.

[Ysf-Jbl]

Je suis aussi étranger et j’ai fait une prepa en France (Pas LLG mais une prepa assez bien classée). Bref je dirai que c’est vraiment dur de faire une prepa en étant étranger. L’éloignement de ta famille va te gêner je dirais pour les six premiers mois même, et ceci au mieux des cas i.e. en ayant bien intégré dans sa classe et en s’étant fait des amis both à LLG et en internat. Sinon la première année serait vraiment dure surtout quand on se sent débordé par le rythme de la prépa, quand on a des sentiments de regrets qui commencent à nous envahir, quand on tombe malade, quand on ne part pas pendant les petites vacances, et même juste après être rentré en France en fin de petites vacances car le sentiment de manque est intense en ses premiers jours post vacances. La deuxième année est plutôt cool sur ce côté là mais évidemment plus dure côte rythme et combattivité. Il faut bien bien faire le choix. Tous mes amis qui sont dans mon même cas mais qui ont fait llg/h4 avaient beauuucoup de problèmes et peu d’entre eux ont décroché qqch parmi top ten sauf s’ils se sont déchirés pendant les 2 années. Faire llg en étant étranger sans determination dès le touuuuut début est tres risqué. Ce qui est des profs j’ai des potes qui ont fait sup a h4 mais qui l’ont abandonné pour faire spe a llg. Donc je crois bien que les profs/l’ambiance a llg est mieux. Mais cela n’est pas certain à 100% car ça dépend des classes. je crois aussi que la mp2i reste quand même risquée car en France il ny a pas de profs d’info proprement dits. Il s’agit tj de profs de math / SI (Même chimie???) qui enseignent l’info. Après je ne sais pas si pour la mp2i c’est pareil car je parle de l’info tronc commun des mp psi pc . La filière est aussi relativement nouvelle et il y a tellement peu de places je crois dans les ecoles d’inge.
Bref, ayant a choisir entre LLG et une fac chez soi est exactement pareil que choisir entre la viande et le gâteau, ça n’a rien à voir. Il faut se décider si on a envie plutôt
1) de sacrifier deux années de sa vie (la deuxième étant très longue s’étalant sur 11 mois complets et crois-moi c’est un marathon, sauf peut-être qq jours pendant Noel, on travaille SANS CESSE) pour intégrer une communauté d’ingénieurs qui partagent un souvenir plutôt agréable de la phase prepa (cela paie bien après la prepa) mais une vie étudiante courte, et surtout de commencer une nouvelle vie en France
OU
2) de faire un cursus universitaire chez soi, qui soit d’une renommée comparable, en ayant l’opportunité de vivre comme un étudiant pendant toutes les 4 années du cursus et en gardant son mode de vie habituel.
Le choix est le tien! J’espère que j’ai aidé!

[grenadine]

Présenté ainsi...drôle de choix.

[father]

Tant qu on ne connaît pas le pays de résidence ce sont des plans sur la comète.
C est quoi le projet pendant les petites vacances ? Mystère.
Si rien n est prévu (famille en France ou retour au bercail, fallait choisir jean Zay)

Beaucoup d approximations a charge.
Les profs d info de mpi n enseignent que l info.
Et bien sur, quelque soit leur parcours passe ce sont des spécialistes de l info.
(Agreg d info ou de maths option info, thèse d info, etc…)
Pour le nb de places, le sujet est très débattu sur le forum.
Évitons les raccourcis.
Vu les résultats de llg en mpi y a pas trop matière à s inquiéter

La posteuse a t elle la nationalité européenne ?
Il y a sans doute la difficulté de l éloignement mais aussi de potentielles questions d environnement/culture difficile à cerner sans plus d info.

La renommée de llg on s en tape un peu.
L ecole derrière importe bien davantage.
En l état aucune comparaison n est donc possible avec la fac locale.

[Antoine Domenech]

je crois aussi que la mp2i reste quand même risquée car en France il ny a pas de profs d’info proprement dits. Il s’agit tj de profs de math / SI (Même chimie???) qui enseignent l’info.

Je suis prof d'info proprement dit. Tous les collègues d'info MP2I/MPI le sont (même si ils et elles ont pu enseigner autrefois une autre matière, quand les postes 100% info n'existaient pas), y compris mes deux collègues de LLG.

