Le vrai classement des grandes écoles/universités

[Jay Olsen]

Bonsoir
Je tenais à vous faire partager une méthodologie que j'estime pertinente
Il s'agit de reprendre le classement des mines (qui compte le nombre de dirigeants des entreprises du fortune 500 suivant leur université d'origine) mais en le ramenant à la taille de l'école (ici le nombre d'étudiants inscrits lors de la dernière rentrée, mais il faudrait prendre en compte encore quelques paramètres, notamment durée du cursus. L'idéal serait la taille d'une promotion ou alors la taille du réseau entier (pour prendre en compte l'évolution de la taille de la promo)
C'est en effet évident qu'une université plus grande, à qualité de l'enseignement identique, a de plus grandes chances d'avoir plus de dirigeants...
Je ne l'ai pas fait pour toutes les universités classées par les Mines car je n'ai pas un moyen simple de récupérer tous les nombres d'étudiants facilement
Toujours est-il que le chamboulement du classement, malgré les petits soucis de méthodo, est remarquable


Il faut lire qu'un élève de l'ENA a 1.016% de chances de devenir dirigeant d'une entreprise mondiale. Rien que ça

A vos commentaires
Pour moi c'est évidemment que les écoles françaises sont certes petites, mais excellentes. Et malheureusement plus petites qu'elles ne sont excellentes.
Il n'empêche que faire un DD à Berkeley quand on est à l'X aux mines ou aux ponts c'est dévaloriser son diplôme

[Telos]

Peut-être que je me trompe mais je crois qu'ils ont compté les X-Mines en tant que Mines.

[Jay Olsen]

Peut-être que je me trompe mais je crois qu'ils ont compté les X-Mines en tant que Mines.

C'est pas l'exemple le plus choquant non plus..
Mais effectivement tu peux regrouper les points des ponts et des mines et les mettre pour l'X en enlevant presque entièrement ces deux écoles d'application ^^'

Mais ce qui est choquant c'est la qualité de la formation à l'ENA, à HEC, le fait que seuls Harvard, le MIT, et Tokyo arrivent à s'intercaler dans un top 10 ultra dominé par les écoles Françaises

[Chibraltar]

Mais ce qui est choquant c'est la qualité de la formation à l'ENA, à HEC, le fait que seuls Harvard, le MIT, et Tokyo arrivent à s'intercaler dans un top 10 ultra dominé par les écoles Françaises

Ça va pas durer, avec l'Université Paris-Saclay nos élites vont être diluées dans la masse des non-sélectionnés qui peuplent Paris XI ou UVSQ…

Tout ça pour gagner 30 places dans le classement de Shanghaï…

[Jay Olsen]

Mais ce qui est choquant c'est la qualité de la formation à l'ENA, à HEC, le fait que seuls Harvard, le MIT, et Tokyo arrivent à s'intercaler dans un top 10 ultra dominé par les écoles Françaises

Ça va pas durer, avec l'Université Paris-Saclay nos élites vont être diluées dans la masse des non-sélectionnés qui peuplent Paris XI ou UVSQ…

Tout ça pour gagner 30 places dans le classement de Shanghaï…

Mais dégringoler au classement de Jay Olsen
Absurde !

[Raphaëlle]

Mais ce qui est choquant c'est la qualité de la formation à l'ENA, à HEC, le fait que seuls Harvard, le MIT, et Tokyo arrivent à s'intercaler dans un top 10 ultra dominé par les écoles Françaises

Ça va pas durer, avec l'Université Paris-Saclay nos élites vont être diluées dans la masse des non-sélectionnés qui peuplent Paris XI ou UVSQ…

Tout ça pour gagner 30 places dans le classement de Shanghaï…

Mais dégringoler au classement de Jay Olsen
Absurde !

C'est plus subtile que ça : Paris Saclay est une université sans étudiants si j'ai bien compris, elle ne s'occupe pas des enseignements (on va quand même pas appliquer les mêmes restrictions de budget à l'X que celles appliquées à l'u-psud, ce serait indécent... ).
Donc nos futurs dirigeants pourront continuer à dire qu'ils ont fait HEC ou l'X, ces écoles resteront bien classées au classement de Jay Olsen.

En revanche, pour ce qui est de la recherche, nous devront "bientôt" signer les articles scientifiques par "Paris Saclay", ce qui fera monter au classement de Shangai. Toute la difficulté va être de continuer à signer avec l'ancienne institution (pour moi Paris sud) tout en mentionnant Paris Saclay. On mutualise aussi les prix Nobel.

[abouMPSI]

la difficulté va être de continuer à signer avec l'ancienne institution (pour moi Paris sud) tout en mentionnant Paris Saclay.

Comment donc ENPC ParisTech fait déjà avec UPE, hein ? Tous ses doctorants sont estampillés "Paris Est".

[Chactas]

Le fait qu'une école parvienne à former des dirigeants de grandes entreprises est-il réellement un gage de sa qualité ? D'autant plus que l'obtention de tels postes intervient en général en fin de carrière, ce classement fournit donc a priori des informations sur le positionnement des différentes écoles il y a plusieurs décennies.
D'ailleurs ces critiques -notamment celles portant sur l'attribution des points dans le cas de dirigeants ayant fréquenté plusieurs établissement ou l'argument que je viens de présenter- ont été anticipées par les Mines qui y répondent dans le préambule à leur classement :
http://www.mines-paristech.fr/Donnees/d ... ements.pdf.

[Kissy]

Ce classement n'a aucune valeur. On s'en tamponne de savoir qui devient dirigeant d'une grande entreprise, ce sont des événements anecdotiques liés à des parcours personnels. Surtout qu'à l'âge où quelqu'un peut devenir dirigeant d'entreprise, ça fait bien longtemps que son école qui lui a mis le pied à l'étrier est oubliée.
Tout ce que ça prouve, c'est que les établissements bien classés attirent de façon disproportionnée des enfants de familles puissantes, et sont dans des pays où les postes de dirigeants sont consanguins à une certaine élite, souvent politique. Ça n'a aucun intérêt pour l'étudiant lambda qui voudrait choisir parmi toutes ces formations, de savoir que l'héritier machin truc dont le tonton est secrétaire d'Etat se retrouve en moyenne plus à l'ENA qu'à HEC.

Une méthode de classement international que j'avais trouvée bonne pour comparer des choux-fleurs et des carottes, c'est celle de LinkedIn. Pour un domaine donné (tech, consulting, finance, énergie, bio, etc.) et une région donnée, identifier un certain nombre d'entreprises cotées dans lesquelles les étudiants souhaiteraient être embauchés - quitte même à pondérer chaque entreprise en fonction de son attractivité relative -, puis calculer la proportion d'étudiants dans chacune de ces entreprises 5 ans après leur diplôme par exemple.

[au31dumoisdaout]

Nous ne sommes plus au XIXeme siècle et je ne pense pas que la proportion de dirigeants de grandes entreprises qui seraient de purs héritiers soit si importante. Par ex dans l économie numérique , il est même devenu un lieu commun d annoncer que les Microsoft ,Apple , Facebook ou autre Google sont nés quasiment dans le garage d un pavillon de banlieue . On voit bien dans ce cas que c est plutôt le profil "étudiants astucieux ".
Pour les grandes entreprises anciennes , qui nécessitent beaucoup de capital , il y a sans doute une proportion plus forte d héritiers? Ex :Michelin, Peugeot, auchan ....etc. mais comme les entreprises familiales sont sans doutes divisées en un très grand nombre de propriétaires il me semble que la direction opérationnelle de l entreprise est la plupart du temps confiée à une personne extérieure efficace.