ndagoneau a écrit : ↑12 juil. 2025 11:24
Wilfried.kro a écrit : ↑12 juil. 2025 11:01
Il y a 20 ans, le CEA prenait fortement en compte l école faite avant le doctorat pour déterminer le salaire d embauche.
C'est toujours le cas
Ici en effet le cas est simple finalement. C'est beaucoup plus difficile pour les étudiants qui ne savent pas encore vers où se diriger après la prépa (ce qui était un peu mon cas).
P.S. oui, "magistère", je n'ai pas trouvé comment éditer le post.
Ah oui? Parce que j’y fais mon stage de bac+5 en ce moment et je crois qu’ils ont changé leur politique sur celui-ci, tous les stages de m2 sont à la même rémunération. Pour l’après je n’en sais rien.
Pour éclairer un peu le sujet sur un aspect qu’on a mal abordé, il convient bien de différencier ce qu’on appelle la physique théorique et la physique fondamentale.
La physique théorique c’est une branche de la physique qui s’intéresse à décrire à l’aide d’un formalisme très mathématisé les lois de la physique dans leur aspect le plus élémentaire (c’est l’étude du modèle standard de la physique des particules, la relativité général et tuti quanti). C’est ce domaine spécifiquement qui est incroyablement bouché (non pas que le reste ne le soit pas mais pas autant).
La physique fondamentale c’est plus généralement faire de la physique qui cherche à décrire les phénomènes à toutes les échelles sans rechercher d’application. On peut faire de la physique fondamentale sur des domaines très proches d’applications (c’est le cas de la quantique par exemple).
Par exemple en ce moment je fais un stage de recherche en physique fondamentale des matériaux au CEA où je fais des simulations quantique pour comprendre la plasticité d’alliages métalliques. C’est donc de la physique fondamentale mais je sais que en poursuivant dans cette voie je pourrais me "recycler" dans l’industrie dans les matériaux. Tout ça pour dire que depuis le magistère d’Orsay on peut faire énormément de physique différentes et toutes ne sont pas aussi "risqués".