De son côté, l'Informatique Tronc Commun (hors mp2i-mpi donc) est parfois enseignée par des prof d'info proprement dits, parfois par des profs de maths ou de SI. Cela dépend des établissements.

[Wilfried.kro]

Ma décisions va se faire entre LLG et une bonne université reconnu à l’international dans mon pays mais loin de Oxford, Harvard

Je pense qu'il y a deux questions à se poser :
1. est ce qu'on a envie d'aller en prepas ?
2. Est ce qu'on a envie de faire plus de math que d'infos et au moins autant de physique que d'infos ?


Si on repond non à l'une de ces questions, la cause est entendu.
Si on veut faire des etudes informatiques, un diplome d'une université allemande, de l'EPFL, de McGill, ... sera comparable en formation et en debouché aux bonnes ecoles d'ingenieurs francaises et aux toutes meilleures pour les etudiants reussissant le plus brillament.

Apres c'est une question de choix, chaque systeme a ses qualités et ses inconvenients

w.

SPOILER:

De fait la premiere session de l'agregation d'informatique date de 2022. Les agregées enseignants cette matiere et au lycee ont donc generalement passé l'agregation de mathematiques. Selon leur age ils l'ont pu la passeravec l'option informatique. Cela ne veut pas dire qu'ils n'ont pas fait d'etude d'informatique, il semble y avoir un certain nombre de normaliens, docteur en informatique et agregeé de math parmis les profs d'informatique en prepas.

Je pense que c'est un faux debat notamment parceque le programme de prepas se concentre notamment plutot plus sur les aspects "mathematisant" de l'informatique que sur ces aspects technologiques. Ce n'est en rien un probleme car cela fait partie du cursus de toutes formations scientifiques ambitieuses. Par ailleurs, le fait d'aborder l'informatique "par les aspects mathematiques" n'empeche en rien de maitriser en profondeur les aspects plus techniques.

[Tochiro]

On peut se demander ce qu'est un professeur d'informatique, réellement...

J'ai un doctorat en informatique, j'aurais vraisemblablement été enseignant-chercheur en informatique si j'avais continué dans le domaine universitaire (donc je ne vois pas quelle différence il y aurait eu avec un enseignant d'informatique à l'étranger). J'ai majoritairement enseigné l'informatique durant ma carrière. Mais techniquement oui, pour rentrer dans l'éducation nationale, j'ai passé un concours en physique il y a presque un quart de siècle, avant mon master et mon doctorat.


Concernant le contenu, certes, les CPGE sont largement généralistes, et si le but est de faire de l'informatique à plein temps de suite, ce n'est pas la meilleure idée qui soit. Maintenant, c'est un projet d'études en au moins cinq ans, et les deux ans de CPGE sont juste une porte d'entrée vers de solides écoles où on pourra effectivement se faire plaisir avec de gros horaires d'informatique. Je pense personnellement que l'ouverture vers d'autres disciplines pendant les deux ans n'est pas une perte de temps, mais je comprends qu'on puisse être d'avis différent. Je déplore que l'on n'ait pas plus de temps en TP, cela dit.

Je ne suis pas vraiment persuadé du caractère "mathématisant" de l'informatique en CPGE. La première année est de l'algorithmique assez classique, pas différente de ce que j'ai vu en écoles spécialisées, même si la seconde année a des aspects effectivement un peu plus théoriques. Il n'est pas question d'étudier en détail des technologies spécifiques, ou des spécialisations (réseau, cryptographie, web, que sais-je). Cela étant dit, les technologies vont et viennent, quand les idées derrière la programmation dynamique me semblent essentiellement les mêmes qu'il y a soixante ou soixante-dix ans. Je tend à penser que quand on a bien compris les choses sous-jacentes, les technologies, on s'y adapte relativement facilement, et de toute façon on devra le faire toute sa vie. Comme personne ne finira dans le monde du travail à l'issue des deux années de CPGE, de toute façon...


Sinon, pour en revenir en partie à la question originale, pour autant que je puisse en juger, l'ambiance de la MP2I est très bonne, et dans la mesure où c'est un lycée qui accueille souvent des étudiants étrangers, parfois parlant très peu français en arrivant, l'expérience montre que ce n'est guère un problème et qu'ils s'intègrent au groupe sans problème.