths et en physique et grande autonomie depuis le lycée dans leur travail personnel) et ont rattrapé le programme de physique suisse pendant l’été. Ceux qui échouent sont ceux qui certes avaient la mention TB mais avec des notes en maths et physiques < 16/20 rattrapées par les autres matières et surtout l’idée d’intégrer l’EPFL pour avoir un diplôme reconnu en Europe sans travailler autant qu’en prépa. Sans l’encadrement des prépas, ces profils vont droit dans le mur. Il vaut mieux pour eux profiter des CPGE.
Autant du côté des notes, ma fille devrait faire partie de ceux qui réussissent, autant du côté autonomie je doute. Elle est certes autonome au lycée (les profs ne vérifient jamais les devoirs j'ai l'impression, surtout en spés et maths expertes ; on ne vérifie jamais rien et il n'y a pas d'étude ou quoi) mais il y a quand même des DS réguliers. Avec seulement 2 sessions d'examen dans l'année, pas sûre que le résultat soit le même... Je pense qu'elle serait quand même plus apte à réussir en CPGE.

drakstar64 a écrit :
10 mars 2024 14:19
Au risque de paraître désagréable, je ne comprends pas cette publicité insistante pour l'EPFL sur un site dédié aux prépas Françaises, et pourquoi pas l'ETHZ (> EPFL) ou Oxford/Cambridge?

pour les fanas du "ranking" voir ici: https://www.timeshighereducation.com/wo ... ld-ranking

Pourquoi payer une "pognon de dingue", pour reprendre une expression bien connue alors qu'on peu avoir bien mieux dans l'enseignement public en France: i.e;. LLG/Saint-Louis/Le-Parc/Fermat, etc...
Pour l'ETHZ, ma fille ne parle pas vraiment allemand (B2 seulement, et je ne sais même pas comment elle a fait). Et les écoles anglaises, elle n'en a jamais parlé et il vaut mieux vu les frais de scolarité !

Je ne suis pas sûre que les rankings soient une bonne représentation du niveau des écoles ; mais si c'est le cas, le classement donne raison à l'EPFL, devant n'importe quelle école française... après qu'est ce que ça vaut vraiment? Je ne sais même pas comment ils sont établis.

En fait, plus on avance, plus j'ai l'impression qu'EPFL et CPGE+école sont différents, surtout pour les 2 premières années. Mais on reste ouvert, même si aucune inscription n'a été faite pour l'instant. Toutes les informations sont donc utiles pour choisir. Franchement, je ne sens pas vraiment de "pub" pour l'étranger, plus que chacun défend sa propre paroisse. On trouve bien des gens qui font de la pub pour Ginette malgré les frais exhorbitants? Ce n'est pourtant pas un problème, et si on arrive à s'affranchir des opinions pour ne garder que les faits, c'est bénéfique.

flo_rio a écrit :
10 mars 2024 15:44
En outre si votre fils et ses camarades sont des cracks il devraient réussir dans n’importe quel prépa, notamment celles avec des classes étoiles pour viser les écoles les plus cotées.
Je voulais quand même réagir à celà. Certes, un "crack" réussira de n'importe où. Pour autant, si tout les meilleurs veulent LLG, le Parc ou Ginette, c'est bien que ces établissements ont quelque chose en plus. Ce quelque chose, c'est que comme tout le monde est excellent, les exercices et les cours pourront être de meilleur niveau, l'émulation peut aussi pousser au meilleur... donc pour un très très bon sans être einstein, ça fera la différence. Par exemple, pour prendre notre lycée local, les profs pourraient être les meilleurs du monde, il faudrait composer avec le niveau des élèves, plus faible que dans les grandes prépas. Résultat, des DS plus faciles, des exercices moins poussés et les meilleurs pourraient ne pas atteindre leur max. Evidemment s'ils travaillent de leur côté, c'est possible mais ça demandera beaucoup plus de travail et de discipline... la MP* de bertho n'envoie pas grand monde dans les top écoles, sans même parler de l'X/ENS (0% ces dernières années).
Ce n'est pas un problème, puisqu'il en faut bien pour tout le monde (et que pas tout le monde ne vise le top 5 !), mais il ne fait pas se voiler la face.


Oh puis merde, qu'elle aille en médecine, comme ça aucune question à se poser ! Suffit de bosser tous les jours jusqu'à épuisement, sans réfléchir :lol:
N*1 - Term Maths/PC/exp
N*2 - 3e/dans les nuages :lol:

Messages : 200

Inscription : 18 févr. 2020 14:42

Profil de l'utilisateur : Parent

Re: Intérêt des prépas parisiennes?

