Alternance

[flobert]

Bonjour,
Mon fils est retenu en génie industriel par alternance. Il lui a été dit que seraient pris définitivement les premiers qui auraient signé un contrat avec une entreprise. Il vient d'être retenu par une entreprise mais le sujet annoncé sur l'offre n'est pas vraiment le même que celui expliqué à l'entretien et ne semble pas intéressant. Doit-il accepter pour garantir sa place dans l'école où a t-il encore le temps de passer d'autres entretiens avant qu'il n'y ait plus de place en génie industriel ?
Merci pour votre réponse !

[father]

C est l histoire du fut du canon.
Comment voulez vous qu on devine à quelle vitesse la promo va se remplir ?!

Je ne comprends pas bien cette histoire de sujet d alternance.
Votre fils sait déjà ce qu il fera d ici 3ans chez son employeur ?
Le rattachement hiérarchique a t il évolue entre l entretien et le contrat ?
A t il rencontre son tuteur ?

Est il reçu dans d autres écoles ?

[grenadine]

Ce ne serait pas la 1ère fois qu'il y aurait un gouffre entre l'annonce et les tâches réelles à effectuer.

Il ne faut pas prendre juste pour assurer une place en école. C'est long 3 ans !

Mais a-t-il une autre solution ?

[Fac]

Notre fils est en alternance dans un grand groupe industriel et étudiant à CS. C'était son choix après 2 ans de prépa.
Quelques retours d'expérience
- Les missions des alternants évoluent avec la montée en compétence des jeunes. En 3 ans, il peut effectivement se passer beaucoup de choses.
- Concernant les craintes par rapport au sujet, il ne faut pas oublier qu'un contrat d'alternance peut être rompu par le jeune et par l'entreprise (avec bien évidemment un plan B dans une autre entreprise).
- Néanmoins, il est important que l'étudiant et l'entreprise soient sur la "même longueur d'onde" pour éviter notamment les frustrations.

L'important à mon sens, est que le "courant" passe bien dès l'entretien entre l'étudiant et son tuteur.
Par ailleurs, si l'école l'accepte et lui plait, soyez pragmatique, il ne va pas signer son contrat d'alternance sous 15 jours. Il peut donc, en parallèle, chercher une autre alternance.

[zer+45]

Mon fils est retenu en génie industriel par alternance. Il lui a été dit que seraient pris définitivement les premiers qui auraient signé un contrat avec une entreprise.

darwinien comme procédure d'admission : course au contrat et on vire les derniers qui se retrouvent sans rien l'année suivante.

c'est une formation privée ? En tout cas cela conduit effectivement à accepter le plus vite possible la première proposition, puis à laisser tomber à la fois école et entreprise si l'on trouve mieux. Un peu brutal pour l'entreprise et donc la réputation de l'école



dans les formations d'ingé en alternance (publiques) obtenues par ma fille, une fois que l'on est admis à l'école, cette admission est garantie sous réserve de contrat en septembre. Par contre pas de contrat à la rentrée, pas d'admission.


Comment remplissent-ils les promos ? Habitué aux concours je m'attendais à une liste d'attente. Hors, pas de liste d'attente mais du surbooking puisque certains auront réussi les concours ou d'autres écoles et se désisteront (avant ou après avoir trouvé l'entreprise, d'ailleurs).

Je suppose qu'un système de liste d'attente est incompatible avec la recherche d'emploi ?


Je ne sais pas comment ils calculent leur surbooking, j'imagine que selon le profil de chaque admis ils ont une probabilité qu'il/elle se désiste, haute pour les CPGE, plus faible pour les BUT ?

Par ailleurs les écoles accompagnent plus ou moins bien la recherche d'apprentissage : job dating, formations (une par semaine), suivi individuel et au minimum centralisation des offres



Une école a deux sessions de recrutement en apprentissage, ce qui permet sans doute de remplacer une liste d'attente.

D'autres écoles recrutent en apprentissage sur concours, mais je ne connais pas le fonctionnement : il me semble que vus les résultats tardifs du concours cela laisse peut de temps pour trouver un contrat avant septembre, peut-être le contrat est-il remis à plus tard dans la scolarité ?

[father]

Je partage ce point de vue.
La prime au plus rapide est assez ridicule même si cela peut récompenser les meilleurs prospecteurs/vendeurs cela risque également de faire accepter la première proposition venue... pas forcément la mieux disante. C est contre productif à la fois pour le candidat et pour l'école.
cela veut dire que pour éviter ce type de désagrément, il faut anticiper au maximum !
Pour un BUT/BTS en alternance qui veut poursuivre chez son employeur c'est évidemment plus facile.
Pour les autres, il faut anticiper et trouver un employeur avant même l'admissibilité.
certains le font. Ils s en targuent d'ailleurs dès l'oral d'admissibilité de l'école.
Et si l'école les refuse, ils en choisissent une autre.
De l'importance de déposer de multiples dossiers de candidature (jamais tout sur un seul cheval).
idem que pour parcoursup ou le choix des concours/écoles sur SCEI et ailleurs.
Evidemment c'est plus compliqué pour un taupin sans aucune expérience pro et qui est très occupé jusque mi-mai.
Des ecoles qui proposent des cursus en apprentissage dans la mécanique ou le genie industriel, il y en a des tonnes !
Si c'est plus spécialisé ou sur un territoire moins doté il ne faut pas se louper ! et donc anticiper.

Concernant les taupins :

je pense toujours que les flux vers l apprentissage sont très minoritaires en MP/PC/PSI.
C est potentiellement plus important en PT/TSI (plus pratique/employable à CT) et peut être en bcpst pour les écoles privées (puisque les publiques ne recrutent pas d'apprenti en 1A) et en MPI.
On manque de recul sur les MPI mais les formations en apprentissage dans le numérique fleurissent (en reseaux/cyber entre autres)... On a des retours en ce sens sur le forum.
Si on est passionné d'info, on se pose a priori moins de questions que le taupin std sur son orientation. exemples : telecom nancy , EIL en fisea/cyber sur amiens, etc...
les gros effectifs sont sur la triplette MP/PSI/PC plutôt que PT/TSI/MPI/Bpcst en nombre de taupins.
C'est environ 75%/25% en mix.

Pour le croisement statut x mode de recrutement, Nombreux cas de figure différents :
1) sur concours en FISA dès la 1ère année mais SANS quota : exemple centrale nantes et marseille.
Aucun risque : si le candidat ne trouve pas chaussure à son pied , il suivra le cursus en FISE...
l'admission n est PAS conditionnée par un contrat d'apprentissage.
2) sur concours : les formations à quota d'apprenti type Fisea : ensta telecom paris. Aucune urgence pour trouver un contrat. Ils ont 1an. Cool
3) sur concours : les formations à quota d'apprenti dès la 1A (CS, ensam, telecom st etienne, Ece).
C est plus chaud mais on peut deviner que de nombreuses entreprises sont intéressées par le potentiel d'un centralien en devenir... cf temoignage.
4) sur dossier en FISEA (telecom nancy par exemple) : aucune urgence. Idem cas 1.
5) sur dossier en FISA : cf analyse en preambule.

[H2Fooko]

Je partage ce point de vue.
La prime au plus rapide est assez ridicule même si cela peut récompenser les meilleurs prospecteurs/vendeurs cela risque également de faire accepter la première proposition venue... pas forcément la mieux disante. C est contre productif à la fois pour le candidat et pour l'école.
.../...

ça mériterait un sujet épinglé

[father]

https://www.letudiant.fr/educpros/actua ... rieur.html