Aérospatiale : Quel école?
Aérospatiale : Quel école?
Si on est admissible au mine de Paris, centrale Paris, SUPAERO. Quel école vaut-il mieux choisir pour travailler dans l'aérospatiale plus tard. La NASA au mieux et le CNES au minimum.
Merci de donner une réponse objective.
Merci de donner une réponse objective.
Re: Aérospatiale : Quel école?
Une réponse partielle , mais localement objective .Tiouff a écrit :Si on est admissible au mine de Paris, centrale Paris, SUPAERO. Quel école vaut-il mieux choisir pour travailler dans l'aérospatiale plus tard. La NASA au mieux et le CNES au minimum.
Merci de donner une réponse objective.
Je travaille à Airbus et dans le domaine de l'Engineering on y rencontre beaucoup plus de Supaéro(parfois X -Supaéro) que de Centralien ( et encore moins de mine de Paris).
Après les trois écoles sont généralistes , mais Supaéro est quand même plus orientée sur des applications issues du monde aéronautique et spatial dès le début du cursus ; à centrale Paris il me semble qu'il y a des enseignements dans ce domaine mais à partir de la troisième année seulement .
C'est à dire que si mes souvenirs sont bons, la NASA sous-traite pas mal à Boeing et Lockheed Martin ; il n'y a donc pas tellement de postes d'ingénieurs (ils ont même sous-traité au privé la maintenance des navettes
) et donc il n'y a pas tellement de places pour les ingénieurs là-bas. Si tu veux y rentrer, il vaut mieux que tu fasses recherche/scientifique etc...

à l'époque (avant l'isae) on m'avait dit que pour la plupart des grosses boites d'aeronautique (airbus, dassault and co...) Supaero était logiquemment le must (encore + avec le combo X/supaero) mais que pour la filière aerospatiale, l'Ensica avait une très bonne réputation, parfois meilleure que les autres écoles.
ps : le "on" étant un ingénieur du centre d'essais aéronautique de toulouse donnant des cours à Supaero.
ps : le "on" étant un ingénieur du centre d'essais aéronautique de toulouse donnant des cours à Supaero.
Re: Aérospatiale : Quel école?
A mon avis,Tiouff a écrit :La NASA au mieux et le CNES au minimum.
- pour la NASA, faudra obligatoirement faire quelques séjours à l'étranger, aux USA (Georgia TEch, CalTech, MIT...)
- pour le CNES, faudra pousser loin dans la recherche (thèse, doctorat?)
Dans les deux cas, il faut se projeter plus loin que les écoles d'ingé à bac+5, car le CNES par exemple offre plus de place à des chercheurs qu'à des ingé R&D. Pour la NASA, une première expérience professionnelle en Europe (CNES par exemple

Voilà mon humble avis. Bonne chance pour la suite.
Quelques précisions :
- Le CNES recrute aussi à bac +5, la thèse n'est pas indispensable pour y rentrer, même si elle est bien sûr valorisée ;
- Pour la réput dans le spatial de l'Ensica, jamais entendu parler de la part de professionnels du secteur (Thalès Alenia et EADS Astrium), chez eux, c'est Supaero et Centrale en grande majorité dans les postes ingénieur.
En fait, avant de dire "classement d'école" ou "combien de doctorats pour rentrer à la NASA", il faudrait déjà savoir dans quoi tu souhaite bosser plus précisément. Rentrer à la NASA/CNES pour y entrer, ça sert à rien. Tu serais plus à bosser dans l'instrumentation/payload (optique, élec, info...) ou dans la plate-forme (structure/propulsion/thermique) ? Plus sur des satellites/sondes ou des lanceurs/navettes/véhicules ? Et ensuite, tu préfèrerais être dans les avants projets / commande de missions (là, on est plus au niveau agence CNES et ESA) ou bien tu veux effectivement réaliser ces projets (auquel cas, pense à rentrer chez un industriel type Astrium/Thalès/Loockeed) ?
Pose-toi déjà ces questions-là, et des gens seront plus à même de te dire si un doctorat à Supaero peut valloir le coup, puisqu'il n'y a pas de "doctorat de spatial" dans quelque école que se soit, seulement dans certaines des matières d'application (structure à Supaero, par exemple).
- Le CNES recrute aussi à bac +5, la thèse n'est pas indispensable pour y rentrer, même si elle est bien sûr valorisée ;
- Pour la réput dans le spatial de l'Ensica, jamais entendu parler de la part de professionnels du secteur (Thalès Alenia et EADS Astrium), chez eux, c'est Supaero et Centrale en grande majorité dans les postes ingénieur.
En fait, avant de dire "classement d'école" ou "combien de doctorats pour rentrer à la NASA", il faudrait déjà savoir dans quoi tu souhaite bosser plus précisément. Rentrer à la NASA/CNES pour y entrer, ça sert à rien. Tu serais plus à bosser dans l'instrumentation/payload (optique, élec, info...) ou dans la plate-forme (structure/propulsion/thermique) ? Plus sur des satellites/sondes ou des lanceurs/navettes/véhicules ? Et ensuite, tu préfèrerais être dans les avants projets / commande de missions (là, on est plus au niveau agence CNES et ESA) ou bien tu veux effectivement réaliser ces projets (auquel cas, pense à rentrer chez un industriel type Astrium/Thalès/Loockeed) ?
Pose-toi déjà ces questions-là, et des gens seront plus à même de te dire si un doctorat à Supaero peut valloir le coup, puisqu'il n'y a pas de "doctorat de spatial" dans quelque école que se soit, seulement dans certaines des matières d'application (structure à Supaero, par exemple).