Crucifié en colle
Re: Crucifié en colle
Leg, j'ai comme l'impression de me lire...
PS : de toute façon, Wired, pourquoi t'acharner ainsi ? Surtout que ça te fait "au pire" gagner une place à l'X !
Il faut au contraire que tu te réjouisses de la présence de gens qui ne recherchent pas le Graal absolu, alors que en ayant ta mentalité et ta motivation, (qui sait ?), un élève comme Glandouillor aurait pu peut-être réussir Polytechnique...
Chacun y trouve son compte finalement
PS : de toute façon, Wired, pourquoi t'acharner ainsi ? Surtout que ça te fait "au pire" gagner une place à l'X !
Il faut au contraire que tu te réjouisses de la présence de gens qui ne recherchent pas le Graal absolu, alors que en ayant ta mentalité et ta motivation, (qui sait ?), un élève comme Glandouillor aurait pu peut-être réussir Polytechnique...
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Re: Crucifié en colle
Tellement bien vu !Glandouillor a écrit :je ne cherche pas à ce que mon grand-oncle-qu'à-fait-l'X-et-l'ENA puisse se pavaner dans ses réunions du rotary en racontant mes exploits.
BCPST -> ENSG Nancy
Diplômé en 2011
Ingenieur en poste
Diplômé en 2011
Ingenieur en poste
Re: Crucifié en colle
Il me semble que si on accepte l'idée que le préparationnaire moyen a le droit de ne pas ambitionner d'intégrer l'X ou l'ENS, on peut tout aussi légitimement accorder le bénéfice du doute aux intégrés des écoles du haut du panier quant au fait que cette intégration en soit pas le fruit exclusif d'une pression familiale. Intégrer l'X, l'ENS peut être un projet tout personnel de personnes qui ne s'encombrent pas davantage de ce que pensent leur famille que ceux qui intègrent d'autres écoles.Calips0 a écrit :Tellement bien vu !Glandouillor a écrit :je ne cherche pas à ce que mon grand-oncle-qu'à-fait-l'X-et-l'ENA puisse se pavaner dans ses réunions du rotary en racontant mes exploits.
Loi des grands nombres oblige, la population de professeurs comporte son lot de mauvais éléments, comme tous les autres métiers. Il faut voir aussi qu'indépendamment des questions de compétence vis-à-vis du contenu, une prestation d'enseignant jugée géniale par un élève peut être jugée « banale » par un autre. Il n'est pas possible de convenir idéalement à tous les élèves. Celui qui a le professeur de ses rêves chaque année dans chaque matière est un sacré veinard. Il faut en avoir un une fois de temps en temps, pour (re)prendre goût aux matières en question, et dans les années difficiles. En outre, les attentes des élèves varient au cours du temps, et il faut s'adapter à cela aussi.Calips0 a écrit :bilan, j'ai eu des profs relativement banals, quelques rares je-m'en-foutistes, et très vite, mon idéal rêvé s'est buté à la réalité.
Par exemple, il y a dix ans, ça ne venait à l'esprit de personne de demander au colleur de justification sur la notation, alors qu'il arrive de plus en plus même si cela reste rare que l'on me demande de justifier une note avec un barême ou quelque chose reliant la critique orale à des chiffres.
Re: Crucifié en colle
+1bzkl a écrit :Loi des grands nombres oblige, la population de professeurs comporte son lot de mauvais éléments, comme tous les autres métiers. Il faut voir aussi qu'indépendamment des questions de compétence vis-à-vis du contenu, une prestation d'enseignant jugée géniale par un élève peut être jugée « banale » par un autre. Il n'est pas possible de convenir idéalement à tous les élèves. Celui qui a le professeur de ses rêves chaque année dans chaque matière est un sacré veinard. Il faut en avoir un une fois de temps en temps, pour (re)prendre goût aux matières en question, et dans les années difficiles.Calips0 a écrit :bilan, j'ai eu des profs relativement banals, quelques rares je-m'en-foutistes, et très vite, mon idéal rêvé s'est buté à la réalité.
C'est comme dans toute profession, le contexte change, il faut en avoir conscience et surtout y être préparé.En outre, les attentes des élèves varient au cours du temps, et il faut s'adapter à cela aussi. Par exemple, il y a dix ans, ça ne venait à l'esprit de personne de demander au colleur de justification sur la notation, alors qu'il arrive de plus en plus même si cela reste rare que l'on me demande de justifier une note avec un barême ou quelque chose reliant la critique orale à des chiffres.
Les hôpitaux sont les lieux les plus dangereux de France : c'est là qu'on y meurt le plus.
Matthieu Rigaut
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Re: Crucifié en colle
Ce n'est pas moi qui ai écrit cette phrase !bzkl a écrit :Calips0 a écrit :bilan, j'ai eu des profs relativement banals, quelques rares je-m'en-foutistes, et très vite, mon idéal rêvé s'est buté à la réalité.