Message par Feedback » 10 mars 2024 17:54


Autant du côté des notes, ma fille devrait faire partie de ceux qui réussissent, autant du côté autonomie je doute. Elle est certes autonome au lycée (les profs ne vérifient jamais les devoirs j'ai l'impression, surtout en spés et maths expertes ; on ne vérifie jamais rien et il n'y a pas d'étude ou quoi) mais il y a quand même des DS réguliers. Avec seulement 2 sessions d'examen dans l'année, pas sûre que le résultat soit le même... Je pense qu'elle serait quand même plus apte à réussir en CPGE.
Les tutorats des facs organisent généralement des épreuves tout au long des 2 semestres.
Dans la fac de ma fille c’était organisé ainsi en PASS :
- 2 semaines de pré-rentrée (deux dernières semaines d’Aout)
- un mois sans rien, le temps que les cours s’accumulent
- puis chaque semaine une épreuve pour une UE donnée, 4 UE par semestre
- 5 ieme semaine un concours blanc
- reprise des épreuves hebdomadaire pour une UE donnée
- 5 ieme semaine un concours blanc
- 3 semaines de révisions
- concours semestre 1

Bi répétita pour le semestre 2, à partir de Janvier (mineure uniquement sur le s2)

Un peu plus de la moitié de la promo y participait à chaque fois.
Les notes, corrections et classements étaient publiés à chaque fois.
Ils sont lâchés dans la nature en terme d’apprentissage, mais ils peuvent régulièrement se jauger par rapport à la promo quand à l’efficacité de leurs apprentissages.
Ils ont accès aux banques de qcm et annales des autres années et peuvent s’entraîner et s’évaluer comme bon leur semble tout au long de l’année.

Coût annuel : 25 euros (les poly de la pré-rentrée) et le reste était gratuit.

Je me répète, mais n’hésitez pas à rentrer en contact avec les tutorats de Lyon et Saint-Etienne pour savoir comment ils sont organisés, et quels services sont dispensés aux tutorés. C’est par eux que vous en saurez le plus possible sur le déroulement de l’année de p1.
Dernière modification par Feedback le 10 mars 2024 18:20, modifié 2 fois.

Messages : 1188

Inscription : 14 févr. 2023 15:55

Profil de l'utilisateur : Élève de lycée

Re: Intérêt des prépas parisiennes?

Message par Jhac9 » 10 mars 2024 18:05

StressedMom a écrit :
10 mars 2024 17:00
Jhac9 a écrit :
10 mars 2024 12:25
2 points de réflexion:
- si médecine est un projet remontant à l'enfance il est difficile de renoncer à ce qui représente une certaine identité et d'accepter un nouveau changement à l'âge où beaucoup de choses bougent; on a l'impression que vous êtes beaucoup dans l'émotion.
- pour une jeune femme il est plus facile de se représenter dans un métier maintenant très féminisé que dans un domaine maths/physique/info où les hommes sont nettement majoritaires. C'est un biais considérable.
Pour le premier point, je pense que c'est surtout elle qui se rattache à son idée de toujours. Je vois bien qu'elle ne veut pas admettre qu'elle a peut être changé.
Oui je parlais de son point de vue à elle.
En tant que parent on a plus de recul !
à chaque fois ça finit en dispute ou en pleurs,
C'est préoccupant qu'un sujet qui n'est a priori pas un problème (elle n'envisage pas de s'inscrire en ethnologie, le dossier est très bon, elle aura plusieurs réponses positives) entraîne autant d'émotions négatives. Votre fille a-t-elle la possibilité d'en discuter avec un interlocuteur plus neutre ? Il y a de plus en plus de coach en orientation, ça peut être une bonne idée dans ce contexte.
Pour le 2e point, je crois que le milieu plus "masculin" ne la répugne pas tant que ça ; son groupe d'amis ils sont moitié de filles moitié de garçons ; et en spés elle reste exclusivement avec des hommes.
Il ne s'agit pas de comment elle se sent dans un groupe mais de représentations qui l'amènent à se projeter facilement en médecin mais pas en ingénieur (d'autant plus que c'est un titre qui amène à des tas de métiers différents).

J'ai trouvé ça https://femmes-et-maths.fr/de-lecole-au ... reguliers/ ?
L'idée est toujours de discuter avec des interlocuteurs extérieurs.

Messages : 441

Inscription : 17 janv. 2019 18:29

Profil de l'utilisateur : Professionnel

Re: Intérêt des prépas parisiennes?

Message par drakstar64 » 10 mars 2024 18:19

"Est-ce que tous nos choix doivent être absolument rationnels?" (vous avez 4 heures pour répondre).

N'avez-vous jamais effectué des choix à pile ou face et qui ont bouleversés votre vie?

Ne le prenez pas comme une provocation: choisir à pile ou face peut être une solution.
Quand il n'y a pas de mauvais choix, autant s'en remettre au hasard, cela lui enlèvera le poids des regrets et d'avoir dû choisir.

Aujourd'hui elle est saturée par les informations que vous lui avez apportées.
StressedMom déteint sur StressedGirl.

Il faut laisser décanter le sujet jusqu'aux 1er résultats de PS, et alors elle devra faire ses propres choix.
Dernière modification par drakstar64 le 10 mars 2024 18:39, modifié 2 fois.

Messages : 624

Inscription : 13 juin 2023 10:06

Profil de l'utilisateur : Parent

Re: Intérêt des prépas parisiennes?