Alors quand vous faites jou-jou avec les "quote", faites juste un peu gaffe, c'est assez désagréable de se voir attribuer des propos qui ne sont pas les siens (et, en l'occurence, qu'on ne partage pas).
Rendons à César ce qui est à César :
Et rien de plus (je ne suis pas intervenu sur ce fil depuis la première page, la remarque de Glandouillor m'a fait rire et rappelé quelque conversation passée, c'est tout.)Calips0 a écrit :Tellement bien vu !Glandouillor a écrit :je ne cherche pas à ce que mon grand-oncle-qu'à-fait-l'X-et-l'ENA puisse se pavaner dans ses réunions du rotary en racontant mes exploits.
Ce à quoi je répondrais que, personellement, je n'ai eu aucun "je-m-en-foutiste" en cours en prépa ( peut être un en colle mais il n'enseignait pas en prépa), et extrêmement peu de "banals". Beaucoup de gens brillants capables de transmettre à leur classe toute leur énergie pour réussir au concours.Leg a écrit :bilan, j'ai eu des profs relativement banals, quelques rares je-m'en-foutistes, et très vite, mon idéal rêvé s'est buté à la réalité.
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Re: Crucifié en colle
Ce n'était pas CalipsO l'auteur du passage que tu as cité mais... moi.bzkl a écrit :Loi des grands nombres oblige, la population de professeurs comporte son lot de mauvais éléments, comme tous les autres métiers. Il faut voir aussi qu'indépendamment des questions de compétence vis-à-vis du contenu, une prestation d'enseignant jugée géniale par un élève peut être jugée « banale » par un autre. Il n'est pas possible de convenir idéalement à tous les élèves. Celui qui a le professeur de ses rêves chaque année dans chaque matière est un sacré veinard. Il faut en avoir un une fois de temps en temps, pour (re)prendre goût aux matières en question, et dans les années difficiles. En outre, les attentes des élèves varient au cours du temps, et il faut s'adapter à cela aussi.Leg (et non Calips0) a écrit :bilan, j'ai eu des profs relativement banals, quelques rares je-m'en-foutistes, et très vite, mon idéal rêvé s'est buté à la réalité.
Sinon, pour les rares profs je-m'en-foutistes, ce n'était pas que ma pensée, c'était partagé par quasiment toute la classe (et par plusieurs "promotions" d'élèves). Et même par des collègues d'un de ces profs. Mais je ne basais pas mon avis sur un exemple (je ne généralisais pas).
Pour les profs banals, je ne parle qu'en mon nom. Mais je suis très exigeant peut-être.
Ce que je disais surtout, c'est que je ne voyais pas en quoi le respect envers les profs rentraient en compte dans le fait de travailler (qui plus est, j'avais eu des profs qui n'étaient pas respectables de par la façon dont ils enseignaient mais ça, c'est autre chose). Ensuite, je parlais juste d'une sacralisation de la prépa qui en fait n'a pas vraiment lieu d'être (à mon sens). Mais on s'éloigne du sujet.
Je suis d'accord (d'autant plus que je trouve ça... évident). Mais cf supra.Il faut voir aussi qu'indépendamment des questions de compétence vis-à-vis du contenu, une prestation d'enseignant jugée géniale par un élève peut être jugée « banale » par un autre. Il n'est pas possible de convenir idéalement à tous les élèves. Celui qui a le professeur de ses rêves chaque année dans chaque matière est un sacré veinard. Il faut en avoir un une fois de temps en temps, pour (re)prendre goût aux matières en question, et dans les années difficiles. En outre, les attentes des élèves varient au cours du temps, et il faut s'adapter à cela aussi.
Edit : remise en forme du message initial.
Re: Crucifié en colle
bien sûr, j'exagérais mon propos pour que ce soit plus "parlant"bzkl a écrit :Il me semble que si on accepte l'idée que le préparationnaire moyen a le droit de ne pas ambitionner d'intégrer l'X ou l'ENS, on peut tout aussi légitimement accorder le bénéfice du doute aux intégrés des écoles du haut du panier quant au fait que cette intégration en soit pas le fruit exclusif d'une pression familiale. Intégrer l'X, l'ENS peut être un projet tout personnel de personnes qui ne s'encombrent pas davantage de ce que pensent leur famille que ceux qui intègrent d'autres écoles.
venant d'une famille où il n'y a aucun ingénieur, je n'ai pas cherché à comparer avec ce que d'autres dans la famille on fait (et j'ai tendance à dire que c'est tant mieux pour moi, car j'ai vu des exemples où c'était dur pour les élèves de savoir que papa avait fait centrale, maman les mines et que le frère avait fait l'ens, alors qu'eux galéraient pas mal) et j'ai pu tracer ma route "tranquillement".
ensuite tout dépend de la mentalité de chacun!