Message par w7exnd » 10 mars 2024 18:27

Moi je pense que si on hésite entre médecine et autre chose, il faut faire autre chose

La médecine, c'est une vocation...
Papa d'une étudiante en BCPST (Fermat)

Messages : 789

Inscription : 21 janv. 2021 15:35

Profil de l'utilisateur : Parent

Re: Intérêt des prépas parisiennes?

Message par flo_rio » 10 mars 2024 18:39

Complètement d’accord sur la nécessité d’avoir la vocation en médecine. J’ai vu une amie cette semaine dont la fille est en 4e année de médecine. Elle a la vocation et heureusement. Elle est tous les jours à l’hôpital de 8h à 13h puis en cours, sans compter les week-ends de garde. Quand elle a vu le temps libre dont dispose une copine à HEC, elle s’est dit qu’elle passait à côté d’une partie de sa jeunesse. Mais elle veut vraiment devenir médecin voire chirurgien.
Dernière modification par flo_rio le 10 mars 2024 22:46, modifié 1 fois.
N°1 Hoche PCSI-PSI* 2020/22 - CentraleSupelec
N°2 Hoche PCSI 2023/24

Messages : 1188

Inscription : 14 févr. 2023 15:55

Profil de l'utilisateur : Élève de lycée

Re: Intérêt des prépas parisiennes?

Message par Jhac9 » 10 mars 2024 18:41

+1
médecine c'est seulement si on n'envisage absolument pas de faire autre chose

Messages : 154

Inscription : 29 mai 2021 10:18

Profil de l'utilisateur : Élève de lycée

Re: Intérêt des prépas parisiennes?

Message par vindilis » 10 mars 2024 19:28

J'ai un fils en 5ème année de médecine et je confirme les messages précédents. Les études sont très pénibles et stressantes. Pour autant mon fils ne regrette pas son choix. Il est très intéressé par la spécialité qu'il vise et ne se voit pas dans un travail salarié avec un chef :)
w7exnd a écrit :
10 mars 2024 18:27
Moi je pense que si on hésite entre médecine et autre chose, il faut faire autre chose
La médecine, c'est une vocation...
J'ai l'impression que c'est surtout StressedMom qui a des doutes, moins sa fille ?
StressedMom a écrit :
10 mars 2024 17:00
.
De mon côté, je pense qu'elle n'est pas vraiment faite pour médecine. Elle est certes persévérante, mais elle a quand même tendance à ne bosser que pour les échances ou si ça l'intéresse vraiment ; et ça se voit qu'elle adore les maths et la physique qui risquent de cruellement manquer l'année prochaine.
Pour les maths et la physique, elle en ferait certes à haute dose en prépa, mais après, c'est moins sûr...
StressedMom a écrit :
10 mars 2024 17:00
Je voulais quand même réagir à celà. Certes, un "crack" réussira de n'importe où. Pour autant, si tout les meilleurs veulent LLG, le Parc ou Ginette, c'est bien que ces établissements ont quelque chose en plus. Ce quelque chose, c'est que comme tout le monde est excellent, les exercices et les cours pourront être de meilleur niveau, l'émulation peut aussi pousser au meilleur... donc pour un très très bon sans être einstein, ça fera la différence. Par exemple, pour prendre notre lycée local, les profs pourraient être les meilleurs du monde, il faudrait composer avec le niveau des élèves, plus faible que dans les grandes prépas. Résultat, des DS plus faciles, des exercices moins poussés et les meilleurs pourraient ne pas atteindre leur max. Evidemment s'ils travaillent de leur côté, c'est possible mais ça demandera beaucoup plus de travail et de discipline... la MP* de bertho n'envoie pas grand monde dans les top écoles, sans même parler de l'X/ENS (0% ces dernières années).
Ce n'est pas un problème, puisqu'il en faut bien pour tout le monde (et que pas tout le monde ne vise le top 5 !), mais il ne fait pas se voiler la face.
Les meilleurs veulent LLG, Ginette etc, mais ce n'est pas forcément très rationnel. C'est un peu pour les mêmes raisons que les PASS choisissent de s'inscrire à une prépa privée très chère alors que le tutorat gratuit de leur fac fait aussi bien. On n'est pas sûr que ce soit vraiment utile, mais dans le doute, si on peut, on le fait.
Je n'ai pas l'impression que mon fils - qui a fait une prépa top 20 - soit un tel crack, pourtant il a réussi sans difficulté son objectif (avoir l'X) et en bossant certainement moins que s'il avait été à Ginette.
Maman d'un ex-MP* -> X 2023

Messages : 441

Inscription : 17 janv. 2019 18:29

Profil de l'utilisateur : Professionnel

Re: Intérêt des prépas parisiennes?

Message par drakstar64 » 10 mars 2024 19:46

La médecine est une vraie vocation.
Autre exemple: la fille d'un ami proche a raté de 2 /3 places le concours de médecine.
Elle a donc fait des études de pharmacie officine jusqu'au bout. Le doyen n'a pas voulu lui accorder la passerelle à partir de la 3ième année (me semble-t-i).
Elle a ensuite enchaîné sur médecine et vient de passer son concours d'internat, je ne connais pas les résultats.
Elle a la médecine chevillée au corps..

Verrouillé